Dans le bâtiment vitré flambant neuf du stade nautique du Roucas Blanc, tout était prêt ce mardi pour accueillir les élèves marseillais. Entre sensibilisation à la biodiversité marine, matériel adapté et vues imprenables sur la rade, ce centre éducatif offre une immersion totale au coeur de la mer et de la voile.
En arrivant sur les lieux, il est impossible de louper le Centre municipal de voile. Imposant, c’est le bâtiment vitré, sur la gauche, sur lequel est gravé « Stade nautique du Roucas Blanc ». C’est ici que la vie a repris ce mardi, avec l’accueil des élèves marseillais, bientôt suivis par les centres aérés et centres sociaux en mars.
L’ouverture générale au grand public, annoncée pour « cet été » par le maire Benoît Payan, devrait intervenir au mois de juin, si tous les calendriers parviennent à se coordonner.
Du matériel neuf a été acheté pour la pratique du nautisme de loisir, sans que l’on sache exactement quoi ni en quelle quantité. Commandé via la plateforme dédiée aux collectivités locales, tout le mobilier (chaises, tables, bureaux, armoires) a été reçu mi-décembre, quelques jours avant notre visite aux côtés de Hervé Menchon, l’adjoint au maire en charge notamment de la biodiversité marine, des plages, du littoral, de la voile et du développement de la tradition de la mer.
« Toucher du doigt les trésors de la mer »
Au rez-de-chaussée, l’accueil s’effectue dans le premier hall. D’un côté, on peut accéder au réfectoire nouvellement créé, de l’autre on accède directement aux espaces extérieurs.
À l’étage se trouvent une vaste salle de conférence et plusieurs pièces comprenant un tableau, dans un but éducatif. Des ateliers de sensibilisation à la biodiversité (fresque du climat, étude de la posidonie…) y seront menés.
Un meuble vitré fera office de « cabinet des curiosités », dans lequel les jeunes pourront observer des pièces tirées de la mer, des coquilles, des oursins, des Å“ufs, des cigales de mer et bien d’autres ressources tirées de la Grande bleue. « L’objectif est qu’ils touchent vraiment du doigt les trésors de la mer Méditerranée et comprennent de quoi il s’agit », appuie Hervé Menchon.
En totale immersion
Ici, pas de climatisation : le bâtiment a été particulièrement isolé pour supporter la fraîcheur des embruns hivernaux ramenés par le mistral mais aussi la chaleur estivale. À l’intérieur, des panneaux acoustiques Gyptone ornent les murs, afin de piéger les sons.
Chaque façade est vitrée ou comporte des fenêtres. Côté nord, vue sur le bassin et les activités qui s’y dérouleront. Côté sud, on aperçoit le monument dédié à Arthur Rimbaud et au loin les collines du massif de Marseilleveyre. « On est vraiment en immersion », fait remarquer Hervé Menchon.
B.G.
Cette semaine, Le Méridional vous emmène dans une visite guidée en six épisodes.
> Lundi, nous présentions la transformation totale du site nautique du Roucas Blanc.
> Mardi, vous découvriez son nouveau visage
> Demain, pour notre troisième volet, on se penche sur le bassin du Roucas Blanc, assaini et revitalisé
NOTRE SÉRIE