Américains et Chinois ne lésinent pas sur les moyens pour mettre des milliers de satellites en orbite basse. Dans cette course pour la souveraineté en matière d’Internet haut débit, l’Europe n’a certainement pas intérêt à rester attentiste, car l’enjeu est de taille. Le président Emmanuel Macron se devait de parler de la nouvelle stratégie spatiale européenne, lors du sommet spatial qui se tenait à Toulouse les 16 et 17 février.
Le lancement d’une constellation permettrait de répondre à différents objectifs ; parmi ceux-là, réduire la fracture numérique au sein de l’UE ; permettre le maintien d’Internet en cas de problème (notamment de cyberattaque) ; protéger les données européennes ; accroître l’influence de l’Europe dans des zones (en Afrique principalement) où des puissances comme la Chine sont très présentes au niveau numérique. Le projet viserait une mise en service en 2024, pour un déploiement général vers 2028, et coûterait 6 milliards d’euros (répartis entre public et privé).