Grand entretien – Renaud Muselier : « Il faut une coalition forte pour gagner Marseille »

Renaud Muselier, président de la Région Sud. © Alain Robert

Renaud Muselier, président de la Région Sud, décrypte pour Le Méridional les enjeux budgétaires de 2025, le rapport de force à Marseille et les municipales à venir. Il défend une coalition de la droite et du centre et étrille la gestion municipale, tout en excluant toute alliance avec l’extrême droite.

C’est un entretien où le président (Renaissance) de la région Sud est cash. À un peu plus d’un an des municipales, Renaud Muselier pose ses pions, sans encore bouger son cavalier. Il parle d’un « bloc central » capable de l’emporter, balance quelques scuds sur la mairie actuelle, démonte l’idée d’une alliance avec l’extrême droite, et assume sa stratégie de coalition.

Pas candidat, mais prêt si nécessaire. Pas pressé, mais en veille stratégique. Pas dans la polémique, mais pas dupe non plus. Entre sa vision des finances régionales, son regard sur les infrastructures et ses ambitions pour Marseille, Renaud Muselier déroule une partition où tout est dit sans être encore joué.

Le budget 2025 de la Région a été voté en décembre, mais l’incertitude nationale pèse encore. Quelles répercussions sur les finances régionales ?

Les Régions de France avons pris une position collective dès octobre 2024. Même si nous contestons l’état des lieux des finances publiques et souhaitons savoir ce qui s’est passé, nous avons décidé de contribuer au redressement de ces finances, tout en rappelant que les collectivités territoriales, notamment les régions, ne sont pas responsables de la dérive des comptes publics.

Nous avons donc adopté une démarche claire dès janvier. Plutôt que d’attendre un budget national, qui arrive tardivement et impacte les comptes publics des collectivités, entraînant des votes budgétaires en mars ou avril, nous avons décidé d’annoncer dès janvier les moyens financiers à disposition. Cela permet à nos interlocuteurs – qu’ils soient publics, privés, associatifs ou syndicaux – de connaître leurs budgets et de s’organiser en conséquence.

Quelles sont vos priorités budgétaires pour 2025 ?

Nos priorités sont claires et alignées sur nos compétences légales : les lycées, que nous maintenons ouverts et fonctionnels, les transports, que nous continuons à financer, l’économie, qui reste un domaine clé, et l’agriculture, durement touchée depuis deux ans, faute de réponses nationales.

Nous mobilisons également des fonds européens, les contrats de plan État-Région et des investissements liés aux Jeux olympiques (2030), pour un total de près de cinq milliards d’euros. Ces ressources nous permettent d’offrir des perspectives et de garantir nos priorités.

Contrairement à la Région, la Ville de Marseille, le Département et la Métropole n’ont pas réduit leurs budgets, ce qui vous a valu des critiques. Que répondez-vous ?

Ils font leurs choix, et je ne porte pas de jugement là-dessus. En revanche, sans faire de politique politicienne, s’agissant de la Ville, son budget a été retoqué par le tribunal administratif à deux reprises. Alors, avant de donner des leçons, il serait bon de déposer des budgets validés.

Renaud Muselier – © Alain Robert

Justement, comment jugez-vous l’action municipale actuelle ?

Je ne veux pas entrer dans une polémique supplémentaire. Dans un contexte de désordre mondial, européen et national, ajouter du chaos local ne m’intéresse pas.

Cela étant dit, je constate que plusieurs budgets ont été retoqués, que plusieurs directeurs généraux ont été remplacés, que la Ville ne construit pas assez de logements sociaux au point d’être reprise par le préfet (Mirmand) [en 2023, la préfecture a engagé une procédure contre la Ville de Marseille pour n’avoir pas rempli ses objectifs en matière de constructions de logements sociaux, ndlr], et qu’il y a des tensions avec le monde de la culture (Pagnol, Toursky…).

La Cour des comptes souligne aussi que moins de 2% des fonds européens disponibles ont été consommés. Ce n’est pas moi qui le dis, mais c’est un constat administratif du mauvais fonctionnement de la Ville.

Pour les municipales, vous avez choisi de vous présenter, « si nécessaire », dans le 6e-8e. Pourquoi ce secteur et pas un autre plus disputé ?

Vous avez bien noté le « si nécessaire », c’est important. Une campagne électorale exige un diagnostic, la constitution d’une équipe, une méthode, un calendrier et une incarnation.

Pourquoi le 6e et le 8e arrondissements ? Parce que c’est un secteur historiquement ancré à droite, où j’habite, où j’ai toujours été actif et où j’ai une vraie légitimité. Benoît Payan (maire DVD), lui, a été élu dans le 2e-3e, mais ira-t-il se représenter là-bas ? Moi, je reste cohérent avec mon ancrage.

Bien sûr, le maire sortant va se battre pour rester, mais il n’a jamais vraiment été « entrant » non plus.

© Alain Robert

Dans la coalition de la droite et du centre que vous construisez, certains plaident pour désigner rapidement un leader, d’autres pour d’abord structurer un projet. Quelle est votre position ?

Même en étant sortant à la Région, lorsque je me suis présenté (en 2021), cela n’a pas été simple. J’ai souffert pour y arriver, même avec ma propre famille politique [ex-LR] et pour avoir LaRem avec moi.

À l’époque, beaucoup n’ont pas accepté ma stratégie. Pourtant, avec le temps, j’ai eu raison avant tout le monde. Pour faire fonctionner le pays, il faut s’entendre entre gens raisonnables. Mais faire s’entendre tout le monde, ce n’est pas toujours évident. Donc je m’y attelle doucement. Il y a un certain écho favorable à cette démarche. N’ayons pas peur.

Quel est le bon timing alors ?

C’est un paradoxe. D’un côté, on est pressés par le calendrier de mars 2026. De l’autre, il y a un flou national qui empêche de se positionner trop tôt. Actuellement, chacun avance ses pions. À gauche, Bompard (député LFI) travaille avec les Verts et les Communistes, Payan est dans une autre dynamique. À l’extrême droite, Allisio tente d’effacer l’image du Rassemblement National. C’est le jeu électoral classique.

Mais que se passera-t-il si le gouvernement tombe en mars ? Si le budget est rejeté en juin ? Les Français seront-ils préoccupés par les municipales dans un tel contexte ? Je pense pas !

Vous insistez sur le bloc central. Quelle est votre vision pour construire une coalition capable de gagner ?

Il y a un socle central qui existe et qui peut l’emporter s’il s’organise intelligemment. Chaque élection est différente. Ici, je dis à mes amis : ne vous laissez pas influencer par les sondages. Un sondage sur une ville, ce n’est pas la même chose que sur des secteurs. Bien sûr, le maire sortant va se battre pour rester, mais il n’a jamais vraiment été « entrant » non plus.

Regardez les projections des dernières législatives et européennes par secteurs : il y a trois forces en position de gagner et une qui ne peut pas. Nous terminons premiers ou seconds dans quatre secteurs, comme LFI et le RN. Benoît Payan finit deuxième dans deux secteurs et troisième ailleurs. Monsieur Payan peut décider de s’allier avec un autre groupe et accepter d’être premier adjoint de Delogu, ça pourrait être une hypothèse. Mais honnêtement, je n’y crois pas. Cela montre que pour nous la partie est jouable.

Vous pensez pouvoir rassembler cette fois-ci ?

C’est comme le lait sur le feu : il faut surveiller pour que ça ne déborde pas, garder la bonne température. C’est une alchimie à tenir. Avec Martine Vassal et les différentes familles politiques, on y travaille activement.

Les investitures restent entre les mains des appareils nationaux. Il faut donc convaincre LR, l’UDI, le Nouveau Centre, le MoDem et Renaissance que notre stratégie locale est la bonne. Ce n’est pas gagné d’avance, mais c’est indispensable.

Hors des partis, point de salut. On peut se passer d’un étendard officiel, mais les électeurs veulent savoir à qui ils ont affaire.

Les investitures des partis sont-elles encore un passage obligé pour gagner une municipale ?

Regardez le Nouveau Front Populaire aux législatives : le PS s’y est enfermé, coincé entre LFI et ce qu’il reste de son propre parti. Chacun tente de sauver ses intérêts.

Hors des partis, point de salut. On peut se passer d’un étendard officiel, mais les électeurs veulent savoir à qui ils ont affaire.

Le député RN Franck Allisio vous a tendu la main pour les municipales. Lors de vos vœux, vous avez ironisé avec un « C’est sympa ». Votre opposition à l’extrême droite est pourtant de longue date. Ne faut-il pas être plus explicite ?

Mon parcours parle pour moi. Toute ma vie, j’ai combattu l’extrême droite, et ce n’est pas maintenant que ça va changer. Leur main tendue, c’est de la stratégie. Dans l’hémicycle, ils sont toujours contre moi, et quand ils essaient de mordre, je leur casse les dents.

Ce jeu politique, où certains cherchent à brouiller les lignes pour semer le doute ou créer un flou stratégique, ne m’intéresse pas. Je me permets de rappeler que, la dernière fois, quand certains pensaient que tout était perdu pour moi, ils ont finalement pris un « 57 dans la tête » (contre 42,7% pour Thierry Mariani). Ils étaient déjà en train de fêter leur victoire… et ils sont rentrés chez eux. Voilà.

Le président de la Région Sud, Renaud Muselier lors de la cérémonie de voeux à la presse 2025 / © Alain Robert

Si vous remportez le 6e-8e, envisageriez-vous de briguer la mairie de Marseille ?

Je suis bien à la Région. J’ai clarifié une situation ambiguë, et c’est tout. Vous faites des hypothèses, mais je ne suis pas obligé de vous suivre. Je vous donne les chiffres et la réalité du terrain : trois groupes peuvent gagner, mais celui du maire sortant est en position de perdre.

Pourriez-vous faire un pacte de second tour avec la gauche pour battre l’extrême droite ?

Il faut rappeler un principe simple : pour réussir un second tour, il faut déjà réussir le premier. Certains veulent penser au second avant même d’avoir consolidé le premier. J’ai mené 17 élections, j’en ai gagné 14 en mon nom. Ceux qui n’ont jamais mené de campagne sur leur nom devraient peut-être revoir leur méthode.

Depuis la dissolution, regrettez-vous d’avoir rejoint Renaissance ?

Non, je ne regrette rien. Je ne suis pas opportuniste. Je suis un homme de droite, dans Renaissance, et je l’assume. Si mes amis de LR avaient été moins obtus vis-à-vis de Renaissance, et vice versa, nous n’aurions pas ce désordre politique national. L’anticipation a son utilité, et je l’ai toujours dit.

Je ne suis pas opportuniste. Je suis un homme de droite, dans Renaissance, et je l’assume.

© Alain Robert

La zone industrielle de Fos est un enjeu stratégique pour la France et l’Europe. Pour structurer son développement, faut-il créer un véhicule juridique comme une Opération d’intérêt national (OIN) ou un Groupement d’intérêt public (GIP) ? Quelle est votre préférence ?

EDF et des experts comme Laurence Tubiana, architecte de la COP21, voient en cette zone le premier pôle européen de réindustrialisation décarbonée. Faut-il pour autant un véhicule juridique ? Je n’en suis pas convaincu. Ces structures, je m’en méfie toujours : qui les pilote, avec qui et comment ? Nous avons déjà un préfet dédié à la réindustrialisation, laissons-le faire son travail et donnons-lui les moyens d’avancer.

Le Grand port maritime couvre un territoire immense et dépend directement de l’État. Plutôt que d’empiler les structures, je préfère que l’État facilite les implantations, mobilise les financements européens et accélère des projets clés comme les lignes à haute tension.

Localement, il faut s’assurer que chaque projet génère de l’emploi en concertation avec les maires et les syndicats. L’enjeu, c’est l’ambition et la cohérence, sans doublons administratifs.

J’ai récemment rencontré le préfet de région : les moyens financiers existent, mais trop souvent ces projets restent bloqués. Nous avons pourtant la capacité d’avancer, sans alourdir le système. Des projets comme Carbon, la ligne à haute tension, Airbus Hélicoptères, Stratobus, ou encore GravitHy n’ont pas besoin d’un énième « véhicule juridique » pour aboutir. Ce qu’il faut, c’est une volonté politique forte et efficace.

On veut réindustrialiser, on a les terrains, on veut décarboner, et on peut créer 10 000 emplois. Mais pour ça, il faut de l’énergie, c’est aussi simple que ça.

Compte tenu du contexte politique actuel, certains projets comme Carbon sont-il menacés ?

Le problème reste le même : l’argent de Bercy. Ils sont engagés, mais ils subissent une pression phénoménale. Et le débat revient sans cesse : « Pourquoi fabriquer ici alors que les Chinois cassent les prix ? ». Mais on ne peut pas vouloir la réindustrialisation et, en même temps, ne pas investir sous prétexte que la concurrence est rude.

Si on ne soutient pas nos industries stratégiques, elles ne pourront jamais exister. Ces choix politiques sont difficiles à prendre, d’autant que nos interlocuteurs changent sans cesse. À chaque fois, il faut recommencer à expliquer pourquoi c’est indispensable.

Le projet Carbon, à ce stade, est maintenu. Il a été validé par le précédent gouvernement, mais comme le budget national n’est pas encore voté, cela crée une instabilité.

Êtes-vous favorable à l’instauration d’un péage pour les poids lourds sur l’axe de Fos, comme le préconise l’État ?

J’ai toujours eu un problème avec les impôts et les taxes inutiles, c’est une constante de mon engagement politique. Je ne suis pas favorable aux impôts supplémentaires.

Mais là où je nuance, c’est que je ne suis pas d’accord pour que certaines entreprises utilisent nos routes gratuitement, polluent nos villes et abîment nos infrastructures sans jamais contribuer à leur entretien. Il faut donc trouver un équilibre : faciliter la logistique sans transformer nos routes en autoroutes commerciales gratuites.

Vous défendez également la ligne électrique à Très haute tension (THT) (400 000 volts) entre Jonquières-Saint-Vincent (Gard) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) malgré les oppositions locales…

On veut réindustrialiser, on a les terrains, on veut décarboner, et on peut créer 10 000 emplois. Mais pour ça, il faut de l’énergie, c’est aussi simple que ça.

Le problème, c’est qu’on entend toujours le même discours : « Oui, on veut plus d’électricité, oui, on veut la décarbonation, mais surtout pas de ligne électrique !’ » Eh bien, ça ne marche pas comme ça. Soit on accepte l’infrastructure et les emplois qui vont avec, soit on refuse tout et on ne fait rien. C’est un manque de vision de la part de certains élus.

Concernant l’axe Rhône – Saône, vous vous inscrivez pleinement dans cette vision ?

Cette vision est juste et méritée. La liaison ferroviaire sur cet axe aurait dû exister depuis longtemps. À l’époque, en 1993, Dominique Voynet (Les Verts) et Michel Vauzelle (ancien président PS de région) avaient bloqué le projet. J’étais jeune parlementaire et j’avais voté contre cette décision.

Si cette infrastructure avait été validée à l’époque, nous l’aurions aujourd’hui. Nous avons besoin de la liaison hydrogène et de zones industrielles décarbonées, comme celles connectées à Manosque. Les attentes de la population ont évolué : tout le monde veut moins de camions, mais personne ne veut toucher aux berges du Rhône.

Et pendant que nous hésitons, d’autres pays européens avancent plus vite que nous et captent les financements de l’Union européenne. C’est toujours la même histoire : celui qui boucle son dossier en premier récupère les fonds.

Le projet de réutilisation des rejets d’eau douce d’EDF dans l’étang de Berre avance-t-il ?

Autour de l’étang de Berre, deux enjeux majeurs se posent. Le problème est simple : nous sommes dans une région qui manque d’eau et, pourtant, nous rejetons chaque année 1,3 milliard de m³ en mer. On m’avait toujours expliqué que c’était impossible à changer. De l’autre, il faut concilier cette récupération avec la préservation de la faune et de la flore locales.

Nous avons mené un travail avec la préfecture et les acteurs locaux pour trouver une solution. L’objectif est clair : récupérer cette eau et la rediriger soit vers la plaine de la Crau, soit vers les industriels de Fos, qui en ont un besoin.

On nous disait que ce projet coûterait 1 à 2 milliards d’euros, ce qui paralysait toute avancée. Mais si l’on procède intelligemment, par étapes, en optimisant les infrastructures existantes, l’investissement peut être réduit à 200 millions d’euros sur plusieurs années. Ce n’est pas du tout la même chose.

Que répondez-vous aux incidents survenus au lycée Marseilleveyre ?

Nous avons été alertés immédiatement lors du blocus, et nous avons déployé notre garde régionale. J’ai vu des drapeaux palestiniens brandis à l’intérieur des lycées, ce que je n’accepte pas. On parle de propos racistes, d’un blocus, et à la sortie, on entend quoi ? Qu’il y a eu des antisémites, des anti-Israël avec des drapeaux palestiniens. Ce n’est pas acceptable.

En tant que citoyen et président de Région, je condamne fermement ces actes. Nous avons porté plainte. Empêcher l’accès aux lycées est une atteinte à la liberté. Nous restons fermes sur ce point.

Êtes-vous toujours favorable à l’expérimentation de la reconnaissance faciale dans les lycées ?

Nous travaillons pour inclure cette expérimentation dans le cadre de la loi olympique, sans redéposer un dossier auprès de la CNIL. C’est une piste à explorer. À Paris, en 2024, il y avait des autorisations spéciales pour certaines expérimentations. Les Jeux olympiques peuvent être une opportunité pour récupérer des avancées qui ont été possibles à Paris.

Cela leur a permis de construire plus vite, de mobiliser des financements complémentaires et d’assurer une sécurité renforcée. Cet effet d’aubaine, je veux le maximiser ici.

Concernant la SNCF, la situation s’est-elle arrangée depuis votre mise au point il y a quelques mois ?

Le rapport de force a changé. Avant, ils imposaient leurs conditions, maintenant, c’est moi qui décide. Je mets beaucoup d’argent pour le ferroviaire, car c’est l’avenir. On ne construira plus d’autoroutes, donc le seul choix, c’est d’investir dans le train. J’ai investi massivement dans les rames.

La CGT ne peut pas me reprocher de ne pas mettre les moyens. Comme j’ai ouvert la concurrence, la SNCF et les autres opérateurs privés sont coincés. Ils ont gagné des marchés sur des appels d’offres, et s’ils ne respectent pas leurs engagements, ils seront pénalisés lourdement. Résultat : ils se sont mis à rénover leurs trains.

Les propos racistes entendus lors de Nice-OM ont suscité l’indignation. Votre réaction ?

Il y a une différence entre la ferveur d’un stade et les banderoles haineuses. Les noms d’oiseaux dans un stade, bon… mais une banderole de cette nature, c’est inacceptable. Cela va au-delà du simple chambrage, c’est une attaque délibérée et organisée. Il faut sévir.

Quand on accepte une banderole de ce type, on accepte mécaniquement le reste. Derrière une banderole, il y a des groupes de supporters qui l’ont préparée et qui veulent en faire un chant. C’est inadmissible.

Entretien réalisé par Narjasse Kerboua


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