Une journée noire pour les automobilistes. Ce lundi 2 décembre, les chauffeurs de taxis mèneront des opérations escargot sur plusieurs grands axes des Bouches-du-Rhône. Une mobilisation contre la baisse des tarifs conventionnés avec la CPAM, qui pourrait impacter lourdement leur rémunération.
La journée du lundi 2 décembre s’annonce compliquée sur les routes françaises, et particulièrement dans les Bouches-du-Rhône.
À l’appel des syndicats, les chauffeurs de taxis organisent une mobilisation nationale contre la nouvelle convention avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Cette réforme, qui prévoit une baisse des tarifs kilométriques pour le transport sanitaire, est perçue comme une menace directe pour leurs revenus.
Des actions ciblées dans les Bouches-du-Rhône
Dans le département, plusieurs cortèges se réuniront dès les premières heures de la matinée. Des opérations escargot partiront dès 6 heures des points suivants :
Grand Littoral : départ à 7 heures via l’A55, puis l’A7.
Plan de Campagne : départ à 8 heures via l’A51, A517 et A7.
La Valentine : départ à 7 heures en empruntant l’A50, la rocade L2 et l’A7.
Une jonction des cortèges de La Valentine et Grand Littoral est prévue au tunnel de Vitrolles, impactant particulièrement les accès à l’aéroport Marseille-Provence entre 7h et 9h. Des convois supplémentaires partiront également du péage de Saint-Martin-de-Crau, de la Barque et de Cavaillon.
Des actions sporadiques dans le centre-ville de Marseille ne sont pas exclues, selon le communiqué de la préfecture.
Appel à la prudence pour les automobilistes
La préfecture des Bouches-du-Rhône invite les usagers à anticiper ou décaler leurs déplacements, et à privilégier des itinéraires alternatifs comme la RN568 ou l’A52/A8. Les services de l’État, épaulés par les forces de sécurité, seront mobilisés pour gérer la situation.
En attendant, les automobilistes sont invités à rester informés via France Bleu Provence, Radio Vinci et les réseaux sociaux de la préfecture pour suivre l’évolution des perturbations.
Une colère généralisée dans toute la France
Au-delà des Bouches-du-Rhône, la mobilisation s’étend à plusieurs régions. Des convois venus de l’Aude, du Gard, du Vaucluse et du Var rejoindront les actions locales, tandis que d’autres rassemblements se tiendront dans des grandes agglomérations françaises, illustrant l’ampleur de la contestation.
La nouvelle convention, qui abaisse les tarifs kilométriques de 1,60 €/km à 0,94 €/km, est au cœur du conflit. Les chauffeurs dénoncent une baisse de 40 % de leurs revenus pour les trajets conventionnés, notamment dans le transport de patients vers les hôpitaux.