L’arrêté municipal interdisant la vente à la sauvette dans le secteur de Capitaine Gèze a été prolongé de deux mois. 235 procès-verbaux ont été dressés lors de la première phrase d’expérimentation.
L’arrêté municipal interdisant la vente à la sauvette dans le secteur de Capitaine Gèze (15e arrondissment) a été prolongé de deux mois supplémentaires. Cette décision intervient après un bilan plutôt positif des deux premiers mois d’application, marqué par une réduction des activités des biffins et des vendeurs à la sauvette, grâce à une mobilisation renforcée des forces de l’ordre.
Un comité de pilotage, réunissant le préfet de Région, le préfet de police et divers acteurs locaux, a été mis en place pour évaluer les résultats de cette initiative. Depuis le lancement de l’arrêté, 235 procès-verbaux ont été dressés par les polices nationale et municipale. Leur présence accrue sur le terrain a permis de dégager l’espace public dans cette zone stratégique, « sans provoquer de report significatif des activités illicites dans les rues adjacentes », se félicitent des certains élus.
Arrêté anti-mendicité : vers une mesure définitive ?
Si l’arrêté a permis une amélioration notable de la situation à Capitaine Gèze, la réalité reste parfois en décalage avec les attentes. Certains riverains soulignent que, malgré les contrôles renforcés, des vendeurs à la sauvette persistent à s’installer à des heures moins surveillées ou dans des zones légèrement en retrait.
De plus, la cohabitation avec des activités illégales ponctuelles continue de poser des défis pour une transformation durable de l’espace public. Les forces de l’ordre, tout comme les élus, reconnaissent qu’un effort soutenu reste nécessaire pour consolider les acquis de cette mesure expérimentale.
Cette prolongation de deux mois suscite des attentes chez les élus de droite, qui espèrent voir cet arrêté devenir définitif dans le secteur de Capitaine Gèze. Laure-Agnès Caradec avait plaidé en ce sens lors du conseil municipal de septembre dernier, soulignant l’importance d’une action durable pour préserver l’espace public. Si le maire de Marseille avait initialement préféré une période expérimentale, cette prolongation pourrait ouvrir la voie à une pérennisation de la mesure dans ce quartier en pleine transformation.
La Rédaction