Satisfait de la troisième victoire consécutive de ses joueurs dimanche à Saint-Etienne (0-2), l’entraîneur de l’OM Roberto De Zerbi regrettait, en conférence de presse après la rencontre, les « quatre ou cinq points » égarés au Vélodrome, qui placeraient son équipe « au même niveau que le PSG ».
Qu’avez-vous pensé de la prestation de votre équipe ce dimanche à Geoffroy-Guichard ?
On a très bien joué en première période, c’est dommage de n’avoir marqué qu’un seul but, je pense qu’on méritait d’en marquer plus. On aurait pu pousser un petit plus, mais globalement, tout m’a plu, tout était positif : la réaction sur les ballons perdus, l’agressivité des joueurs, la patience, la gestion du match.
« Maupay est un vraiment exemple tant sur qu’en dehors du terrain. En ce moment, il est fondamental »
Que pensez-vous de la prestation de Neal Maupay, qui reste sur quatre passes décisives en trois journées de L1 ?
Maupay est un vraiment exemple tant sur qu’en dehors du terrain, il a énormément de qualités, il a beaucoup d’agressivité dans son jeu. Il est différent d’Elye Wahi, qui est davantage un joueur de surface de réparation.
Il a moins de jambes que Wahi, il attaque moins la profondeur. Ils ont un âge et une maturité différents. Wahi est un joueur tout aussi important, mais il est vrai qu’en ce moment, Neal est fondamental pour notre équipe.
Comment jugez-vous la première période ?
C’est un des meilleurs matchs qu’on a joués. Maintenant, notre équipe s’améliore dans la connaissance du jeu, dans ce que j’attends d’eux. Mais au niveau du mental, il y a plus de générosité et d’altruisme encore. Je vois l’envie de s’entraider ; je ne dirais pas que ça manquait avant, mais au niveau de l’âme, de l’esprit, c’est un peu plus fort. C’est ce qui fait la différence avant même le jeu, parce que, en réalité, le jeu est une conséquence de cette solidarité et de cette ambition.
En termes de points, si on avait répété les mêmes performances à domicile qu’à l’extérieur, on aurait quatre ou cinq points de plus, on serait au même niveau qu’au Paris-SG. On a beaucoup gâché au Vélodrome, face à Reims, Angers… Surtout, on n’a pas joué, on n’était pas dedans, on était bloqués. Cela m’attriste et m’énerve. Mais on travaille sur cela, ne pensez pas qu’on est restés endormis.
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