À Lambesc, le « petit stade » a changé de nom mais pas de passion : Jean-Pierre Papin y a reçu un hommage à la hauteur de sa légende. Le Ballon d’or 1991, ému, a inauguré lui-même ce terrain qui portera désormais son nom, sous les yeux de générations conquises.
Une légende ne meurt jamais. Par ses accomplissements, elle marque son temps, traverse les époques et se transmet de génération en génération. Jean-Pierre Papin est définitivement de cette trempe-là .
Ce jeudi, l’ancien buteur de 61 ans, élu Olympien du XXe siècle (joueur à l’OM entre 1986 et 1992), était à Lambesc pour inaugurer un stade à son nom. Près de 200 personnes n’auraient manqué pour rien au monde l’opportunité d’approcher le Ballon d’or 91.
Même s’ils ne l’ont jamais vu jouer, les minots ne tenaient pas en place dès qu’ils ont aperçu « JPP », actuel entraîneur de l’équipe réserve de l’Olympique de Marseille.
Jeunes et moins jeunes ont savouré
Les dédicaces sur les t-shirts et les selfies se sont enchaînés dans une joyeuse cohue, alors que leurs pères et grands-pères profitaient de l’instant, se remémorant sans doute les « papinades » gravées dans leurs souvenirs.
À la tribune, Jean-Pierre Papin n’a pas caché son émotion, lors de l’inauguration officielle en présence de la présidente du Département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, et du maire de Lambesc, Bernard Ramond.
Un nouveau stade « JPP » après Châteauneuf-le-Rouge et Forcalquier
Jusqu’ici appelé « petit stade », le terrain de Lambesc – avec sa piste d’athlétisme – a profité de l’investissement du Département (à hauteur de 275 000 euros, soit plus de 50%), qui a également permis la création de nouvelles installations, tel qu’un équipement polyvalent à haute valeur environnementale qui comprend une salle de spectacles et un dojo multisports, sans oublier la réfection du skatepark.
Symbole de la légende vivante qu’il incarne, Jean-Pierre Papin n’en était pas à sa première. Au moins six stades portent déjà le nom du natif de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) : Lesquin et Marly (Nord), Gonesse (Val-d’Oise), Soissons (Aisne), mais aussi, plus près de nous, Châteauneuf-le-Rouge et Forcalquier (depuis novembre dernier).
De quoi faire vivre encore longtemps la légende de Jean-Pierre Papin.
B.G.