Une étude récemment réalisée par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) souligne une augmentation du pourcentage des citoyens européens adhérant aux « valeurs de la droite » (l’analyse porte sur la France, l’Allemagne et l’Italie; et le Royaume-Uni.) L’étude rapporte qu’« en moyenne, dans les quatre démocraties étudiées, 39 % des répondants s’autopositionnent à droite (entre 6 et 10 sur l’échelle), 27 % à gauche (entre 0 et 4) et 20 % au centre (5). »
Les Français ne font pas exception dans le paysage. Même si la notion de « droite » reste très large, il apparaît qu’en cinq ans, la part des Français se déclarant comme tels est passée de 33% (2017) à 38% (2021). La considération des valeurs de droite passe notamment par l’étude du nationalisme via la question identitaire, du libéralisme économique et du libéralisme politique indexé à l’individualisme. La part de citoyens se disant « de gauche » est restée la même ces dernières années (avoisinant les 25%).
Cette étude est particulièrement intéressante à un an des élections présidentielles françaises. Elle veut « contribuer à une meilleure appréhension des ressorts de l’inclinaison à droite qui semble s’opérer au sein de l’opinion dans quatre grandes démocraties européennes. »