Entre deux cris à l’entraînement et à quelques jours du choc contre Nice, Robert De Zerbi a pris le temps de répondre aux questions des journalistes. Avec son style intense et ses décisions tranchées, l’entraîneur italien se livre sur le mercato, les départs, et la forme de ses joueurs clés.
Cinq jours avant le duel tant attendu entre l’OM et Nice, Robert De Zerbi ne relâche pas la pression. Au centre d’entraînement Robert-Louis Dreyfus, l’entraîneur ne se contente pas d’observer.
Toujours en mouvement, au cœur des exercices, il fait entendre sa voix, donnant des consignes et encourageant ses joueurs notamment les jeunes du groupe parmi lesquels Darryl Bakola et Keyliane Abdallah.
C’est dans cette ambiance électrique qu’il accorde une interview rapide dans sa langue d’origine, mais pleine de vérités, revenant sur le marché des transferts, les décisions difficiles à prendre, et les espoirs qu’il place en ses jeunes recrues.
Comment avez-vous géré le marché des transferts ? Comment avez-vous vécu ce mercato, avec des joueurs qui sont partis ou arrivés, et certains qui sont encore là ?
J’ai vécu le mercato de manière active, en étant toujours informé, en lien avec Pablo, Medhi, Giovanni. Je suis très content du mercato réalisé aussi bien pour les arrivées que pour les départs. Nous avons procédé à beaucoup de changements en un seul mercato et ce n’est pas simple d’arriver à changer autant les choses.
La situation aujourd’hui est bien différente, avec beaucoup de jeunes joueurs qui peuvent représenter un patrimoine pour le club, car beaucoup d’entre eux resteront pendant de nombreuses années à l’OM. Nous avons donc bien œuvré dans l’intérêt du club et de son futur.
Pour les départs, j’ai considéré que beaucoup de joueurs devaient partir : qu’il s’agisse de Veretout, Clauss, Lopez, Mbemba qui sont tous de très bons joueurs mais l’OM avait besoin d’un changement radical. Ounahi voulait partir aussi, et je le savais dès le début, c’est pour ça que je ne l’ai pas fait disputer nos matches amicaux en Angleterre et à Augsbourg. Nous allons observer sa saison et nous verrons l’année prochaine car il est encore sous contrat.
Pouvez-vous faire un point sur Valentin Rongier ? À quel pourcentage de forme est-il, et est-ce qu’il pourrait débuter prochainement ?
Valentin (Rongier) est un joueur important de notre effectif, il va bien, il s’entraine bien avec nous. Il ne faut pas oublier qu’il revient d’une longue blessure de 8 mois, nous sommes contents qu’il soit disponible et en bonne santé. C’est à lui désormais de démontrer sur le terrain désormais car il y a beaucoup concurrence mais c’est joueur important, polyvalent, qui peut évoluer à différents postes et c’est une valeur ajoutée pour nous..
Comment abordez-vous vos entraînements ? Certains entraîneurs restent sur le côté et observent, mais vous semblez être au cœur de l’action, très impliqué. Vous ressentez ce besoin ?
J’ai le sang chaud, je veux être au cœur des choses, peut-être pas tous les jours, mais je n’aime pas trop rester trop en retrait, je vis l’entrainement à ma manière.