jeudi 2 octobre 2025
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Jouffre tient son Mondial, Quintais et Suchaud impériaux !

Crédit photo : Rudy Bourianne

Face à la triplette Tierno, qui aurait peut-être méritée mieux, Jouffre, Quintais et Suchaud se sont imposés 13 à 9 à l’issue d’une bataille épique ! Jouffre remporte son premier Mondial La Marseillaise à pétanque, Quintais, son cinquième et Suchaud, son quatrième.

Tout était mal embarqué dans cette finale de la 63e édition du Mondial la Marseillaise pour la triplette Jean-Claude Jouffre, Philippe Quintais, Philippe Suchaud. Ils étaient menés 8-2 dans la mène 7 par le trio Marc Tierno, Tyson Molinas, Sebastien Rousseau. Précis dans tout les domaines, ils étaient, eux, sur la voie du succès pendant que Jouffre manquait de précision à l’appoint. Hors à la pétanque rien est joué tant que le dernier point n’est pas posé sur le terrain. « C’est que du bonheur mes amis !, » pouvait-on entendre depuis les tribunes dans cette finale qui a tenu toute ses promesses.

La bataille du milieu

La grande lutte a eu lieu entre les deux milieux Philippe Quintais et Sebastien Rousseau. Ce dernier a réalisé un début de partie remarquable et à la conclusion de l’ensemble des premières mènes jouées. A la fois juste à l’appoint et impeccable au tir quand il le fallait.

De son côté, Philippe Quintais, moins en évidence lors des premières mènes, va sortir le bouchon à 6-2 sur une deuxième boule décisive dans la sixième mène. « On a pris un mauvais départ, donc forcément on était un peu inquiet. Mais on est vraiment resté soudés et solidaires. On s’est dit de toute façon maintenant il faut attendre, il faut laisser passer l’orage », raconte Philippe Quintais sur un début de partie où tout s’échappait pour sa triplette.

Au milieu pour la triplette Tierno, Sebastien Rousseau a réalisé un début de partie exceptionnel. © Rudy Bourianne

Toute l’entame, chaque mène sera accrochée, tendue. Personne ne voulant concéder le moindre point à l’autre. Si la triplette de Marc Tierno, lui aussi très précis à l’appoint, peut avoir un regret, c’est peut-être dans la mène 5. Alors que Rousseau sort le grand jeu à l’appoint et que la triplette Jouffre manque de précision avec deux boules perdus pour Jouffre et une chacun pour Quintais et Suchaud, Tyson Molinas peut permettre à son équipe de prendre l’avantage une mène plus tôt et d’asseoir une domination sans partage avec un + 4 potentiel. Mais le tireur des Tierno va manquer sa boule et assurer le minimum syndical avec un point pour le 6-2, juste avant que Quintais ne tire le bouchon dans la mène suivante. Malgré l’écart, les vents qui balayaient le Terrain d’honneur étaient en train de changer de sens.

Le show Suchaud

Et c’est peut-être là que les grands joueurs font voir tout leur talent. Dos au mur, et menés 8-2, Quintais et Suchaud vont porter Jouffre vers son premier titre. Sur un tir exceptionnel dans la mène 8, Suchaud fait casquette à sa boule pour taper celles de la triplette Tierno. Une frappe à 4 points qui relance totalement la partie. Ensuite c’est 9-6, 9-8. Suchaud et Quintais ne manquent plus un tir. Jusqu’à la dernière mène totalement folle. Le bouchon lancé par Quintais est le long de la ligne à 9,95m. A la limite de 5mm. Un point de l’enfer à jouer. La boule de Jouffre est reprise par Tierno et là, Suchaud sort le tir du Mondial. Il tape la boule de Marc Tierno et vient coller la sienne au bouchon. Un coup de maître.

Le tir gagnant de Philippe Suchaud. Crédit photo : Rudy Bourianne

Tyson Molinas vient au tir pour la taper et échoue à deux reprises. Rousseau s’y essaye et manque une première fois le cadre. Il reste deux boules aux Tierno, quatre aux Jouffre qui peuvent sortir. Une solution. Sortir le bouchon. Rousseau le gaucher, se place au cercle, cadre, touche mais voit le cochon revenir vers la droite au centre du terrain. Tierno doit pointer loin mais se retrouve trop court. Suchaud n’a alors plus qu’à tirer et Jouffre à pointer. Le triple champion du Mondial ne s’en prive pas. Il exulte au moment où sa boule touche le fer. « Je suis content pour nous mais aussi pour Jean-Claude. On a pas trop bien entamé la finale. Ce n’était pas nous qui méritions d’être là. On a fait le nécessaire pour revenir. Ca c’est beau », déclare Philippe Suchaud, grand sourire. Jouffre, lui, n’a plus qu’à conclure avec Quintais et remporter son premier titre du Mondial La Marseillaise à pétanque. Avec cette victoire, Quintais et Suchaud entre un peu plus dans l’histoire de la compétition et se rapprochent du record d’Albert Pisapia. Mais quand on demande à Philippe Quintais si c’est pour lui un objectif, il répond avec une classe immense : « Je ne cherche pas du tout son record. Pour moi Albert Pisapia était un homme que j’adorais. Et j’espère qu’il restera toujours le meilleur de La Marseillaise. »

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

La triplette Tierno rejoint Jouffre en finale !

La triplette Tierno est venue à bout des frère Lacroix accompagnés de Johan Demol, 13 à 7, après une partie serrée.

Deuxième demi-finale au cordeau entre les triplettes Tierno et Lacroix. Dans un jeu de à toi à moi, les deux équipes ne se sont pas lâchées jusqu’à se tenir à 7-7 à la mène 7. Le trio Tierno, Molinas, Rousseau va être mené avant 3-0 avant de revenir à 3 partout puis repasser devant à 6-3. Précis à l’appoint, Angelo Lacroix va mener son équipe en tête jusqu’à 7-5.

Angelo Lacroix très précis à l’appoint tout le long du Mondial. © Rudy Bourianne

La partie va tourner à l’avantage de Tierno dans la mène 8 et couper court. Au terme d’une mène acharnée, Tyson Molinas va permettre à son équipe de prendre deux points d’avance précieux pour le 9-7. Redevenu précis au tir dans la 9e, le vainqueur de la Marseillaise en 2018 libère le champs après les boules manqués par la triplette adverse et offre à Sebastien Rousseau l’occasion de conclure la partie. Un point à terre, deux boules en main, il ne tremble pas et vient poser sa dernière boule à la limite du jeu. Ca rentre pour la triplette Tierno qui se retrouve propulsée en finale.

Tyson Molinas tireur de la triplette Tierno. ©Rudy Bourianne

« On a essayé d’entamer la partie le plus tranquillement possible. On sait que c’est des parties où il faut prendre son temps et dans lesquels il faut s’appliquer le plus possible. Ca a été une belle partie, on était 7 à 7. Tout le long ça a été serré, 3 partout, 5 partout… On a fait le petit effort à la fin. Tyson a très bien tiré, moi j’ai rajouté. On a réussi à faire l’effort pour être en finale. On est content d’être en finale », livre Sebastien Rousseau, auteur des deux derniers points de la partie.

A lire La triplette Jouffre, Suchaud, Quintais en finale !

Ils rejoignent la triplette Jouffre, Quintais, Suchaud qualifiée un peu plus tôt dans la matinée.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

La triplette Jouffre, Suchaud, Quintais en finale !

Crédit photo :Rudy Bourianne

La pétanque est souvent une affaire de détail. Dans cette première demi-finale entre la triplette Jouffre et la triplette Andriantsheno, il aura fallu d’un rien pour que la partie bascule dans un sens ou dans l’autre. A 3mm, la triplette Jouffre prend cinq points dans la cinquième mène et décolle de 5 points, 7 à 2 après que les deux équipes aient avancé à petit pas dans le début de cette première demi-finale. Tout semblait alors joué lorsque la triplette de Christian Andriantsheno manque trois tirs au bouchon et laisse la possibilité à Suchaud, Quintais et Jouffre de terminer la partie. Mais à 12 – 2, Philippe Quintais ne parvient pas à conclure. La triplette adverse va revenir dans le jeu jusqu’à recoller à 12-10 après une mène 9 de 5 points. Sur la mène 10, ils peuvent passer devant mais le tir de Donovan Lamberger remet la boule de Philippe Quintais devant. Le diable est dans les détails. Il lui reste une boule à jouer, un tir pour rester dans la finale. Malheureusement, sa boule manque la cible et envoie la triplette Jouffre, Suchaud et Quintais en finale du Mondial La Marseillaise à pétanque. Quintais jouera ce soir à 17h45 pour sa cinquième couronne à Marseille, Suchaud la quatrième et Jouffre découvrira pour la première fois la finale du Mondial.

Jean-Claude Jouffre est pointeur de la triplette. Crédit photo : Rudy Bourianne

Ca a été dur mentalement et moralement parce qu’on a bien démarré la partie. Après on s’est mis à faire un peu n’importe quoi et ils sont revenus. Si on avait pas eu un petit coup de main, je ne sais pas si on serait passé », a déclaré Philippe Quintais après la rencontre.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

Législatives 2024 : Douze duels dans les Bouches-du-Rhône

Avec treize nouvelles élections à suivre dans cet entre-deux-tours, les électeurs devront départager les candidats dans un contexte où le Rassemblement National (RN) est largement en tête dans la majorité des circonscriptions.

Mené par Jordan Bardella, le RN a réalisé une avancée significative en prenant la tête dans 14 des 16 circonscriptions des Bouches-du-Rhône.

Les scores du RN varient de 25,8% dans la 5e circonscription de Marseille à un impressionnant 54,1% dans la 12e circonscription, où Franck Allisio a été réélu dès le premier tour. Seules les 4e et 7e circonscriptions de Marseille ont échappé à cette domination, avec des victoires dès le premier tour pour les candidats de la France Insoumise, Manuel Bompard (67,49%) et Sébastien Delogu (59,67%).

Les circonscriptions en jeu

L’un des duels les plus observés sera celui de la 1ère circonscription de Marseille, où Pascaline Lécorché (Place Publique) affrontera la candidate du RN, Monique Griseti, après le retrait de Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance). Qualifiée pour le second tour avec 23,61%, l’ex-députée a décidé de se désister pour faire barrage à l’extrême-droite, en apportant son soutien à Pascaline Lécorché du Nouveau Front Populaire (NFP).

Le match s’annonce ardu. Dans cette circonscription, le RN a enregistré 45,54% des suffrages contre 26,9% pour le NFP. À l’instar de l’ancienne secrétaire d’État à la Ville et à la Citoyenneté, plusieurs candidats de la majorité présidentielle ont choisi de se retirer pour soutenir des candidats du NFP dans une logique de front républicain contre le RN.

Dans la 2e circonscription, Claire Pitollat (Renaissance) et Mohamed Laqhila (Modem) dans la 11e ont également annoncé leur retrait et leur soutien aux candidats du NFP pour contrer une victoire du RN. Idem dans la 6e circonscription : Lionel Royer-Perreaut (Renaissance et ex-LR), arrivé troisième avec 25,13 % des voix, a choisi de se retirer sans donner de consignes de vote explicites.

Les dix duels RN-NFP

Les candidats du NFP devront mobiliser largement pour espérer l’emporter face à des candidats RN bien ancrés, surfant sur les scores des Européennes. Dans la 2e circonscription, le socialiste Laurent Lhardit (NFP), adjoint à l’Economie de la Ville de Marseille (28,13%) est opposé à Olivier Rioult (RN) qui a récolté 32,1%.

Dans la 3e circonscription, l’écologiste Amine Kessaci (NFP), qui a obtenu 35,68% (soit 16 642 votes), affrontera Gisèle Lelouis (RN) avec 42,75% (19 938 votes).

Dans la 6e circonscription, Olivier Fayssat (RN) a remporté 38,3 % des suffrages, devançant une autre écologiste Christine Juste (NFP) qui a obtenu 28,2 %.

La 9e circonscription verra Bernard Ougourlou-Oglou (NFP) tenter de mobiliser un électorat de gauche pour renverser Joëlle Mélin (RN), largement en tête avec 45,2% des voix.

Dans la 11e circonscription, Marc Pena (NFP), avec 27,54 % des suffrages au premier tour, fera face à Hervé Fabre-Aubrespy (RN) qui a comptabilisé 38,87 % des voix.

Dans la 13e circonscription, Pierre Dharréville (PCF), avec 36,02% des voix, tentera de conserver son siège face à Emmanuel Fouquart (RN) qui a obtenu 47,53%. Le député sortant avait emporté le second tour des législatives 2022 avec 52,01% contre le même candidat, alors à 47,99%.

Dans la 15e circonscription, Wassila Aïdarous (NFP) tentera de faire basculer son opposant du RN, Romain Baudry, qui frôle les 50% au premier tour.

Enfin, dans la 16e circonscription, Emmanuel Tache de la Pagerie (RN), avec 47,12% (28 179 votes), sera opposé à Nicolas Koukas (NFP), qui a obtenu 29,92%.

Deux duels Rassemblement National face à la majorité présidentielle

Deux duels opposeront le RN à la majorité présidentielle. Dans la 8e circonscription, Jean-Marc Zulesi (Renaissance), est en mauvaise posture avec 26,73% des voix, face à Romain Tonussi (RN), qui a obtenu 44,63%.

Dans la 10e circonscription, José Gonzales (RN), avec 48,83%, tentera de garder l’avantage sur Véronique Bourcet-Giner (Ensemble ! – Majorité présidentielle) qui a recueilli 21,54% des voix au premier tour.

La seule triangulaire de ce scrutin aura lieu dans la 14e circonscription. À Aix-en-Provence, la sortante macroniste, Anne-Laurence Petel, a décidé de maintenir sa candidature malgré sa troisième place avec 28,91%, risquant de favoriser l’implantation du RN. Dans ce secteur, Gérault Verney (RN) a enregistré 31,65%, devant Jean-David Ciot (Union de la gauche) à 29,48%.

Place au dernier carré du Mondial La Marseillaise à pétanque !

Crédit photo : Rudy Bourianne

Jouffre, Lacroix, Tierno et Andrianseheno, voilà le nom des quatre triplettes qualifiées demain pour le dernier carré du Mondial La Marseillaise à pétanque. Rendez-vous dès 9 heures 15 pour les demi-finales sur le Terrain d’Honneur du Parc Borély.

Avant de mentionner les résultats, le premier point fort de cette avant-dernière journée du Mondial La Marseillaise à pétanque est le retour des arbitres sur les parties de cette 63e édition. Après l’agression déplorable subie par leur collègue Ambinintsoa Andriankajarivelo, ils avaient décidé de ne pas se rendre sur les terrains lundi en signe de protestation. Soutenus par les organisateurs du Mondial, ils ont fait leur grand retour ce mardi pour le plaisir de tous.

Au terme d’une partie à sens unique, la triplette Jouffre, Quintais, Suchaud s’est imposée en quart de finale face à la triplette Turchi, Pferrer, Caillos. Les trois hommes ont livré une prestation de haut rang avec Jouffre très précis à l’appoint. Suchaud, impérial au tir, a donné la victoire à son équipe sur un carreau gagnant. Face à eux, les tombeurs un peu plus tôt de la triplette de Marco Foyot en 8e cet après-midi et de celle de Dylan Rocher hier. Cinquante ans après sa première victoire en 1974, Marco Foyot n’aura donc pas réussi à créer l’exploit en se rapprochant un peu plus près d’un 7e titre historique.

La triplette Lacroix, après avoir sorti en 8e de finale Mayron Baudino, champion en titre du Mondial La Marseillaise à pétanque (13-10) au terme d’une grosse partie sur le central, est allée chercher sa demi-finale 13 à 12 face à la triplette Messonier.

La triplette de Marc Tierno qui compte dans ses rangs Tyson Molinas (vainqueur du Mondial en 2018) et Sebastien Rousseau verra demain matin les demi-finale suite à sa victoire 13 à 8 après un partie serrée contre la triplette Riviera. Le trio Tierno, Molinas, Rousseau a crée la surprise en 32e de finale en sortant la triplette de Jean-Michel Puccinelli (en équipe avec Tyson Molinas lors du titre en 2018).

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La triplette malgache Christian Andrianseheno, Baldwyn Magny et Donovan Lamberge est venue à bout de Marc Cognard, Maison Durk et Teji Gargowitch, 13 à 10.

  • Triplette Jouffre contre Triplette Andrianseheno
  • Triplette Lacroix contre Triplette Tierno

Le dernier carré se jouera demain matin dès 9 heures 15 sur le Terrain d’Honneur du Parc Borély. La finale du Mondial est prévue pour 17h45.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

Le Challenge des entreprises Proman fait le plein au Mondial La Marseillaise à pétanque

Crédit photo : Rudy Bourianne

En marge du Mondial La Marseillaise, de nombreux concours sont organisés le temps d’une journée avec des partenaires de l’évènement. Ce mardi, il s’agissait de Proman, entreprise spécialisée dans le recrutement.

Alors que le Mondial battait son plein des 32e au 8e de finale ce mardi 2 juillet, dans les allées du Parc Borély se jouait un autre concours de pétanque. Un Mondial à échelle réduite organisé par Le Mondial La Marseillaise à pétanque et Proman, entreprise spécialisée dans le recrutement.

40 équipes, c’était l’objectif à atteindre pour remplir le nombre d’équipes maximales. Et les résultats ont été au-dessus des espérances avec une jauge remplie à 100% dès le mois de mars. « On a du refuser des équipes », nous déclare Roland Gomez, fondateur et président du groupe depuis 34 ans. « C’est une journée de convivialité, de bienveillance, ce qu’on a bien besoin dans ces temps un peu perturbé », ajoute t-il avec un grand sourire malgré ses deux défaites sur trois parties, signe d’élimination du concours.

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Partenaire depuis des années du Mondial La Marseillaise, Proman ambitionne, en plus du concours, de permettre à des personnes, une quinzaine de jeunes aujourd’hui, de se rapprocher des collaborateurs du groupe fondé en 1990 afin qu’il puisse trouver un emploi à leur contact. Au sein d’une équipe de trois personnes, ils rencontrent alors deux chefs d’entreprise ou autres collaborateurs avec lesquels ils vont pouvoir échanger et « se faire une autre idée de l’emploi. »

Lors des trois dernières années, une vingtaine de personnes issues de la mission locale ont pu retrouver un emploi grâce à cette rencontre autour de la pétanque.

Le concours a été remporté par ONET 13 à 8 en finale face à FORMAPELEC.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

Région Sud : la sécurité, une priorité régionale. Interview avec Aurore Bruna

Avec le « Plan Sécurité dans les Lycées de la Région », la Région a l’ambition de faire face aux grands enjeux de sécurité de notre époque.

Depuis quelques semaines, divers évènements ont secoué les Français et plus particulièrement le monde de l’éducation.  Les alertes à la bombe, les messages malveillants sur l’espace numérique de travail de la région, des canulars malsains annonçant des attaques terroristes dans nos lycées.

Face à cet enchaînement hostile, la Région Sud a rappelé son « Plan Sécurité dans les Lycées de la Région ». Un plan qui a déjà montré son efficacité et qui est d’ores et déjà renforcé.

La rédaction du Méridional a rencontré Mme Aurore BRUNA, Présidente de la Commission Sécurité – Défense à la Région Sud.

Madame BRUNA a ainsi rappelé les grands axes de ce plan sécurité-Lycées démarré dès 2016 et dont le budget global est de plus de 100 M€ auxquels il faut ajouter un budget annuel de mise à jour des infrastructures de 4 M€.

La vidéoprotection tout d’abord avec un parc de près de 1600 caméras et des alarmes anti-intrusion. Un dispositif complété par de la présence humaine et la « garde régionale des lycées » forte de 174 médiateurs qui patrouillent près des établissements scolaires et dont la vocation et de lutter contre les harcèlements, la radicalisation, une cause nationale, et plus généralement toutes les conduites à risques.  Cette organisation qui a déjà prouvé son efficacité et accompagné d’une expérimentation testée sur environ 10 lycées ; les « bornes d’appels d’urgence ».

La Région souhaite également consolider les savoir-faire et les savoir-être avec la mise en œuvre d’un plan de formation des agents mais aussi et surtout des lycéens.  Les élèves sont régulièrement sensibilisés aux risques rencontrés aujourd’hui dans le cadre de leur parcours scolaire.

Enfin et malgré les tabous et « vents contraires » sur le sujet, la Région décide de tester la reconnaissance faciale lors de l’accès aux lycées. Une expérimentation en complément des moyens mis en œuvre, qui verra son efficacité aussi validée lors des prochain Jeux Olympiques et Paralympiques.

Nous le voyons avec ce Plan Sécurité dans les Lycées, la Région Sud confirme et raffermie sa politique de sécurité au profit de nos lycéens.

Retrouvez l’interview de Mme Aurore BRUNA

La Rédaction

Législatives 2024 : l’extrême droite en pleine ascension, la gauche en résistance

Le premier tour des élections législatives anticipées du 30 juin 2024 ont marqué un tournant majeur en France, avec une avancée spectaculaire du Rassemblement National (RN) et une résistance notable de la gauche unie. Analyse des résultats et des dynamiques électorales dans les Bouches-du-Rhône.

Le 30 juin 2024 restera gravé dans les annales de la politique française. Les élections législatives anticipées ont rebattu les cartes du paysage politique. Le Rassemblement National (RN) a réalisé une percée historique avec 33,2 % des voix au premier tour, tandis que la gauche, unie sous la bannière du Nouveau Front Populaire, a su offrir une résistance tenace avec 28,1 %.

Le RN, mené par un Jordan Bardella galvanisé, s’est offert une progression fulgurante dès le premier tour. Une ascension impressionnante comparée aux 18,68 % de juin 2022, fruit d’une campagne jouant habilement sur les thèmes de la sécurité et de l’immigration. Cette performance place Jordan Bardella en pole position pour briguer le poste de Premier ministre, à condition de transformer l’essai au second tour. Avec entre 204 et 270 sièges projetés, le RN reste en deçà des 289 sièges nécessaires pour contrôler l’Assemblée nationale.

La gauche unie dans l’adversité

Sous la bannière du Nouveau Front Populaire, la gauche a démontré qu’elle pouvait encore se battre. Avec 28,1 % des voix, cette coalition improbable – réunissant socialistes, communistes, insoumis et écologistes – a réussi à dépasser ses querelles intestines pour se poser en rempart contre la montée du RN. « L’union de la gauche est notre réponse à la montée inquiétante de l’extrême droite », a martelé Jean-Luc Mélenchon lors d’un rassemblement parisien, son discours imprégné de cette gravité presque prophétique qui lui est propre.

La Macronie en déroute, la droite classique à l’agonie

L’électorat a infligé un sévère camouflet à la majorité présidentielle, qui ne récolte que 21 % des suffrages. Emmanuel Macron, qui misait sur les divisions de la gauche pour maintenir sa mainmise, a vu sa stratégie s’effondrer face à l’unité retrouvée de ses adversaires et l’ascension du RN. Les Républicains, quant à eux, continuent leur inexorable déclin avec un maigre 10 %, tandis que le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, se désagrège avec un insignifiant 0,6 %.

Marseille : Un condensé des luttes nationales

Marseille, toujours passionnée et souvent imprévisible, reflète parfaitement les tensions nationales. Avec une participation de 44,11 %, selon les chiffres définitifs du Ministère de l’Intérieur (66,7 % à l’échelle nationale), la cité phocéenne a surtout profité aux candidats du RN, plusieurs d’entre eux se trouvant en tête pour le second tour, voire victorieux dès le premier tour. C’est le cas de Franck Allisio, secrétaire départemental du RN, réélu dès le premier tour avec 54,07 % des voix dans la 12e circonscription (Vitrolles, Marignane).

Douze des seize circonscriptions des Bouches-du-Rhône sont dominées par le RN et deux par l’union de l’extrême-droite. Dans la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône, qui inclut les 7e et 8e arrondissements de Marseille, on observe une montée significative du vote en faveur du Rassemblement National (RN), atteignant 32,1 %. Ces quartiers, historiquement associés à une population de cadres et de professions libérales, montrent une transformation dans leurs priorités électorales, avec une attention accrue sur les questions de sécurité et d’immigration. C’est ici que la participation est la plus élevée avec 70,64% (57 386 votes).

La troisième circonscription, couvrant les 13e et 14e arrondissements de Marseille, a vu le RN récolter 42,75 % des voix. Ces zones, caractérisées par une forte population ouvrière et immigrée, semblent réagir aux défis de la désindustrialisation et du chômage élevé. Le soutien au RN dans ces quartiers reflète une frustration croissante face aux difficultés économiques et sociales.

Le désistement stratégique des Macronistes

Face à cette déferlante, certains députés sortants de la majorité présidentielle ont préféré se retirer au profit des candidats du Nouveau Front Populaire pour barrer la route au RN. Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État à la Ville et à la Citoyenneté et candidate Renaissance, n’a pas hésité à déclarer : « Dans ma circonscription, pas une seule voix pour l’extrême droite ».

Avec un score de 23,61 %, elle a terminé en troisième position dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, derrière Monique Griseti du RN et Pascaline Lécorché de Place Publique. En 2022, Sabrina Agresti-Roubache avait de justesse accédé au second tour, mais cette fois, elle n’a pas réussi à réitérer cet exploit.

Dans la deuxième circonscription, Olivier Rioult (RN) est arrivé en tête avec 32,1 %, suivi de Laurent Lhardit (Union de la gauche) et Claire Pitollat (majorité présidentielle). Cette dernière a annoncé lundi après-midi ne pas déposer sa candidature pour faire barrage au Rassemblement National (RN) et empêcher l’extrême droite d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Dans la sixième circonscription, Lionel Royer-Perreaut (Renaissance) a terminé troisième avec 25,13 % des voix et a choisi de se retirer sans donner de consignes de vote explicites. Olivier Fayssat (RN) a remporté 38,3 % des suffrages, devançant Christine Juste (NFP) avec 28,2 %.

Dans la 11e circonscription d’Aix, Mohamed Laqhila (Renaissance) a choisi de se retirer malgré ses 26,28 % des voix pour éviter une victoire du RN, critiquant Marc Pena (NFP) pour sa volonté de se maintenir avec 27,54 % des voix face à Hervé Fabre-Aubrespy (RN) crédité de 38,87 %. Laqhila a déclaré : « Je ne serai pas celui qui fera élire l’extrême droite sur le Pays d’Aix », tandis que Pena a appelé à un front républicain.

La 14e circonscription verra une triangulaire, Anne-Laurence Petel (Renaissance) ayant décidé de se maintenir malgré sa troisième position. Face à Gérault Verny (LR-RN) et Jean-David Ciot (NFP). Un choix au risque de diviser les votes anti-RN.

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La gauche, notamment représentée par les Insoumis, a réussi à conserver certains de ses bastions dès le premier tour, avec un soutien écrasant d’un électorat diversifié, comprenant à la fois des classes moyennes, des étudiants, et des populations défavorisées en faveur du Nouveau Front Populaire (NFP), avec 67,49 % des suffrages dans la quatrième circonscription. L’Insoumis Manuel Bompard, élu au premier tour du scrutin a déclaré : « Notre victoire montre que l’union et la solidarité peuvent résister aux forces divisantes de l’extrême droite ».

Sébastien Delogu, député sortant, a également triomphé dans la septième circonscription avec 59,7 % des voix, l’une des plus difficiles, où l’abstention atteignait 71,11 % au second tour des législatives de 2022. En 2024, le taux d’abstention a reculé de plus de 20 %. Ce secteur du nord-ouest, qui comprend les 15e et 16e arrondissements, est parmi les plus défavorisés de Marseille, avec un taux de chômage élevé et une forte proportion de ménages vivant sous le seuil de pauvreté. Ce secteur est souvent cité comme étant l’un des plus touchés par les problématiques de précarité.

Dans la troisième circonscription, Amine Kessaci (Union de la gauche) résiste avec 35,68 % des suffrages face à Gisèle Lelouis du RN qui obtient 42,75 %.

Cependant, l’unité de façade de la gauche masque des tensions sous-jacentes. Dans la cinquième circonscription, Hendrik Davi (LFI dissident) a créé des frictions internes en maintenant sa candidature, face à Franck Liquori (RN – 25,8 %) et Allan Popelard (NFP – 23,3 %), ce qui a compliqué la lutte contre l’extrême droite. Allan Popelard, qui s’est retiré en faveur de Hendrik Davi (24,4 %) a critiqué ce dernier pour avoir « placé l’extrême droite en tête ».

Les Républicains en déclin

Dans l’ensemble du département, Les Républicains ont montré des signes de faiblesse. Par exemple, dans la deuxième circonscription, Laure-Agnès Caradec n’a recueilli que 8,68 % des voix, loin derrière Olivier Rioult (RN) et Laurent Lhardit (NFP). Le plus haut a été obtenu dans la quinzième circonscription par Stephane Hermellin avec 10,92 % des voix. Le plus bas enregistré dans la quatrième circonscription par Carime Igo 2,1 % des voix.

Ce faible score illustre la difficulté du parti à mobiliser son électorat traditionnel face à la montée en puissance du RN et de la gauche unie. L’éclatement interne et les divergences stratégiques ont affaibli la capacité du parti à présenter une alternative unie et cohérente. L’alliance d’Éric Ciotti avec le RN a créé des tensions internes, et la direction du parti n’a pas su clairement trancher sur une stratégie électorale unifiée.

Deuxièmement, le contexte local joue également un rôle important. Par exemple, dans la deuxième circonscription, relativement aisée, l’électorat traditionnel LR a pu être attiré par les thèmes de sécurité et d’immigration promus par le RN.

Les taux de participation varient entre 52,36 % et 70,64 %, reflet d’une mobilisation disparate. La première circonscription affiche une participation de 65,91 %, tandis que la septième est à la traîne avec 52,36 %.

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La Rédaction

Législatives 2024 : les députés macronistes en voie de disparition dans les Bouches-du-Rhône

Les élections législatives anticipées de 2024 ont révélé une dynamique politique particulièrement défavorable aux députés macronistes dans les Bouches-du-Rhône. La forte montée du Rassemblement National (RN) et l’union solide de la gauche ont conduit à l’élimination des représentants de la majorité présidentielle dès le premier tour.

Marseille illustre parfaitement les dynamiques nationales, avec une montée en puissance du RN et une forte résistance de l’Union de la gauche. La participation électorale élevée à l’échelle nationale (63,34%) et dans les Bouches-du-Rhône (44,11%) a profité principalement aux candidats du RN. Cette mobilisation accrue a renforcé la capacité du parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella à capter des voix dans des circonscriptions clés, consolidant leur avance dès le premier tour.

Les députés macronistes éliminés

Deux ans après leur élection, les députés macronistes Sabrina Agresti-Roubache, Lionel Royer-Perreaut et Claire Pitollat n’ont pas réussi à réitérer leur succès. Deux d’entre eux ont été éliminés dès le premier tour, illustrant un rejet marqué de la politique de la majorité présidentielle. Cette défaite est d’autant plus marquante que certains d’entre eux avaient à peine réussi à se qualifier pour le second tour en 2022. Face à la montée du RN, les députés macronistes sortants ont adopté des stratégies de désistement pour tenter de contrer l’extrême droite.

Des désistements stratégiques

Sabrina Agresti-Roubache et Lionel Royer-Perreaut se sont retirés. Avec un score de 23,61 %, la secrétaire d’État chargée de la Ville a terminé en troisième position dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, qui regroupe les quartiers Est de la ville, loin derrière Monique Griseti (RN) et Pascaline Lécorché (Nouveau Front Populaire). Sabrina Agresti-Roubache a appelé à voter sans ambiguïté pour la candidate du NFP afin de barrer la route au RN. « Dans ma circonscription, pas une seule voix pour l’extrême droite », a-t-elle déclaré depuis son QG de campagne. En 2022, elle avait réussi à accéder au second tour, surpassant la candidate du RN de seulement 479 voix.

Lionel Royer-Perreaut, député sortant de Renaissance dans la sixième circonscription, a également choisi de se retirer malgré sa position pour se maintenir avec ses 25,13 % des suffrages. Contrairement à Sabrina Agresti-Roubache, l’élu n’a pas donné de consigne de vote explicite, soulignant plutôt la liberté des électeurs de faire leur propre choix.

Ces désistements montrent une tentative désespérée de contenir l’influence grandissante du RN, mais aussi une reconnaissance de l’incapacité à mobiliser suffisamment de soutien pour rester en course.

Mohamed Laqhila, un désistement critique

Mohamed Laqhila, député sortant de Renaissance dans la 11ème circonscription d’Aix, a également opté pour le désistement malgré sa qualification pour le second tour. Ayant obtenu 26,28 % des voix, il a décidé de se retirer pour ne pas favoriser une victoire du RN, critiquant néanmoins Marc Pena (Nouveau Front Populaire) pour sa volonté de se maintenir avec 27,54 % des voix face à Hervé Fabre-Aubrespy (RN) crédité de 38,87 % des voix. « Malgré mon appel par voie de presse et par téléphone à Marc Pena, celui-ci persiste dans sa volonté de se maintenir. Je ne serai pas celui qui fera élire l’extrême droite sur le Pays d’Aix. Par conséquent, je ne me présenterai pas au second tour de cette élection et laisse à Marc Pena la responsabilité de son choix et de ses conséquences », a annoncé Mohamed Laqhila, dans un communiqué de presse.

« Je prends acte de la décision de Mohamed Laqhila et je tiens à le remercier pour ce choix de clarté et de responsabilité », a réagi pour sa part le candidat du NFP. « L’heure est au rassemblement d’un front républicain pour éviter une victoire du Rassemblement national (RN) au sein de notre circonscription. »

Incertitude dans certaines circonscriptions

Dans certaines circonscriptions, comme la 2ème et la 14ème, les incertitudes demeurent quant aux consignes de vote.

Anne-Laurence Petel, arrivée en troisième position, a décidé de se maintenir pour le second tour. Face à Gérault Verny (LR-RN) avec 31,7 % des voix et Jean-David Ciot (Nouveau Front Populaire) avec 29,5 %, son choix de ne pas se désister suscite des critiques. En optant pour une triangulaire, Anne-Laurence Petel prend le risque de diviser les votes anti-RN.

Avec 27,21 % des voix, Claire Pitollat de la majorité présidentielle n’a toujours pas tranché sur son maintien ou son retrait, pour laisser le champ libre au Nouveau Front Populaire. Olivier Rioult (RN) est arrivé en tête avec 32,1 %, devant Laurent Lhardit (NFP) – et adjoint à l’Economie de la Ville de Marseille – avec 28,13 % des suffrages. En 2022, au second tour, Claire Pitollat l’avait emporté avec 61,64 % des voix, face au candidat EELV de l’Union de la gauche, Alexandre Rupnik (38,36 %).

Dans cette circonscription relativement aisée des quartiers sud de Marseille, la candidate LR, Laure-Agnès Caradec, a obtenu 8,68 % des voix. Toutefois, dans le contexte actuel, il est incertain que ses électeurs se tourneraient massivement vers la candidate macroniste en cas de triangulaire, plutôt que vers le candidat RN, Olivier Rioult, ancien collaborateur proche de Martine Vassal, présidente (DVD) du Département et de la Métropole. Ces situations soulignent les difficultés internes et les divergences stratégiques au sein de la majorité présidentielle, affaiblissant leur position face à l’extrême droite.

Duel compliqué dans la 8e circonscription

Dans la 8e circonscription (Pélissanne, Berre-l’Etang et Salon de Provence), Jean-Marc Zulesi (Renaissance), député sortant depuis 2017, est en mauvaise posture. Avec un score de 26,73 %, il va affronter le candidat du RN, Romain Tonussi, en tête des suffrages avec 44,63 %.

La date limite de dépôt des candidatures pour le deuxième tour est fixée à demain, mardi 18h.

La Rédaction

Les résultats des législatives à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône

Retrouvez les résultats du premier tour des élections législatives dans les 16 circonscriptions des Bouches-du-Rhône.

Première circonscription

  • Monique GRISETI (Rassemblement National) : 45,54% (24 276 votes) – Qualifiée
  • Pascaline LÉCORCHÉ (Union de la gauche) : 26,9% (14 340 votes) – Qualifiée
  • Sabrina AGRESTI-ROUBACHE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 23,61% (12 585 votes) – Qualifiée mais se désiste au profit de Pascaline Lécorché
  • Salomé MOYAL (Reconquête !) : 1,63% (867 votes)
  • Céline CARAVELLAZI (Droite souverainiste) : 1,58% (842 votes)
  • Marc CECONE (Extrême gauche) : 0,75% (402 votes)
  • Votes NULS : 0,6% (327 votes)
  • Votes BLANCS : 1,7% (927 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 82 792
  • Exprimés : 64,39% (53 312 votes)
  • Abstentions : 34,09% (28 226 votes)
  • Participation : 65,91% (54 566 votes)

Deuxième circonscription

  • Olivier RIOULT (Rassemblement National) : 32,1% (18 168 votes)
  • Laurent LHARDIT (Union de la gauche) : 28,13% (15 923 votes)
  • Claire PITOLLAT (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 27,21% (15 402 votes)
  • Laure-Agnès CARADEC (Les Républicains) : 8,81% (4 989 votes)
  • Jean-Marc GRAFFEO (Reconquête !) : 1,94% (1 096 votes)
  • Hugo ROCHE POGGI (Divers gauche) : 1,43% (812 votes)
  • Claudine RODINSON (Extrême gauche) : 0,38% (216 votes)
  • Votes NULS : 0,39% (223 votes)
  • Votes BLANCS : 0,97% (557 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 81 239
  • Exprimés : 69,68% (56 606 votes)
  • Abstentions : 29,36% (23 853 votes)
  • Participation : 70,64% (57 386 votes)

Troisième circonscription

  • Gisèle LELOUIS (Rassemblement National) : 42,75% (19 938 votes) – Qualifiée
  • Amine KESSACI (Union de la gauche) : 35,68% (16 642 votes) – Qualifié
  • Celine AYCARD-DIESTE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 11,61% (5 417 votes)
  • Pierre-Olivier KOUBI-FLOTTE (Les Républicains) : 5,71% (2 664 votes)
  • Bernard FOURNIER (Reconquête !) : 2,01% (937 votes)
  • Jacqueline GRANDEL (Extrême gauche) : 0,86% (402 votes)
  • Alexia DE MONTGOLFIER (Ecologistes) : 0,82% (381 votes)
  • Juliette COLEOU (Extrême gauche) : 0,56% (262 votes)
  • Votes NULS : 0,69% (331 votes)
  • Votes BLANCS : 1,71% (817 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 77 838
  • Exprimés : 59,92% (46 643 votes)
  • Abstentions : 38,6% (30 047 votes)
  • Participation : 61,4% (47 791 votes)

Quatrième circonscription

  • Manuel BOMPARD (Union de la gauche) : 67,49% (26 712 votes) – Élu
  • Aurélie QUINQUIS (Rassemblement National) : 15,09% (5 973 votes)
  • Malika TORCHI (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 11,04% (4 370 votes)
  • Carime IGO (Les Républicains) : 2,1% (830 votes)
  • Anthony DEMONT (Ecologistes) : 1,83% (723 votes)
  • Florian TREVISAN (Reconquête !) : 0,82% (323 votes)
  • Isabelle BONNET (Extrême gauche) : 0,65% (256 votes)
  • Leila BEHAIRI (Ecologistes) : 0,52% (204 votes)
  • Stéphane PERNICE (Extrême gauche) : 0,45% (178 votes)
  • Kylian Jacky Jean-Luc VISAGE (Divers) : 0,03% (11 votes)
  • Lea Felice FERRANDI (Régionaliste) : 0% (1 vote)
  • Eva-Françoise FAYE (Divers gauche) : 0% (0 vote)
  • Votes NULS : 0,76% (308 votes)
  • Votes BLANCS : 1,14% (459 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 67 303
  • Exprimés : 58,81% (39 581 votes)
  • Abstentions : 40,05% (26 955 votes)
  • Participation : 59,95% (40 348 votes)

Cinquième circonscription

  • Franck LIQUORI (Rassemblement National) : 25,77% (12 938 votes) – Qualifié
  • Hendrik DAVI (Divers gauche) : 24,44% (12 271 votes) – Qualifié
  • Allan POPELARD (Union de la gauche) : 23,32% (11 706 votes) – Qualifié
  • Maxime BOUDET (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 17,9% (8 985 votes)
  • Ambroise MALINCONI (Les Républicains) : 5,13% (2 576 votes)
  • Barthélémy PLEZ (Ecologistes) : 1,72% (865 votes)
  • Marcel BLANC (Reconquête !) : 1,19% (598 votes)
  • Nathalie MALHOLE (Extrême gauche) : 0,53% (264 votes)
  • Pierre-Frédéric ZIEBA (Divers) : 0,01% (3 votes)
  • Pauline PAPAZIAN (Régionaliste) : 0% (0 vote)
  • Votes NULS : 0,58% (297 votes)
  • Votes BLANCS : 0,93% (472 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 75 461
  • Exprimés : 66,53% (50 206 votes)
  • Abstentions : 32,45% (24 486 votes)
  • Participation : 67,55% (51,008 votes)

Sixième circonscription

  • Olivier FAYSSAT (Union de l’extrême droite) : 38,27% (19 151 votes) – Qualifié
  • Christine JUSTE (Union de la gauche) : 28,22% (14 119 votes) – Qualifiée
  • Lionel ROYER-PERREAUT (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 25,13% (12 575 votes) – Qualifié mais se désiste sans donner de consignes de vote.
  • Serena ZOUAGHI (Les Républicains) : 4,46% (2 231 votes)
  • Jeanne ASTOLFI (Reconquête !) : 1,72% (862 votes)
  • Stéphanie BRUN (Divers droite) : 0,7% (348 votes)
  • Caroline COURONNE (Ecologistes) : 0,55% (276 votes)
  • Corinne MOREL (Extrême gauche) : 0,5% (250 votes)
  • Sébastien PERETTI (Divers) : 0,43% (217 votes)
  • Alain SLAMA (Extrême droite) : 0,01% (4 votes)
  • Tess JANNONE (Divers centre) : 0,01% (3 votes)
  • Sylvie GIOVANNINI (Régionaliste) : 0% (1 vote)
  • Votes NULS : 0,54% (278 votes)
  • Votes BLANCS : 1,48% (757 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 79 685
  • Exprimés : 62,79% (50 037 votes)
  • Abstentions : 35,91% (28 613 votes)
  • Participation : 64,09% (51 072 votes)

Septième circonscription

  • Sébastien DELOGU (Union de la gauche) : 59,67% (21 124 votes) – Élu
  • Arezki SELLOUM (Rassemblement National) : 27,21% (9 632 votes)
  • Hayat ATIA (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 9% (3 186 votes)
  • Hakim BENAMRANE (Divers gauche) : 1,86% (660 votes)
  • Ines ALBACETE (Reconquête !) : 1,36% (481 votes)
  • Danièle PÉCOUT (Extrême gauche) : 0,9% (319 votes)
  • Votes NULS : 0,68% (245 votes)
  • Votes BLANCS : 1,46% (527 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 69 089
  • Exprimés : 51,24% (35 402 votes)
  • Abstentions : 47,64% (32 915 votes)
  • Participation : 52,36% (36,059 votes)

Huitième circonscription

  • Romain TONUSSI (Rassemblement National) : 44,63% (30 987 votes) – Qualifié
  • Jean-Marc ZULESI (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 26,73% (18 563 votes) – Qualifié
  • Alexandre BEDDOCK (Union de la gauche) : 20,07% (13 938 votes) – Qualifié
  • Stéphanie VOLPINI (Les Républicains) : 4,47% (3 105 votes)
  • Céline FANFAN (Ecologistes) : 2,71% (1 882 votes)
  • Jeanne VIGIER (Reconquête !) : 0,89% (617 votes)
  • Rémy BAZZALI (Extrême gauche) : 0,49% (342 votes)
  • Votes NULS : 0,73% (516 votes)
  • Votes BLANCS : 1,27% (897 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 103 683
  • Exprimés : 66,97% (69 434 votes)
  • Abstentions : 31,67% (32 836 votes)
  • Participation : 68,33% (70,847 votes)

Neuvième circonscription

  • Joëlle MÉLIN (Rassemblement National) : 45,2% (30 188 votes) – Qualifiée
  • Bernard OUGOURLOU-OGLOU (Union de la gauche) : 23,76% (15 867 votes) – Qualifié
  • Bertrand MAS-FRAISSINET (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 18,66% (12 465 votes)
  • Aurélien MICHEL (Les Républicains) : 7,68% (5 128 votes)
  • Boualam AKSIL (Ecologistes) : 2,68% (1 790 votes)
  • Robert SANTUNIONE (Reconquête !) : 1,47% (979 votes)
  • Jean-Marie CLOREC (Extrême gauche) : 0,48% (319 votes)
  • Isabelle MAZZONI (Divers) : 0,07% (50 votes)
  • Votes NULS : 0,64% (438 votes)
  • Votes BLANCS : 1,44% (985 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 101 433
  • Exprimés : 65,84% (66 786 votes)
  • Abstentions : 32,75% (33 224 votes)
  • Participation : 67,25% (68,209 votes)

Dixième circonscription

  • José GONZALEZ (Rassemblement National) : 48,83% (37 672 votes) – Qualifié
  • Véronique BOURCET-GINER (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 21,54% (16 619 votes) – Qualifiée
  • Jimmy BESSAIH (Union de la gauche) : 20,8% (16 050 votes) – Qualifié
  • Stephan PIERRACCINI (Les Républicains) : 3,42% (2 642 votes)
  • Lucie DESBLANCS (Ecologistes) : 3,39% (2 613 votes)
  • Jean-Philippe COURTARO (Reconquête !) : 1,34% (1 031 votes)
  • Frédéric KECHRA (Extrême gauche) : 0,41% (314 votes)
  • Hassan TAHIRI (Divers) : 0,27% (208 votes)
  • Votes NULS : 0,79% (625 votes)
  • Votes BLANCS : 1,63% (1 286 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 110 764
  • Exprimés : 69,65% (77 149 votes)
  • Abstentions : 28,62% (31 704 votes)
  • Participation : 71,38% (79,060 votes)

Onzième circonscription

  • Hervé FABRE-AUBRESPY (Rassemblement National) : 38,87% (24 524 votes) – Qualifié
  • Marc PENA (Union de la gauche) : 27,54% (17 374 votes) – Qualifié
  • Mohamed LAQHILA (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 26,28% (16 581 votes) – Qualifié
  • Fayçal ZERGUINE (Les Républicains) : 4,06% (2 562 votes)
  • Michel BAYLE (Droite souverainiste) : 1,33% (837 votes)
  • Jean François MEBTOUCHE (Reconquête !) : 1,32% (835 votes)
  • Charlotte MARIA (Extrême gauche) : 0,61% (382 votes)
  • Votes NULS : 0,61% (392 votes)
  • Votes BLANCS : 1,72% (1 111 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 93 649
  • Exprimés : 67,37% (63 095 votes)
  • Abstentions : 31,02% (29 051 votes)
  • Participation : 68,98% (64,598 votes)

Douzième circonscription

  • Franck ALLISIO (Rassemblement National) : 54,07% (33 086 votes) – Élu
  • Maryline CZURKA (Union de la gauche) : 24,1% (14 746 votes)
  • Axel BRETON (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 13,9% (8 508 votes)
  • Maxime AGHEMO (Les Républicains) : 5,65% (3 456 votes)
  • Raymonde ZINI (Reconquête !) : 1,37% (836 votes)
  • François ROCHE (Extrême gauche) : 0,92% (561 votes)
  • Votes NULS : 0,53% (330 votes)
  • Votes BLANCS : 2,06% (1 296 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 95 365
  • Exprimés : 64,17% (61 193 votes)
  • Abstentions : 34,13% (32 546 votes)
  • Participation : 65,87% (62,819 votes)

Treizième circonscription

  • Emmanuel FOUQUART (Rassemblement National) : 47,53% (27 908 votes) – Qualifié
  • Pierre DHARRÉVILLE (Union de la gauche) : 36,02% (21 147 votes) – Qualifié
  • Lila LOKMANE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 12,33% (7 239 votes)
  • Hervé DELESPAUL (Droite souverainiste) : 1,59% (934 votes)
  • Olympe SCHEREDRE (Reconquête !) : 1,49% (876 votes)
  • Cyril METRAL (Extrême gauche) : 1,04% (613 votes)
  • Votes NULS : 1,18% (714 votes)
  • Votes BLANCS : 2,19% (1 332 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 94 838
  • Exprimés : 61,91% (58 717 votes)
  • Abstentions : 35,93% (34 075 votes)
  • Participation : 64,07% (60,763 votes)

Quatorzième circonscription

  • Gérault VERNY (Union de l’extrême droite) : 31,65% (21 734 votes) – Qualifié
  • Jean-David CIOT (Union de la gauche) : 29,48% (20 242 votes) – Qualifié
  • Anne-Laurence PETEL (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 28,91% (19 853 votes) – Qualifiée
  • Gaëtan MUSELET (Les Républicains) : 5,63% (3 869 votes)
  • Dominique SASSOON (Ecologistes) : 1,47% (1 010 votes)
  • Charles MOYAL (Reconquête !) : 1,2% (827 votes)
  • Mireille DUFAY (Droite souverainiste) : 0,92% (635 votes)
  • Anne ROCHE (Extrême gauche) : 0,68% (470 votes)
  • Baptiste BOUCKENHOVE (Divers droite) : 0,04% (30 votes)
  • Votes NULS : 0,63% (439 votes)
  • Votes BLANCS : 1,59% (1 118 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 99 986
  • Exprimés : 68,68% (68 670 votes)
  • Abstentions : 29,76% (29 759 votes)
  • Participation : 70,24% (70,227 votes)

Quinzième circonscription

  • Romain BAUBRY (Rassemblement National) : 49,48% (37 493 votes) – Qualifié
  • Wassila AÏDAROUS (Union de la gauche) : 20,21% (15 314 votes) – Qualifiée
  • Solange PONCHON (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 16,1% (12 202 votes)
  • Stephane HERMELLIN (Les Républicains) : 10,92% (8 272 votes)
  • Martine ELESIKIAN (Reconquête !) : 1,87% (1 414 votes)
  • Anne TESTUT (Extrême gauche) : 0,81% (617 votes)
  • Christophe PTAK (Divers) : 0,6% (457 votes)
  • Votes NULS : 0,81% (634 votes)
  • Votes BLANCS : 2,21% (1 726 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 110 706
  • Exprimés : 68,44% (75 769 votes)
  • Abstentions : 29,43% (32 577 votes)
  • Participation : 70,57% (78,129 votes)

Seizième circonscription

  • Emmanuel TACHE DE LA PAGERIE (Rassemblement National) : 47,12% (28 179 votes) – Qualifié
  • Nicolas KOUKAS (Union de la gauche) : 29,92% (17 896 votes) – Qualifié
  • Marion BISCIONE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 14,88% (8 900 votes)
  • Alain BERNARDET (Les Républicains) : 5,38% (3 217 votes)
  • Florent SEDDIK (Reconquête !) : 1,19% (712 votes)
  • Guy DUBOST (Extrême gauche) : 0,84% (505 votes)
  • Samir BOUZIANI (Ecologistes) : 0,66% (396 votes)
  • Votes NULS : 1,08% (667 votes)
  • Votes BLANCS : 1,77% (1 088 votes)

Données générales :

  • Inscrits : 91 684
  • Exprimés : 65,23% (59 805 votes)
  • Abstentions : 32,86% (30 124 votes)
  • Participation : 67,14% (61,560 votes)