Dans un Stade Bollaert en fusion, l’Olympique de Marseille s’est incliné face à Lens (2-1) dans ce choc de la 34e journée de Ligue 1. Bousculés par les Olympiens en première mi-temps, qui ont été victime d’une erreur d’arbitrage sur le but refusé d’Alexis Sanchez (8e ), les Lensois ont obtenu la victoire grâce à Seko Fofana (42e) et Loïs Openda (60e). Le club artésien avec ce succès fait un grand pas vers la qualification directe pour la Ligue des champions. Au classement, le RC Lens reprend la place de dauphin à l’OM à quatre journées de la fin de la saison.
Tops :
Valentin Rongier :
Le capitaine marseillais a encore une fois été l’auteur d’une prestation XXL. Il a su apporter le danger offensivement en première période. Généreux et exemplaire, l’ancien Nantais a beaucoup donné pour compenser les absences de ses partenaires. C’est lui qui a délivré la passe décisive pour Payet sur la réduction du score (88e).
L’entrée de Dimitri Payet :
Entré assez tardivement (76e) à la place de Ruslan Malinovskyi, qui était loin de son meilleur niveau. Le Réunionnais a amené une réelle intensité et a initié la révolte de son équipe en fin de rencontre. Précis dans ses passes et ses orientations, l’attaquant l’a aussi été devant le but en réduisant l’écart dans les dernières minutes (88e). Largement au-dessus techniquement son entrée à fait énormément de bien à l’OM. De quoi le revoir plus souvent sur le terrain, lui qui n’a disputé qu’une heure de jeu depuis février ?
Dans le dur face aux gros :
Flops :
Clément Turpin et la VAR :
Encore une fois Clément Turpin a été l’auteur d’une décision assez litigieuse. 8ème minute de jeu, Sanchez presse Danso et profite d’un mauvais contrôle du défenseur qui tombe à cause du pressing du Chilien, pour lui prendre le ballon et tromper Brice Samba. Une entame de match parfaite pour l’Olympique de Marseille qui va se transformer en tournant du match. Clément Turpin, qui a d’abord considéré la réalisation comme valide, est rappelé à l’ordre par la VAR. L’officiel après avoir jeté un très rapide coup d’œil décide d’annuler le but. Une décision largement contestable tant la faute est inexistante. Un fait de jeu qui a complètement modifié le scénario du match et qui confirme un peu plus l’histoire d’amour entre Clément Turpin et l’OM. Dans un match à fort enjeu, un appel de l’assistance vidéo sur une faute si peu évidente, alors que la VAR est censée corriger uniquement des erreurs manifestes, peut poser question.
Ruslan Malinovskyi :
Titulaire pour ce choc alors qu’il était régulièrement sur le banc ces dernières semaines, l’Ukrainien a été l’auteur d’une prestation dès plus médiocre. Présent dans l’engagement, le joueur l’a été en revanche beaucoup moins techniquement avec 13 pertes de balle. Le milieu de terrain a toujours été à contre-courant dans un match où il aurait pu apporter beaucoup plus à l’OM.
Les changements tardifs d’Igor Tudor :
Le Croate a encore une fois effectué un coaching tardif alors que les Olympiens étaient menés de deux buts et manquaient de créativité. Les bonnes entrées de Mattéo Guendouzi et Dimitri Payet plus le but du Réunionnais peuvent donner des regrets à Tudor, qui aurait pu effectuer ses changements plus tôt.
Les statistiques de la rencontre :
C.V
