Avec Cap M’, Nexity repense l’habitat au nord de Marseille

Cap M’ s’articule autour de quatre bâtiments, répartis autour d’un îlot central arboré. Cet espace de 1 200 m² en pleine terre fait office de cœur du projet. © Nexity - Hardel Le Bihan

Nexity dévoile la seconde tranche de la résidence Cap M’, un projet mixte dans le secteur Cazemajou-Vintimille. Traversants, biosourcés et abordables : ces 130 logements et leurs 729 m² de commerces jouent la carte de la réinvention au cœur d’un territoire en pleine mutation.

Au nord de Marseille, le secteur Cazemajou-Vintimille n’est pas connu pour attirer les foules. Pourtant, Nexity a choisi d’y poser ses fondations. Â«Â C’est un lieu complexe, et c’est un euphémisme », reconnaît Lionel Seropian, directeur général adjoint Immobilier Résidentiel.

Sur les friches industrielles de Cazemajou-Vintimille, dans le 15e arrondissement de Marseille, Nexity dévoile Cap M’. Avec ses 130 logements, répartis entre accession libre, logements intermédiaires et sociaux, assortis de 729 m² de commerces et activités, le projet s’appuie sur une formule bien rodée.

L’enjeu ? Créer un équilibre entre prix accessibles et qualité de vie. « L’objectif premier était de fabriquer des logements pour accédant à la propriété », explique Lionel Seropian. Mais la vraie difficulté résidait ailleurs : « Proposer des prix adaptés tout en respectant les contraintes architecturales et environnementales. On sait que ce n’est pas simple. »

Des logements accessibles pour les Marseillais

Cap M’ compte quatre bâtiments, répartis autour d’un îlot central arboré. Cet espace de 1 200 m² en pleine terre fait office de cÅ“ur du projet, à la fois transition verte et lieu de vie pour les habitants.

Cette résidence vise à faciliter l’accession à la propriété pour des ménages aux revenus variés, tout en restant compétitive sur un marché tendu. La première tranche, lancée en juin 2024, comprend 22 logements en accession libre.

Résultat : 19 réservations en quelques mois pour ce premier bâtiment. Un succès que Lionel Seropian qualifie de Â«Â rythme des années 2000 », mais qui reste à relativiser. Â«Â C’est une vraie performance dans le contexte actuel. » La deuxième tranche, comprenant 24 unités, est désormais commercialisée avec des perspectives similaires.

Pour Lionel Seropian, ce succès s’explique aussi par une offre calibrée. L’enjeu était d’assurer une mixité sociale sans faire peser les coûts sur les logements en accession libre. Â«Â Nous avons choisi de ne pas faire porter le poids du logement social sur les prix de sortie des logements libres », explique Lionel Seropian.

Une stratégie qui permet de maintenir des prix entre 3 726 et 3 908 €/m² (parking inclus) et de proposer des T2 autour de 180 000 € et des T3 à 240 000 €. Â«Â Quand on compare le remboursement d’un T2 sur 25 ans, à environ 665 € par mois, avec un loyer de 590 €, on voit que l’effort d’épargne est minimal pour devenir propriétaire. »

Pour un T3, le remboursement est de 979 euros par mois, comparé à un loyer de 790 euros. Â«Â Ce pari est réussi, et c’est une véritable performance dans le contexte actuel », ajoute-t-il.

La programmation de Cap M’ inclut par ailleurs : 36 logements sociaux, réalisés en co-maîtrise avec 1001 Vies Habitat, dont certains en PSLA (location-accession) et 48 logements intermédiaires cédés à 13 Habitat.

La première tranche, lancée en juin 2024, comprend 22 logements en accession libre. © Nexity – Hardel Le Bihan

Une architecture pensée pour durer

Imaginée par les architectes Hardel Le Bihan et Buzzo Spinelli, la résidence se distingue par son approche durable et ses solutions architecturales innovantes. Â«Â La première chose que nous avons exigée, c’est que tous les logements soient traversants, pour garantir lumière et confort d’été », renforcé grâce à un raccordement à la boucle d’eau de mer Massileo pour le rafraîchissement de l’air. Â«Â Les bâtiments sont conçus autour d’un îlot central en pleine terre arboré, avec des parkings au droit des bâtiments, ce qui optimise les coûts et simplifie l’entretien. »

Par ailleurs, la résidence s’appuie sur des choix architecturaux et écologiques forts, comme l’utilisation de matériaux biosourcés et une structure poteaux-poutres. Ce système, selon Lionel Seropian, Â«Â permet une évolutivité des espaces tout en réduisant l’empreinte béton ».

Ces éléments s’inscrivent dans une démarche globale visant à conjuguer performance énergétique et qualité de vie, en conformité avec les standards RE2020 et BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens). Un pari écologique qui, selon Nexity, s’impose comme une nécessité pour inscrire durablement le projet dans son environnement.

La livraison des premiers bâtiments est attendue pour le quatrième trimestre 2026, et l’ensemble du programme doit être achevé début 2027.

La programmation de Cap M’ inclut par ailleurs : 36 logements sociaux, réalisés en co-maîtrise avec 1001 Vies Habitat (ici), dont certains en PSLA (location-accession) et 48 logements intermédiaires cédés à 13 Habitat.© Nexity – Buzzo Spinelli

Une dynamique locale à construire

Justement, quel environnement ? Cap M’ s’inscrit dans un renouveau urbain de ce secteur porté par Euroméditerranée. Le terrain bénéficie d’une reconfiguration totale, avec la création de nouvelles voies comme la rue des Entrepôts et une venelle piétonne pour relier les différents espaces, favorisant l’accessibilité. Sans oublier le tramway, puisque le prolongement de la ligne T3 passera à proximité immédiate.

À proximité, des projets structurants comme le campus numérique de La Plateforme, des aménagements urbains ou encore le collège Loyola participent à redéfinir le quartier.

© Nexity – Buzzo Spinelli