Lundi 11 avril, soit un mois et demi après le début de la guerre en Ukraine et un jour après la réclamation de Zelensky pour de plus fortes sanctions envers la Russie, la banque française Société Générale annonce quitter le pays, par crainte de devoir s’affronter à des contre-sanctions.
Avec 12 000 employés, ce qui représentait 10 % des effectifs de la société, la filiale russe Rosbank de la Société Générale était un poids lourd du secteur financier russe : la Russie représentait le troisième marché au monde pour l’entreprise. Elle cède donc sa filiale à Interros, société russe d’investissement dirigée par deux milliardaires dont Vladimir Potanine, oligarque russe proche de Vladimir Poutine, président de la Russie.
La banque française a cessé ses activités en Russie sous la pression. L’impact de ce retrait s’élèverait à 3,1 milliards d’euros.