Martine Vassal : non à l’aventure, oui à l’avenir

L’interview que Martine Vassal a accordée au « Méridional » est sans la moindre ambiguïté (voir la vidéo ci-jointe).
Elle ne mâche pas ses mots et appelle les électeurs à la raison : ce sera elle ou le chaos.
L’aventure ou l’avenir.

Martine Vassal nous a paru droite dans ses bottines. Si elle a refusé de débattre avec ses adversaires au premier tour, c’est simplement parce qu’elle sait qu’un débat entre dix personnes se transforme vite en brouhaha inaudible, chacun défendant âprement son bout de gras dans la confusion générale. Aujourd’hui, en revanche, elle se déclare prête à confronter sa vision de Marseille avec celle de l’étrange « Printemps marseillais », une appellation très verdure-rossignol qui masque en réalité un attelage hétéroclite formé par la France Insoumise de Mélenchon, le parti communiste, Europe Ecologie les Verts, des collectifs anarchistes, le Parti Pirate, la CGT et les éternels recyclés du parti socialiste.

C’est Mme Michèle Rubirola, princesse du bric-à-brac, qui refuse aujourd’hui le débat qu’elle appelait de ses vœux au premier tour. Souvent femme varie, et bien fol qui s’y fie…Toujours est-il que de nombreux citoyens ignorent le contenu du programme du duo « Rubirolenchon » et ils aimeraient en savoir davantage. Peut-être leurs objectifs délirants dessilleraient-ils les yeux des abstentionnistes du premier tour ? On sait en effet aujourd’hui que « Rubirolenchon » veut transformer la ville en capitale européenne des migrants et y développer à fond la caisse le logement social, surtout dans les quartiers sud. On sait aussi que ce couple qui avance masqué veut faire de Marseille un « laboratoire » du mélangisme, de l’idéologie diversitaire, de l’assistanat et du tout permis.

Est-ce pour dissimuler au public ces billevesées qu’il préfère surfer sur la vague du premier tour ?  Je ne parle même pas de l’augmentation drastique des impôts pour doubler la capacité d’accueil des transports en commun, ni des salles de shoot destinées aux drogués et parsemées dans divers quartiers, ni de l’arrêt du financement des écoles privées et de l’émasculation de la police municipale.

Il est probable que si les Marseillais étaient mis au courant de ces objectifs fantasmagoriques, ils réfléchiraient à deux fois avant de rosir, de verdir ou de rougir leur bulletin de vote. Le choix du 28 juin est d’autant plus décisif que la coalition brinquebalante de « Rubirolenchon » va voler en éclats dès le lendemain du scrutin. Non seulement parce qu’elle s’est déjà écharpée avant de sceller un accord de fortune mais parce que la mine réjouie qu’ils affichent n’est qu’un consensus de façade : ils ne sont d’accord sur rien en réalité et leurs divergences éclateront forcément au grand jour.

Au-delà des mimiques de circonstance et du traditionnel slogan « tous ensemble, tous ensemble, tous… » le vernis de l’union va craquer et c’est Marseille qui restera en carafe. La ville ne saurait se satisfaire d’un duo de zorros masqués qui avancent en tapinois pour s’approprier le pouvoir, rançon d’un long confinement depuis 1968. Jean-Claude Gaudin a mis en garde l’électorat contre les polémiques stériles qui « détournent les électeurs du véritable enjeu ». Et il a réaffirmé son soutien à Martine Vassal qui « incarne le mieux l’avenir de Marseille par sa volonté, son dynamisme et son expérience ».

Le choix est clair : ce sera l’aventure ou l’avenir, la révolution ou la progression. C’est Martine Vassal qui sera désormais la porte-drapeau de l’adage maintes fois formulé par Renaud Muselier : « ni système, ni extrêmes. Servir sans se servir ». Faites donc le bon choix amis marseillais !