
Le palmarès 2025 du Guide Michelin, dévoilé lundi à Metz, distingue plusieurs établissements du Sud, de Marseille à Monaco, de Marseille à Monaco, en passant par l’arrière-pays varois, les Bouches-du-Rhône ou les hauteurs du Vaucluse. Un cru solide, sans bouleversement, mais qui confirme la vitalité de la scène gastronomique méridionale.
Le Sud avance à son rythme, sans tapage, mais avec constance. Lors de la cérémonie 2025 du Guide Michelin, organisée ce lundi à Metz, dix-sept restaurants du grand quart sud de la France ont été récompensés d’une première étoile, tandis que deux maisons ont obtenu une seconde distinction.
Une reconnaissance qui touche à la fois les grandes villes et des territoires plus discrets, de la Provence aux contreforts des Cévennes, des Alpes-Maritimes jusqu’en Corse.
À Marseille, Michel Marini rejoint la liste des étoilés avec son établissement Belle de Mars, situé dans le 6e arrondissement. C’est la seule nouvelle distinction pour la cité phocéenne, qui conserve par ailleurs ses piliers : Le Petit Nice de Gérald Passédat et AM par Alexandre Mazzia gardent leurs trois étoiles, Une Table, au Sud (Ludovic Turac), Signature (Coline Faulquier) et Alcyone (Lionel Lévy) maintiennent la leur.

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Plus au nord, Loïc Pietri, à la tête du restaurant Étude à Aix-en-Provence, fait son entrée dans le guide.
À Barbentane, dans les Bouches-du-Rhône, Nicolas Thomas est également distingué pour son établissement Ineffable, tandis que Julien Allano obtient une étoile pour JU – Maison de Cuisine, à Bonnieux, dans le Vaucluse.
Côté littoral, Jean Imbert, associé à Christophe Nannoni, reçoit une étoile pour La Palme d’Or, à Cannes. À Théoule-sur-Mer, le chef Francesco Fezza est récompensé pour Mareluna.
Dans l’arrière-pays varois, Benjamin Le Balch rejoint le palmarès avec Chez Jeannette, à Flassans-sur-Issole. À Saint-Tropez, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric décrochent une étoile pour le restaurant qu’ils signent chez Louis Vuitton.
La sélection 2025 confirme aussi la solidité de certaines tables déjà bien installées. À Saint-Rémy-de-Provence, L’Auberge de Saint-Rémy, dirigée par Fanny Rey et Jonathan Wahid, obtient une deuxième étoile.
Même distinction pour L’Abysse Monte-Carlo, mené par Yannick Alléno et le chef japonais Yasunari Okazaki, à Monaco. Deux progressions logiques, saluées par le guide pour leur exigence et leur régularité.

Enfin, la Corse n’est pas oubliée : deux établissements y obtiennent une étoile, Finestra by Italo Bassi à Bonifacio et Le Charlie de Richard Toix à Porticcio.
Pas de nouveau trois étoiles cette année dans le Sud, mais un ensemble de tables qui rejoignent ou confirment leur place dans un paysage gastronomique en évolution. Une sélection qui, sans révolution, témoigne d’une dynamique bien ancrée.
L.-R.M.