On ne sait plus bien dans quel camp est la balle. En marge du sommet du G20, qui s’est tenu à Rome les 30 et 31 octobre, Emmanuel Macron a échangé avec la presse, quelques heures après une « réunion de travail » avec le premier ministre britannique Boris Johnson.
« Si les Britanniques ne font aucun mouvement, de manière évidente les mesures prévues à partir du 2 novembre devront se mettre en place car ce sera une fin de non-recevoir. » C’est-à -dire que Paris pourrait interdire le débarquement des cargaisons britanniques sur le sol français à partir de cette date.
D’un côté comme de l’autre, on évoque des « menaces ». La situation est plus que jamais délicate après la mise en application du Brexit. Par un accord, les pêcheurs européens sont censés pouvoir continuer à travailler dans certaines eaux britanniques, sous réserve de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Un nid à problèmes, et sans doute le premier d’une longue série.
Dans la journée du 1er novembre, la France a annoncé le report des mesures de rétorsion prévues. Une réunion entre les protagonistes se tiendra jeudi à Londres.