A deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’a toujours pas « fait campagne » comme on l’entend traditionnellement. Tracts et selfies, mais aussi feu de questions des électeurs… Ce sont ses « fidèles » qui se mettent au travail, ne manquant pas de justifier l’absence du président par le contexte international. Jean Castex est l’une des cartes maîtresses d’Emmanuel Macron, et multiplie les déplacements « à la rencontre des Français ». Dans le camp du président-candidat, on voit aussi l’implication d’une ministre comme Roselyne Bachelot (Culture) : malgré ses 75 printemps, elle semble particulièrement bien se porter de courir pour le marathon présidentiel. Elle prévoie au moins deux réunions publiques par semaine, rien que ça.