Six mois avec sursis requis contre le député Sébastien Delogu pour violences aggravées

Sebastien Delogu. La France Insoumise (LFI) - Nouveau Front Populaire group s MP Sebastien Delogu arrives for his trial at the Marseille Justice palace. Delogu is on trial on January 7, 2025, for violence during the blockade of a high school in Marseille, during a social movement against France s pension reform in Marseille, southern France, on January 7, 2025. La France Insoumise (LFI) - Le depute du Nouveau Front Populaire Sebastien Delogu arrive a son proces au palais de justice de Marseille. Sebastien Delogu est juge le 7 janvier 2025 pour des violences commises lors du blocage d un lycee a Marseille, lors d un mouvement social contre la reforme des retraites a Marseille mardi 7 janvier 2025.
Sébastien Delogu au tribunal correctionnel de Marseille, ce mardi 7 janvier. © Alain Robert

Le député LFI Sébastien Delogu comparaissait ce mardi pour « violences aggravées » lors d’un blocus devant un lycée en 2023. L’élu conteste fermement les accusations, tandis que le parquet a requis six mois de prison avec sursis.


L’affaire avait déjà enflammé les réseaux sociaux. Ce mardi 7 janvier, elle s’invite au tribunal correctionnel de Marseille. Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône, est accusé de coups de pied portés à deux agents du lycée Saint-Exupéry lors d’un blocus contre la réforme des retraites, le 10 mars 2023.

Retour en mars 2023. Le pays s’enflamme autour de la réforme des retraites. Devant le lycée Saint-Exupéry, des élèves tentent un blocus. La situation dégénère. Le proviseur adjoint et une CPE accusent Sébastien Delogu d’avoir usé de son écharpe tricolore pour s’imposer… et de ses pieds pour frapper. A la barre, le député raconte une tout autre histoire : celle d’un élu venu apaiser les esprits après avoir vu « un élève ceinturé et traîné au sol par un adulte ».

Les images de vidéosurveillance projetées à l’audience n’ont pas permis d’identifier formellement le député. Mais le parquet a requis six mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros, estimant que « l’absence de reconnaissance » du prévenu et les conséquences pour les victimes, « traînées dans la boue », justifiaient une sanction. « Il y a une nécessité d’exemplarité quand un élu met en avant son écharpe tricolore », a plaidé le ministère public. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 14 février prochain.

N.K.