C’est un fléau qui touche près de 10% des élèves aujourd’hui, soit 1,2 million de jeunes à travers la France. Certains faits divers récents ont montré l’horreur que pouvait endurer certains élèves au sein des enceintes scolaires. Face à cette situation et à ces chiffres plus qu’alarmants, la Région Sud et le Département des Bouches-du-Rhône ont décidé d’agir en commun pour endiguer ces abus.
Le département va expérimenter le plan anti-harcèlement scolaire, annoncé mercredi par le ministre de l’Éducation Gabriel Attal. Renaud Muselier et Martine Vassal, respectivement, président de la Région Sud, et du département des Bouches-du-Rhône, ont donc conjointement déclaré vouloir redoubler leurs efforts face au harcèlement scolaire. Pour agir de façon efficace, les deux collectivités territoriales vont mettre en commun leurs compétences pour faire face à ce phénomène de plus en plus préoccupant.
De cette association en résulte trois axes définis comme prioritaires : la sensibilisation du phénomène de harcèlement, sa détection et son traitement. Pour agir concrètement :
• La Région et le département vont mettre en place un fonds commun de 1 million d’euros, qui pourra être déployé à tous les départements de la région souhaitant participer à ce plan.
• Dans le volet de traitement, les agents des lycées et des collèges, c’est-à-dire chaque adulte présent dans les enceintes scolaires vont être formés à la détection du harcèlement scolaire.
• Des espaces d’écoute et d’accueil vont être créés dans les établissements volontaires, qui seront en lien directement avec les proviseurs.
• Des gardes régionaux vont être mis en place, pour faire des médiations dans les collèges volontaires, mais aussi à l’extérieur.
• Dans les services de polices et dans les gendarmeries vont être modernisés et créés, des « salles Mélanie », afin d’accueillir au mieux les collégiens ou lycéens visés par des violences physiques ou morales.
La rédaction