Parole d’entrepreneur : Stéphane Soto : « La moto, je la vis vraiment non pas comme un motard, mais comme un gosse »

Crédit : Olympic Location

Sans concession, Stephane Soto, à la tête d’Olympic Location, Provence Car Center et The Camp nous parle de sa passion pour la moto et le deux-roues en général. Lui qui ne se considère pas comme un motard, a arpenté les pistes de moto cross et traverse quotidiennement la ville au volant da Ducati Multistrada. Les mots d’un passionné qui s’implique notamment grâce à Olympic Location sur quasiment l’ensemble des évènements sportifs de la région. Interview.

Nous retrouvons pour Le Méridional Stéphane Soto dans ses bureaux de Provence Car Center dans le 16e arrondissement de Marseille. Collé aux ateliers de maintenance et de réparation de véhicules d’Olympic Location, il faut passer à côtés des mécanos qui s’activent et croiser sa Ducati Multistrada qu’il remonte ici même quand il peut pour le retrouver. A 49 ans, bientôt 50, passionné également d’informatique, il est à la tête d’Olympic Location et Provence Car Center mais aussi de The Camp, structure protéiforme qui travaille aux transformations digitales, managériales et environnementales des organisations privées mais également publiques avec une structure capable des les accueillir, les loger, les restaurer et de les faire travailler

Comment est né votre passion pour la moto et comment s’est elle concrétisée ?

Stéphane Soto : Ma passion pour la moto remonte à mes 12 ans, assez fortuitement, car je viens d’une famille qui n’est intéressée ni de près ni de loin par le deux roues, en achetant un jour un magazine qui s’appelait Moto Verte. J’étais très branché informatique tout petit, et tout les mois j’achetais religieusement mon Tilt Magazine. Et ce jour là, j’ai acheté Moto Verte sans trop savoir pourquoi et je suis instantanément tombé amoureux de la moto et du tout-terrain en particulier. Ca remonte à ces années-là, les années cyclo, les années moto cross sur circuit mais aussi dans les champs, dans les chemins. Une époque où le deux roues étaient un signe de liberté, un moyen de s’évader et quand on fait du moto cross un moyen d’avoir de l’adrénaline, de connaître le grand frisson car c’est une discipline qui ne ment pas. Un double saut de 20 mètres tu le prends ou tu ne le prends pas, entre les deux il n’y a rien. Au final, 35 ans d’une passion absolue pour la moto qui s’est véritablement concrétisée lorsque j’ai pu me payer ma toute première moto.

Quel était cette première moto ?

Stéphane Soto : Vers l’âge de 16 ans, une DTLC 80 (Yamaha) , kitée en 125 après que j’en ai cassé le moteur et que je l’ai remontée. Cela m’a permis de toucher la mécanique. Je suis plutôt un manuel. Mes compétences initiales sont plutôt l’électricité, la plomberie, la peinture, la maçonnerie, je suis un peu au delà du bricoleur. Et il y a la mécanique du coup que j’adore. Pour moi, même si Olympic Location représente à la base un side business et Provence Car Center encore plus, ça me permet de vivre de ce que j’aime. Ici chez Provence Car Center, je vois des garçons remonter des boîtes, faire de la carrosserie et je suis comme un gosse car c’est un métier très compliqué qui demande des années de pratique. La carrosserie est un métier d’art.

La DTLC, c’était un demi radiateur, avec la flasque du radiateur que d’un seul côté. Sur le côté gauche, il n’y avait pas de radiateur, ça ressemblait à une architecture de moto à air et de l’autre côté, il y avait un radiateur. Ca c’est très mal fini d’ailleurs pour cette moto. Et j’ai assez vite débuté le moto cross. J’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai fais aussi beaucoup de piste dans ces années là.

Quand nous avons échangé la première fois, vous m’aviez dis que malgré toutes vos expériences et votre passion pour la moto, vous ne vous considériez pas comme un motard, pourquoi cela ?

Stéphane Soto : C’est vrai. J’utilise ma moto au quotidien mais jamais il ne m’est venu à l’esprit de faire un road trip en Corse, dans le Verdon, ça m’est arrivé une fois en 35 ans. Rouler en file indienne avec les copains, avoir un top case et des bagages latéraux dans lesquels je stocke mes vêtements ce n’est pas ma came. Je ne me considère pas comme un motard aussi car je n’utilise ma moto que pour me déplacer parce que j’ai un objectif, pas pour le plaisir de rouler. Mais sur le plan opérationnel, ça me permet de déplacer plus vite, de me garer devant et de gagner en temps et en argent. Sur le plan du plaisir, monter sur sa moto c’est un moment d’évasion, de fun, des fois des sensations. Le temps de redevenir un gamin l’espace d’une trentaine de minutes. La moto je la vis vraiment, non pas comme un motard, mais comme un gosse.

« J’ai toujours eu la passion du deux roues, de la noblesse du matériau et aussi du dernier cri »

Stéphano Soto se livre sur sa passion pour le deux roues et sa vision.

Vous ne vous considérez par comme motard, mais il y a ce passé de pilote. Quel est votre parcours en course ?

Stéphane Soto : Trophée Honda sur piste. Ligue A en moto cross. Quelques super cross mais je n’étais pas bon du tout, disons même que je ne passais quasiment rien, je servais surtout de chicane mobile mais ce n’était pas l’essentiel. Et à l’époque le moto cross ce n’était pas des gamins avec deux motos et un casque peint, des suspensions préparées et du pro circuit en veux tu en voila. C’était pas forcément une moto de l’année, un remorque brinquebalante et c’était des barbecues avec les autres pilotes à midi. J’avais la chance de vivre à Cadolive où il y avait un ancien circuit sur lequel je pouvais aller rouler à chaque fois que j’en avais l’occasion. Je travaillais déjà beaucoup donc j’allais vraiment rouler quand j’avais le temps pour mon pur plaisir. J’ai toujours eu la passion du deux roues, de la noblesse du matériau et aussi du dernier cri, comme en automobile d’ailleurs. Les young timer, les vintage n’ont jamais été trop ma came. J’aime bien l’hyper techno. Récemment j’avais une Ducati Panigale V4 Speciale qui était complètement dingue et actuellement pour mon day-use j’ai un Multistrada V4 Rallye de chez Ducati encore. C’est une moto incroyable de sécurité, de performance, de confort. 200 chevaux dans une partie cycle assez légère. Ce pourrait être une BMW GS sans tout es défauts d’une GS. Elle permet de faire ce que fait la GS mais aussi quasiment ce que fait un superbike, c’est un vrai plaisir pour quotidien. Et puis la noblesse, la finesse, l’intemporalité du coup de crayon Ducati, réservoir en aluminium, du magnésium, du carbone…

Vous roulez en moto depuis 35 ans, quel regard portez vous sur l’arrivée du contrôle technique pour les deux-roues ?

Stéphane Soto : Déjà, les motards, la plupart du temps, maintiennent beaucoup mieux que les automobilistes leur véhicule. Ce qui est logique, les pneus sont notre seul point de contact et notre seule protection est le casque. Donc nous n’avons pas d’autres choix que d’entretenir nos motos. Pour autant, il y a beaucoup de gens qui roulent avec des épaves, des pneus qui sont plats ou lisses. La pollution n’est pas vraiment un sujet mais la sécurité du pilote en est un. Je ne connais pas la totalité des points de contrôle mais pour moi pour le coup je considère que c’est une bonne chose. Je sais que les copains qui vont lire ça vont devenir fous mais je considère que c’est une bonne chose. Je change très souvent de moto donc je n’y serai pas soumis mais j’en suis par contre à 43 fractures en moto. 19 fractures de côtes, 4 trauma crâniens, 3 hemopneumothorax donc je vois bien les dégâts que cause la moto quand on se fait mal. Je suis souvent tombé en tout terrain et deux gros accidents de la circulation. Une fois, j’ai été victime d’un attentat « automobilistique » mais je n’en garde rien sur le plan psychologique puisque je roule toujours. C’est à ça qu’on reconnait une passion, je crois. Je roulerai tout le temps, peut-être avec des motos moins puissantes mais à cette heure, je suis comme un gosse émerveillé quand je vois le nouveau modèle qui sort et la tech autour.

Avec Olympic Location, vous avez un lien étroit avec la moto mais aussi le sport en général, pouvez-vous nous en parler ?

Stéphane Soto : A la base je suis un fou de sport et avec Olympic on finance du coup quasiment tout le monde sur le territoire. Aussi bien des disciplines comme le basket, le foot ou le rugby mais également des disciplines plus confidentielles comme le hockey sur glace donc on commence à parler à Marseille avec une équipe incroyable, le volley-ball, le volley-ball féminin, le hand-ball, le han-ball féminin, la natation synchronisé, l’escrime, le ski… Et en marge de ça on finance également tout les grands évènements, le Bol d’or, la Marseillaise à pétanque, le Tour la Provence, les grandes rencontres de boxe comme la Nuit des Champions, mais aussi des sportifs de renom comme Emma Gongora et Bruno Surace en boxe, Antoine Doquin, pilote d’endurance auto, Sarah Rumeau en rallye WRC 2 et évidemment Johann Zarco, pilote en moto GP et double champion du monde Moto 2.

« J’ai vu la première victoire de Johann Zarco à 6 heures du matin sur ma télé, c’était impossible de manquer ça »

Stéphane Soto est partenaire de Johann Zarco avec Olympic Location

Comment s’est fait ce partenariat avec Johann Zarco justement ?

Stéphane Soto : Par personne interposée. L’un des rares « godfather » de la moto en France s’appelle Alex Bouroudian, très connu dans le monde de la moto et qui connait surtout tout le monde. Il m’avait mis en rapport avec l’entourage de Johann, et il savait que c’est une passion et que localement nous finançons beaucoup. Evidemment être aux côtés de Johann Zarco c’est à la fois un immense plaisir et c’est top aussi en terme d’image.

Après ça on fait aussi tout ce qui est culturel qui est un sujet important pour moi. La culture faisant partie de l’accomplissement de l’être humain, même si c’est souvent le parent pauvre en période difficile c’est le cas aujourd’hui. Mais quand on a sur ce territoire Marsatac, Delta Festival, Jazz des Cinq Continents, Fiesta des Suds, Alcontraluz, des choses plus confidentiels comme le Festival de musique de chambre, pourquoi pas il en faut pour tout les goûts, le Festival d’Art Lyrique, le breakdance… L’art contemporain aussi. On est aussi très actif dans le domaine sociétale et caritatif mais là c’est un autre sujet sur lequel on s’exprime peu. Tout ça est la même logique, des gens qui nous émeuvent et qui se battent. Si on revient au sport, on voit tout les jours des gens se battre pour leur carrière mais aussi pour les autres. La moto pour en revenir à l’esprit originel des motards qui se croisent et se disent bonjour c’est un peu ça, cette espèce de solidarité de reconnaissance entre gens qui sont animés d’une même passion.

Le fait d’avoir Johann Zarco est une motivation supplémentaire pour suivre le Moto GP ?

Stéphane Soto : Evidemment. Déjà je suis quasiment tout… J’ai la chance de ne pas avoir souvent sommeil donc je suis tout. Donc le Moto GP oui, mais même le moto cross, l’enduro un peu. Pour le Moto GP, je me refais tout en replays, les essais libres, les qualifications Q1, Q2, le sprint évidemment le samedi et la course le dimanche. La semaine dernière c’était le Mugello. Celui-ci et Valence pour clôturer la saison, pour l’amateur c’est juste fou. J’ai vu la première victoire de Johann Zarco à 6 heures du matin sur ma télé, c’était impossible de manquer ça. Son manager m’écrivait pour me dire à quel point c’était fou.

Quel regard vous portez sur sa saison cette année. C’est plus compliqué avec la Honda qui ne tourne pas…

Stéphane Soto : Les deux plus grands constructeurs du monde sont à la ramasse, Honda et Yamaha, et pas depuis hier. Les deux pilotes que sont Fabio Quartararo et Johann Zarco, sans leur faire offense, ont fait le choix pour Johann de deux années de contrat et d’un beau contrat, quant à Fabio, il a signé un contrat visiblement à 12 millions, bravo à lui mais il est peut-être un peu jeune pour s’arrêter de gagner des titres. Finir 9e comme il l’a finit en se battant, c’est le choix de l’argent, mais c’est un compétiteur, et ils se retrouvent avec Johann aussi, avec des prises de risque plus élevées alors que naturellement ils sont propres. On l’a vu avec un Marquez qui naturellement coupe tout, va à fond, prend des risques insensés, mais un talent hors-du-commun, une capacité de prise de risque dingue, une maîtrise du risque qui l’est tout autant, malgré tout un pilot hyper abimé voulant pousser au delà de ces limites une moto mal née chez Honda et qui évolue mal. Je suis un peu déçu et désolé pour deux pilotes de très très grands talents, un champion absolu comme l’est Fabio, un grand champion et un metteur au point XXL comme l’est Johann, qui en plus a une analyse de course d’une finesse et d’un franc-parler superbe, ça m’ennuie un peu de les voir finir où ils finissent car ce n’est pas leur valeur intrinsèque. C’était peut-être un peu tôt pour Fabio que de resigner avec Yamaha pour 4 ans sauf à ce qu’il sache les développements à venir. Il y a un metteur au point qui est Cal Crutchlow qui est un peu sur la fin, qui roule peu et qui ne va apparemment pas prendre de wild card. Quand on voit les wild cards chez KTM… Pedrosa finit podium en sprint. On voit une moto aboutie et un pilote impliqué.

« je suis fan du système américain,des franchises et du pied d’égalité »

En terme d’engagement et de moto qui roule, on voit aussi le travail de Pedro Acosta chez Gas Gas sur la KTM.

Stéphane Soto : Bien sûr, il rentre chez Tech 3, team varois, mené par des gens qui ont une expérience incroyable. Qui s’inscrivent dans la durée et qui ont déjà gagné le championnat du monde. Olivier Jacques c’était Tech 3 en 250. Acosta est sur-naturellement doué, il prend des trajectoires que personne ne prend, ce qui des fois lui vaut cher comme on l’a vu à Barcelone sur un circuit où il y a peut de grip, il sort fort et il est tombé. Il va falloir qu’il lisse son pilotage mais ce qu’il réalise à 20 ans est incroyable. Si il gagne un grand prix prochainement, il sera le plus jeune vainqueur d’un Moto GP. On parle quand même des 24 meilleurs pilotes du monde dans l’absolu avec brêles qui font 300 cheveaux, qui peuvent prendre jusqu’à 370 km/h, c’est juste fou.

Les organisateurs vont réduire les puissances, les technologies, l’aéro. Bon choix ou mauvais choix selon vous ?

Stéphane Soto : Personnellement dans l’absolu, si je redescend d’un cran, je suis fan du système américain des franchises et du pied d’égalité. Quand on prend le basket-ball, le football américain, tout ces sports majeurs avec les franchises, les drafts et les salary caps. Personne ne descend, personne ne monte, le dernier choisit en premier ces futurs joueurs et ainsi de suite de façon à lisser le niveau. En NASCAR, par exemple, il y avait les 500 miles d’Indianapolis, deux constructeurs, Chevrolet, Honda, un châssis. Et finalement, à ce moment là, le pilotage est central. Quand on voit, aujourd’hui, l’ancien coéquipier de Fabio Quartararo, Franco Morbidelli qui finit 6e, 7e alors qu’il est hors de forme, qu’il ne touche pas sa bille mais juste roule sur Ducati, et que Fabio rame comme un fou derrière en prenant des risques insensés et en surveillant ces pneus, je ne trouve pas ça amusant. Donc, qu’on arrive à rétablir un certain niveau d’équité pour faire la part belle au pilotage me va bien. Réduire de 1000 à 850 ne changera pas grand chose car on va parler de 20, 30 chevaux d’écart, réduire l’aéro mais aussi stopper le holeshot device sur la grille de départ ce n’est pas plus mal. Et cava renforcer la sécurité des pilotes qui est déjà bien élevée. Aujourd’hui le risque principal est le hide side. On se souvient il y a deux ans de celui d’Aleix Espargaro qui se fait ejecter de la moto, transporter à la clinique mobile, en ressort avec deux mécanos qui le tiennent par les épaules dont son team manager et qui le pose sur sa deuxième moto pour qu’il puisse finir sa deuxième séance de qualification. C’est dingue quand on voit parfois comment les joueurs de foot en rajoutent avec des commentateurs qui trouvent que la faute est très très grave. La on parle d’autre chose. C’est une passion de voir ces gens tout sacrifier pour une discipline et pour le sport. Autant de sacrifices, d’abnégation pour un seul objectif, ça me ravit. C’est pour moi dans l’absolu, une règle de vie que de faire du mieux possible et là pour ce sujet là et pour dominer, il n’y a plus rien qui puisse les arrêter. Les gars peuvent mettre leur vie de côté et se préparer à des épreuves qui pour nous revêtent un danger dingue, mais qui pour eux, est contrôlé. Plus encore que le Moto GP, le Super Cross est une discipline incroyable. Moins médiatique en France mais qui remplit des stades aux Etats-Unis. Il faut une condition physique bien au-delà du MotoGP. D’ailleurs les pilotes de Moto GP s’entraîne au cross. Le cross est une discipline tellement physique, dangeurese… En France, c’est moins diffusé mais il vient de se monter le premier sport étude de motocross à Ventabren sous la conduite d’un ancien champion du monde d’enduro Benoit Fortunato. L’initiative est soutenue par Olympic Location et The Camp.

Comment ça se fait que le moto cross ait perdu cette visibilité qui peut tendre à renaître avec un public qui grandit pour la moto ?

Stéphane Soto : Le moto cross était un sport de riche pratiqué par des pauvres avant, surtout à l’ère du 2 temps. On changeait une segmentation assez aisément. Le 4 temps coûte beaucoup plus cher. C’est plus stable avec l’injection, le démarreur électrique mais ça coûte plus cher à l’achat. Et il y a une inflation, aujourd’hui le jeune pilote ne peut pas imaginer rouler avec le dernier millésime d’YZF qui ne serait pas celui l’année alors qu’avant on avait on YZ ou son KX et qu’importe s’il avait deux ans, si on refaisait sa segmentation toutes les cinq heures, on mettait de l’essence avec de l’ipone qui sentait la fraise on était content, 2% de synthèse, c’est des choses qui se sont perdus. L’essence même du moto cross d’aller manger de la boue, d’aller nettoyer sa moto, de la reconditionner après chaque sortie, ça se perd aujourd’hui. Avec le 4 temps, c’est beaucoup compliqué avec les soupapes, les chaines de distribution. Avec le 2 temps c’était plus simple, il fallait avoir une clé dynamométrique, tu démontais ta culasse, ton cylindre, tu changeais tes segments, tes joints de culasses et ça coûtait bien moins cher et ça s’arrêtait là. On trouve aussi de moins en moins de circuit. On laisse les gars faire des roues arrières dans les quartiers et sur l’autoroute et on ennuie des circuits comme celui de la Penne-sur-Huveaune qui est pourtant au bord de l’autoroute. C’est mal vue, il y a des banques aujourd’hui qui ne veulent plus financer ce type d’évènement pour des questions d’images et de démagogie. On en perd tout ces moments de plaisir, de jeunesse qui nous renvoie finalement à l’innocence, à celle de déconnecter.

Propos recueillis par Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.