Champion du monde en 2022, l’Argentin Geronimo Rulli rayonne cette saison dans les buts de l’OM, au point d’en faire l’un des meilleurs gardiens de Ligue 1.
Personne ne le niera, Geronimo Rulli s’est imposé, en quelques mois seulement, comme l’un des tout meilleurs gardiens du championnat de France. Arrivé cet été en provenance de l’Ajax Amsterdam, l’Argentin de 32 ans est un rempart solide et efficace dans les buts de l’OM.
Ses trois arrêts consécutifs sur des penaltys adverses – série en cours – et ses nombreuses parades de très haut niveau apportent de la confiance à sa défense et galvanisent des supporters qui voient de plus en plus en lui un nouveau Fenomeno. Même s’il n’a gardé sa cage inviolée qu’à trois reprises sur 18 matches, en Ligue 1.
Le champion du monde 2022 apprécie à sa juste valeur la période actuelle : « Je me sens très bien, je suis heureux, très bien physiquement et mentalement. Je pense que je vis les meilleurs moments de ma carrière ».
Au point que son absence face à Lille en 16e de finale, et l’impossibilité d’entrer à la place de Jeffrey De Lange pour la fatidique séance de tirs au but (Roberto De Zerbi avait effectué tous ses changements), restera comme un regret.
« Je suis heureux d’être à Marseille«Â
« Quand on me donne la confiance et que je suis soutenu par mes partenaires, par les supporters, par le staff technique, je peux donner mon maximum, explique Rulli, vainqueur de la Copa America l’été dernier avec l’Argentine. Je suis heureux d’être à Marseille, je sors sur le terrain avec le sourire. Je travaille tous les jours pour essayer d’atteindre mon meilleur niveau. Je me sens très à l’aise dans tous les aspects, très complet. J’ai toujours tout donné. Je le fais chaque jour avec toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué, et Marseille n’allait pas être une exception. Le travail paie. »
Aussi, quand il lui a été demandé ce vendredi en conférence de presse où il pensait se situer dans la hiérarchie mondiale des gardiens, Geronimo Rulli a souri poliment. Et renvoyé les fans de foot français à de bien mauvais souvenirs… « Aujourd’hui, le meilleur gardien du monde, c’est mon compatriote Dibu Martinez », pense-t-il à propos de celui dont il est la doublure avec l’Albiceleste (seulement six sélections).
« S’entraîner avec Dibu plusieurs fois par an (lors des rassemblements en équipe nationale, Ndlr), ça m’aide aussi à atteindre le niveau que j’ai aujourd’hui. Je pense que je ne suis pas très loin de Dibu, qui est, en plus d’un ami, un frère pour moi », explique Geronimo Rulli.
B.G.
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