Après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l’île de Mayotte et l’archipel des Comores le samedi 14 décembre, de nombreuses campagnes de dons et de soutien ont été lancées pour venir en aide aux populations sinistrées.
Avec des rafales atteignant plus de 220 km/h, le cyclone Chido est le plus violent qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales redoutent un bilan particulièrement tragique. « Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines de morts, peut-être près d’un millier, voire quelques milliers », a déclaré dimanche soir, le préfet François-Xavier Bieuville, sur la chaîne publique Mayotte La 1re.
En réponse, la Région Sud a annoncé, dans un communiqué le 16 décembre, sa participation au « fonds de solidarité pour Mayotte », initié par Régions de France : un fonds d’urgence destiné à soutenir les populations affectées par cette catastrophe.
La Région Sud va également lancer « très prochainement un appel aux dons et à la solidarité de chacune et chacun, auprès d’un ou plusieurs acteurs humanitaires identifiés et notamment la Croix-Rouge française ».
Marseille envoie deux médecins et une infirmière
De son côté, la Ville de Marseille a annoncé une première aide d’urgence de 50 000 euros, bien que l’acheminement de dons matériels soit actuellement impossible en raison des conditions météorologiques et des délais logistiques.
Pour apporter un soutien médical et humanitaire immédiat, la municipalité va envoyer deux médecins et une infirmière du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM) à Mayotte dès ce mardi 17 décembre, où ils interviendront dans un hôpital de campagne. Par ailleurs, 17 autres membres du BMPM, dont trois logisticiens, sont en alerte et prêts à intervenir sous la coordination de la cellule de crise nationale.
La Ville invite également les Marseillais à participer à l’appel aux dons lancé par la Fondation de France, dont les détails sont disponibles sur son site. Le Secours Populaire a également lancé un appel aux dons et activé un fonds d’urgence de 100 000 euros.
Elle encourage la mobilisation populaire, notamment à travers des initiatives de sensibilisation et de collecte de dons financiers menées par ses bénévoles, dont les enfants bénévoles « Copains du monde ».