Hier, lors de la rencontre qui opposé la France à la Finlande, un prétendant direct à la qualification pour la coupe du monde 2022, les Bleus se sont imposés 2 à 0. Une victoire qui permet de redonner le sourire à un groupe qui était en perte de vitesse ces derniers temps et qui, observé de l’extérieur, ne reflétait pas la joie de vivre.
Le sélectionneur a peut-être trouvé la bonne formule en resituant Antoine Griezmann sous deux attaquants ; celui-ci a été l’auteur d’une grande prestation, disponibilité et générosité.  Sa complémentarité avec Karim Benzema saute aux yeux. Ce positionnement lui donne beaucoup plus de liberté, à l’image de Dimitri Payet à l’Olympique de Marseille. Ce sont des joueurs qui, pour exprimer tous leurs talents, doivent évoluer en électron libre. Cette proximité sur le terrain lui a permis de pouvoir réaliser du jeu combiné, associé pour cette rencontre à Martial, moins en vue que les deux précédents. Ce dernier offre tout de même une variété dans l’animation offensive de par son jeu dans la profondeur. Didier Deschamps ne peut travailler l’animation du jeu avec assiduité comme en club : le fait de mettre les joueurs dans leur poste de prédilection est déjà une bonne chose, car les automatismes se trouvent plus rapidement.
Plus de sérénité !
La défense à trois a permis de stabiliser une défense souvent en difficulté lors des dernières rencontres. Cela reste une solution qui pourra être utilisée en fonction des équipes que nous rencontrerons. Mais je doute que le sélectionneur reste dans cette configuration, car le retour de certains joueurs fera certainement évoluer le système de jeu vers un 4/4/2 soit à plat soit en losange ou encore un 4/2/3/1. Quoi qu’il en soit, nous ne voulons plus voir Griezmann sur un côté.
Prochaine échéance pour les Bleus les 13 et 16 novembre prochains face au Kazakhstan et à la Finlande.
Fabrice HUART