La colère gronde encore sourdement sur l’Ile de Beauté, et ce depuis maintenant le début du mois de mars. A quelques jours des élections présidentielles, le malaise est perceptible. Après l’enterrement d’Yvan Colonna le 25 mars, les nationalistes corses n’ont pas l’intention d’en rester là . Parmi eux, un certain nombre de jeunes, notamment étudiants, qui continuent de se rassembler.
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Pour un professeur d’université de Corte, les établissements universitaires sont des « nids à étudiants nationalistes » : « Certains professeurs encouragent la mobilisation, parfois la violence, il faut le dire », souligne-t-il. L’ouverture du cycle de discussion sur l’autonomie pourrait préciser les portes de sorties possibles.