L’OM met aux enchères des maillots pour aider les sinistrés de Mayotte

Photo Alain Robert

Une semaine après le passage du cyclone Chido qui a dévasté Mayotte, l’OM va mettre aux enchères les maillots qui seront portés ce dimanche en coupe de France pour venir en aide aux sinistrés de l’île.

L’Olympique de Marseille se joint à la grande chaîne de solidarité qui s’est mise en place tout au long de cette semaine, en Provence et partout en France, pour venir en aide auprès de la population de Mayotte touchée par le passage du cyclone Chido.

Dans un communiqué de presse diffusé ce samedi 21 décembre, le club olympien et son président Pablo Longoria apportent « tout leur soutien au peuple mahorais ainsi qu’aux proches de ses deux joueurs (Keyliane Abdallah et Raimane Daou), touchés par cette situation tragique Â». Un ancien illustre Olympien, Toiflou Maoulida (passé entre 2006 et 2007) est né à Mayotte.

Le club olympien « fidèle à ses valeurs de générosité et de partage Â»

Alors, « fidèle à ses valeurs de générosité et de partage Â», l’OM se joint à « l’effort national Â» envers les sinistrés : le club mettra en place une vente aux enchères des maillots qui seront portés ce dimanche (coup d’envoi à 14h45) par ses joueurs face à l’AS Saint-Etienne en 32e de finale de coupe de France.

« Les fonds collectés sur notre plateforme partenaire MatchWornShirt seront reversés via Treizième Homme (la fondation OM) au Secours populaire français qui intervient sur place avec ses partenaires associatifs locaux Â», dit encore le club.

Une semaine après le passage du cyclone Chido, le bilan provisoire s’élève à 35 morts et quelque 2 500 blessés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Mais « il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes », a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour établir un bilan exact.

Par ailleurs, l’OM enjoint tous ceux qui le souhaitent à contribuer librement à une cagnotte mise en place par le Secours populaire français, intitulée « Urgence Mayotte ».