
Organisée par la Société nautique de Marseille, la 59e édition de la Semaine nautique internationale de la Méditerranée (Snim) se déroule du 18 au 21 avril au large de la cité phocéenne. Plus de cent équipages sont au départ.
C’est un événement sportif majeur et emblématique du week-end de Pâques à Marseille. La Semaine internationale de la Méditerranée, plus communément et facilement appelée Snim selon son acronyme, va encore égayer la rade durant quatre jours.
Véritable grand-messe pour tous les passionnés de voile, la 59e édition se déroule du 18 au 21 avril, en fonction de la météo et sur deux ronds de régate – une en rade nord, l’autre au sud -, avec point de ralliement quai de Rive-Neuve, sur le Vieux-Port.
Plus de cent équipages seront au départ de l’épreuve phare de la Société nautique de Marseille, fondée en 1887 et présidée par Henri Escojido depuis quatre ans. Elle est ouverte aux monocoques jaugés IRC (ou disposant d’un certificat SER) comme aux monotypes.
Objectif : arriver avant la nuit
Pour certaines catégories (IRC 0, 1, 2, 3 Solos et Duos), engagées dans le parcours long, le but sera simple : arriver avant la nuit. Toute la journée, ces voiliers se challengeront au large de Marseille, dans cette rade devenue olympique l’été dernier, ce qui n’a fait que renforcer sa réputation – loin d’être usurpée et à peine chauvine – de plus belle rade du monde.
Pour la petite histoire, la marina du Roucas blanc, reconstruite en intégralité pour les Jeux olympiques 2024, a été récemment baptisée base nautique Florence-Arthaud. Le dernier bateau, le Largade, de cette navigatrice d’exception disparue en mars 2015, est toujours hébergé par la Nautique.
Kito de Pavant, un parrain de retour 50 ans après sa première participation
Pour cette 59e édition, la Snim a confié le rôle de parrain à un autre loup des mers : Kito de Pavant. Le skipper gardois ancré à Port-Camargue, a sillonné tous les océans du monde et participé aux plus grandes courses au large : trois Vendée Globe, quatre Route du Rhum, huit solitaires du Figaro, douze Transat Jacques Vabre.
À 64 ans, il va se muer en équipier de luxe à bord d’un grand IRC. Comme une plongée immersive dans sa propre histoire. Kito de Pavant conserve des « souvenirs émus » de sa première participation à la Snim, alors ado, en Super Arlequin : « Je devais avoir 15 ans ». Il y est revenu dans les années 80 en Micro, ces tout petits voiliers de 5,50 m.

L’ambiance à terre comme fondement
Pour la première fois, une flotte de cinq Sun Fast 30 One Design sera en lice, avec notamment le Marseillais Christopher Pratt et le Varois Robin Follin à leur bord.
Du vent « mais pas trop » souhaite Kito de Pavant, des bords, de la compétition, des images magnifiant la cité phocéenne et la mer Méditerranée, et peut-être aussi de la pluie… L’épreuve promet d’être riche en spectacle.
Mais le ciment de la Snim reste, de manière unanime, l’ambiance et la convivialité à terre. Avec des « troisièmes mi-temps » toujours enfiévrées, façon Pirate des Caraïbes.
B.G.
Le programme (soumis à l’évolution des conditions météo).
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