Fos Provence Basket a fait le plein de victoires lors des deux dernières journées à Roanne (89-93) puis face au Mans vendredi dernier (71-68), deux matchs marqués par les « remontadas » fosséennes.
C’est l’un des soucis de ce groupe qui a tendance à être dans la réaction, à attendre de concéder un gros écart avant de donner sa pleine mesure. Ça a avait également été le cas à Bourg-en-Bresse (-16 à la pause) et face à Boulogne-Levallois (-21) pour deux revers d’un petit point à l’arrivée.
« C’est vrai que ça nous arrive très souvent. On attend d’être à -15 pour vraiment commencer à jouer. J’essaie de les rassurer, surtout que là , sur la phase retour, on est déjà à trois victoires. Le groupe avance, le collectif prend, on voit de bonnes choses. Il faut se sentir plus fort que ça », a expliqué le coach provençal, Rémy Valin.
Tenir le plus longtemps possible
A Dijon ce vendredi, les « Black&Yellow » n’auront certainement pas le luxe de se prendre de tels éclats. Face à une formation bien huilée, dotée de joueurs « historiques » comme le meneur David Holston, Chase Simon, Abdoulaye Loum, Gavin Ware ou encore Jacques Alingue, l’objectif sera donc de tenir le plus longtemps possible afin d’espérer avoir une chance d’être encore dans le match dans le dernier acte.
« Afficher ce même état d’esprit dès le début du match et ne pas attendre trois ou quatre minutes avant de s’y mettre », a poursuivi Milan Barbitch, précieux vendredi dernier face au Mans avec 21 points.
Déjà privés de RJ Nembhard et Shevon Thompson face aux Sarthois, les Fosséens ne devraient toujours pas être au complet, ce qui compliquera la tâche des hommes de Rémy Valin.
« On sera encore en sous-effectif. Aux blessures sont venus s’ajouter des malades cette semaine. Ce n’est pas l’idéal pour préparer un match. Il faudra encore faire preuve de résilience pour aller chercher un véritable exploit. C’est une mission commando, on partira dans cet esprit là », a ajouté Rémy Valin.
Romain DAVESNE
Dijon – Fos-sur-Mer
23e journée de Betclic Elite
Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy, ce vendredi à 20h30