Dans la dernière ligne droite avant le premier tour des élections régionales, les Jeunes Républicains montrent leur soutien à Renaud Muselier. Fort de son bilan et avec une liste qui unit les compétences, Renaud Muselier compte bien être réélu. En face de lui, Thierry Mariani reste en bonne place dans les sondages. Le Méridional a pu interviewer Térence Festa, membre du bureau des Jeunes Républicains et Secrétaire Général de Cap sur l’avenir.
Le Méridional : Térence Festa, pourquoi soutenez-vous Renaud Muselier ?
Térence Festa : Je soutiens M. Renaud Muselier depuis quelques années déjà, et je le connais depuis plus longtemps encore. Les Français apprécient Renaud Muselier. Par son franc-parler, ses actions, ses missions et ses combats, il a su se faire une place dans le cœur de beaucoup. Je le soutiens car c’est avant tout un Républicain qui fait bouger les lignes. Lui et son équipe ont su insuffler une nouvelle dynamique au sein de notre région. Il n’y a qu’à voir le travail colossal qui a été effectué. Que ce soit pour les lycées, pour les transports, pour l’environnement (avec plus d’1 million d’arbres plantés dans notre région), pour la préservation des sites historiques ainsi que les aides pour les entreprises locales touchées sévèrement par la crise sanitaire. Le bilan est très bon et il est nécessaire de le souligner.
LM : Quelles sont vos missions dans cette campagne ?
TF : Pour ma part, dans cette campagne, en tant qu’élu de circonscription chez les Jeunes Républicains dans les 2ème et 3ème arrondissements, j’ai participé à plusieurs actions menées par M. Ludovic Perney. Nous avons effectué des missions classiques comme du tractage au sein de Marseille et dans plusieurs communes voisines ainsi que du collage d’affiche. Nous sommes allés à la rencontre de sympathisants ainsi que de personnes aux idées différentes pour échanger, et faire passer le message qui est le nôtre : Notre région d’abord ! Je suis très actif sur les réseaux sociaux également, afin de promouvoir les actions menées par notre président de région.
LM : Dans cette dernière ligne droite, quel est votre avis sur le résultat des élections régionales ?
TF : Il est encore trop tôt pour se prêter aux jeux des pronostics. Mais au vu du débat télévisé de la semaine dernière, du fait que M. Mariani soit dans le trouble concernant son affaire de domiciliation et son programme qui n’est pas clair, j’estime pour ma part que la balance penche en faveur de M. Muselier. J’ai l’intime conviction que Renaud Muselier sera devant Thierry Mariani et ce dès le 20 juin.
LM : Cette élection n’est-elle pas une répétition générale de la présidentielle ?
TF : Les élections présidentielles arrivent à grand pas en effet. Mais on sait très bien que pour le moment rien n’est figé et bien défini à l’avance. Cela me semble un peu prématuré de comparer des élections régionales à des élections comme les présidentielles. En tout cas il est vrai que les scores des votes en faveur de l’extrême-droite sont de plus en plus élevés. Mais de là à rafler la mise et à s’installer confortablement au pouvoir…
LM : Pensez-vous que les électeurs historiques des Républicains vont voter pour Thierry Mariani ?
TF : Certains électeurs historiques des Républicains peuvent en effet voter pour M. Mariani, mais je pense que beaucoup d’entre eux ne le feront pas. Quand on est affilié LR on le reste. La force de Renaud Muselier, c’est d’être présent sur le terrain au quotidien, dans sa campagne comme dans ses fonctions.
LM : Thierry Mariani a été ministre de Sarkozy. Renaud Muselier lui aussi est sarkozyste. Y a-t-il vraiment une différence fondamentale entre les deux ?
TF : Il est vrai que les deux personnages ont des liens forts avec Nicolas Sarkozy. Mais Thierry Mariani, lui, a retourné sa veste. Il a senti le vent tourner et a préféré représenter un parti pour lequel il n’a guère d’affection, simplement par opportunisme. Notre président de région est bien plus inspiré et reconnu de ses pairs par son travail titanesque au quotidien pour nos concitoyens; là où Thierry Mariani essaye de surfer sur une vague, sans avoir les mêmes connaissances du terrain. Ils sont fondamentalement différents.
LM : Croyez-vous à un vote utile de l’électorat de gauche au second tour, qui pourrait faire gagner Renaud Muselier même en cas de triangulaire ?
TF : La gauche il est vrai pourrait faire pencher la balance favorablement; mais nous n’en sommes pas à ce stade. Le premier tour n’ayant pas eu lieu il est beaucoup trop tôt pour parler d’alliance ou de quoi que ce soit à ce niveau-là.
LM : Que pourriez-vous dire aux jeunes pour les inciter à aller voter ?
TF : Tout d’abord, que c’est de leur devoir de citoyen ! Cela concerne leur avenir au quotidien. On ne peut pas s’abstenir de voter si l’on cherche le meilleur pour sa région. Les jeunes doivent prendre conscience que c’est à leur échelle que l’on peut d’ores et déjà faire bouger les choses et que voter est très important. Encore plus à l’échelle régionale.
Propos recueillis par Charlie SALVIGNOL