Trois ans de travaux, 210 millions d’euros et une inauguration en juin 2024. Le Terminal 1 de l’aéroport Marseille-Provence a fait peau neuve, et l’été n’a pas déçu. Une infrastructure moderne, taillée pour l’avenir, avec un pied dans la tradition et un autre dans le futur.
Imaginez : trois ans de chantier, des tonnes de béton bas carbone, et voilà que le Terminal 1 sort de terre comme un géant associé. On ne parle pas d’une simple réhabilitation, mais d’une vraie petite révolution.
L’aéroport Marseille-Provence avait besoin d’un coup de frais, et il l’a eu. Le projet « Cœur d’aéroport » a permis de repenser totalement l’expérience des passagers. Désormais, tout est fluide, de l’enregistrement au contrôle de sécurité.
Foster + Partners et Rougerie + Tangram ont mis leur grain de sel dans l’histoire : du bois des Vosges pour la canopée, des façades vitrées qui inondent de lumière naturelle, le tout saupoudré d’un zeste de modernité. Bienvenue dans le nouveau temple des voyageurs.

Un été record pour un terminal flambant neuf
Ce n’est pas tout d’avoir un terminal flambant neuf, encore faut-il qu’il serve à quelque chose. Et cet été, Marseille-Provence a fait parler de lui. Plus de 2,4 millions de passagers entre juillet et août, une hausse de 5,1 % par rapport à 2023.
Les touristes n’ont pas boudé leur plaisir. Des lignes vers Shanghai, Stockholm ou encore Wroclaw ont cartonné, avec des taux de remplissage flirtant avec les 90 %.
Et qui est au cœur de tout ça ? Le Terminal 1, évidemment. Avec ses 1,5 millions de passagers cet été, il a porté à bout de bras la machine aéroportuaire. Marseille-Provence se hisse ainsi juste derrière Nice, deuxième aéroport régional français.

Un shopping qui sent bon la Provence
Le shopping d’aéroport, ça peut vite devenir ennuyeux. Mais pas ici. Le nouvel espace commercial de 5 677 m² fait la part belle aux produits locaux.
Fragonard, Crocorico… Les enseignes emblématiques de la Provence sont là pour que chaque voyageur reparte avec un bout de Méditerranée dans sa valise. Des parfums, des produits régionaux, tout y est pour offrir une expérience qui dépasse le simple duty-free. L’accent est mis sur l’authenticité.

Une machine de guerre technologique
Si vous pensez que le Terminal 1 se contentait d’être beau, détrompez-vous. Sous cette façade séduisante, c’est une véritable machine de guerre technologique. Des scanners 3D ultra-modernes pour les bagages, un tri totalement automatisé qui peut gérer jusqu’à 4 000 valises par heure.
Résultat : des temps d’attente réduits et des passagers qui passent moins de temps à poireauter et plus de temps à profiter de leur voyage. Un terminal taillé pour les défis d’aujourd’hui, mais surtout pour ceux de demain.


Un aéroport peut-il vraiment être écolo ?
Ah, la fameuse question : est-ce qu’un aéroport peut vraiment être écolo ? Marseille-Provence semble en tout cas y croire. Le Terminal 1 a fait les choses bien. Béton bas carbone pour réduire les émissions de CO2, ventilation naturelle nocturne pour éviter de pomper trop d’énergie en climatisation, et une lumière naturelle maximisée pour faire des économies.

L’aéroport bénéficie de tout cas de la première certification HQE Bâtiment Durable 2016, niveau « Très Performant » pour un terminal en France. Ça ne veut peut-être pas dire grand-chose pour le voyageur lambda, mais ça montre que le béton peut parfois rimer avec conscience écologique.
Avec des prévisions de 12 à 13 millions de passagers d’ici 2030, Marseille-Provence voit grand. Et ce n’est pas qu’une question de chiffres.
L’aéroport ambitionne de devenir un modèle de croissance maîtrisée, avec des infrastructures à la hauteur des attentes, tout en limitant le nombre de mouvements d’avions.
Les chiffres clés du Terminal 1
3 ans de travaux
210 millions d’euros d’investissement
22 000 m² de nouvelles surfaces construites
28 000 m² de surface réhabilitée
Capacité de traitement de 4 000 bagages par heure
20 bornes libre-service pour l’enregistrement et le dépôt de bagages
5 677 m² de surfaces commerciales, avec 12 nouvelles enseignes
Réduction de 42 % des émissions de gaz à effet de serre grâce à l’utilisation de béton bas carbone
Plus de 10,8 millions de passagers accueillis en 2023, avec un objectif de 12 à 13 millions d’ici 2030.