La journée du 21 août est une journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme. Le Méridional a décidé, en cette journée symbolique, de consacrer une série d’articles en hommage aux victimes d’attentat qui ont eu lieu sur le sol français depuis 2015. Ce second article est dédié au premier attentat de la vague de terrorisme qu’a connu la France celui contre le journal Charlie Hebdo.
Dans un contexte de tensions politico-religieuses la France a souvent été menacée de part des groupes terroristes islamistes. Charlie Hebdo faisait particulièrement l’objet de menaces car, le journal prônait une ligne ouvertement critique de la religion et des religieux. En 2011, lorsque le journal critiqua la victoire du parti Ennahdha en Tunisie, le siège fut ravagé par un incendie criminel provoqué par le jet de cocktails Molotov. Loin de décourager la rédaction de Charlie Hebdo, puisque 2 ans plus tard le journal publie une bande dessinée dans laquelle la vie du prophète de l’Islam est racontée.
Le 7 janvier à 10h30 comme tous les mercredis, les journalistes se réunissent pour la conférence de rédactions. Les frères Chérif et Saïd Kouachi rentrent dans les locaux une heure après le début de la réunion. Armés de Ak-47, les deux terroristes feront 12 morts et 11 blessés, une partie des journalistes de Charlie Hebdo, un opérateur de la société Sodexo, et deux policiers en charge de la protection du journal. Les deux tueurs prendront la fuite suite à leur attentat.
Ce n’est que 2 jours plus tard, après d’intenses recherches, le 9 janvier peu avant 18h00, que les terroristes acculés dans une usine à Dammartin-en-Goële seront neutralisés par le GIGN et le RAID.
Un effroi mondial
Bien que la ligne de Charlie Hebdo soit considérée par beaucoup comme étant sulfureuse, cette attentat a provoqué émoi mondial. Le hashtag #jesuisCharlie apparaît rapidement sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes se réunissent spontanément à travers la France et dans le monde. Les principales figures du monde religieux se sont réunis pour : »dénoncer la cruauté et la violence aveugle, et qui défend la liberté d’expression, tout en appelant à une information respectueuse des religions et de leurs adeptes ». Comme ultime pied de nez aux intégristes religieux, la semaine suivant l’attaque terroriste le journal publiera en une, la caricature de Mahomet disant : »C’est dur d’être aimé par des cons«