JOP 2030 – Edgar Grospiron sera le président du comité d’organisation des Alpes françaises

Grospiron JO 2030
Capture d'écran Youtube France TV

Déjà à la tête d’Annecy 2018, battu par Pyeongchang, le champion olympique de ski de bosses 92 Edgar Grospiron prendra, ce mardi 18 février, la tête du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2030 en France.

Plus de six mois après avoir « gagné Â» les Jeux olympiques et paralympiques 2030, les Alpes françaises ont enfin trouvé un terrain d’entente pour désigner leur président du comité d’organisation.

Alors que le favori, Martin Fourcade, a décliné l’offre  le 3 février dernier, c’est Edgar Grospiron qui sera l’heureux élu. Pas vraiment dans la course jusque-là, le premier champion olympique de ski de bosses (1992 à Tignes) va finalement coiffer au poteau ceux qui avaient déposé leur CV et leur lettre de motivation en amont : Vincent Jay (biathlon), Marie Martinod (ski acrobatique), mais aussi Nathalie Nathalie Péchalat (patinage artistique), Jean-Luc Crétier (ski alpin) et l’ancien journaliste Gérard Holtz.

Déjà porteur de la candidature d’Annecy pour 2018, battue à plate courture par les Coréens de Pyeongchang, Edgar Grospiron (55 ans) fait consensus auprès de ce que la presse qualifie de « groupe des cinq Â», à savoir les deux régions concernées (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes), le ministère des Sports, les comités olympiques et paralympiques français.

« Je suis là pour le projet et l’aventure collective »

Grospiron sera officiellement nommé ce mardi 18 février, à Lyon. « C’est un défi très ambitieux, et c’est ce qui me motive. Je ne ferai pas de politique, je suis là pour le projet et l’aventure collective qu’il implique », avait-il écrit dans sa lettre de motivation adressée au président du mouvement olympique.

Dans un communiqué commun, ce « gorupe des 5 Â», explique que « cette proposition, qui a fait consensus, est l’aboutissement d’un processus de sélection ouvert et objectif dans le cadre duquel les candidatures ont été examinées au regard de l’exigence d’éthique, d’intégrité et de sobriété, ainsi que sur la base des critères suivants » : 

  • l’appartenance au mouvement sportif et la capacité à fédérer les acteurs ;
  • la capacité à promouvoir et incarner le projet Alpes Françaises 2030 et ses valeurs, un projet sobre et durable ; 
  • le leadership, la capacité à animer un collectif et à créer un consensus ; 
  • la motivation, l’engagement et la disponibilité.

SUR LE MÊME SUJET