Expatriés aux Etats-Unis, le Bédarridais Dylan Ferrandis et l’Avignonnais Tom Vialle seront ce week-end en lice à la Paris La Défense Arena pour la 41e édition du renommé Supercross de Paris.
Les décibels vont grimper ! Le gratin mondial du Supercross a rendez-vous ce week-end à la Paris La Défense Arena. Quelques mois après avoir vibré au rythme des exploits de Léon Marchand et des nageurs pendant les Jeux olympiques, l’enceinte polyvalente de Nanterre accueille samedi et dimanche ce qui se fait du mieux sur la planète moto.
Pour la 41e édition du Supercross de Paris (motocross en indoor), la piste répond à nouveau au standard des États-Unis, l’Eldorado de la discipline. Les pilotes américains et australiens font évidemment figure de favoris mais les Français tenteront, à domicile, de leur voler la vedette.
La première depuis 2019 pour le « kid de Bédarrides »
Dans la catégorie reine, le SX1, Dylan Ferrandis (30 ans) sera une attraction à lui tout seul. Le « kid de Bédarrides » (Phoenix Honda), exilé aux USA depuis 2017, n’a plus participé à l’épreuve parisienne depuis 2019, entre blessures et pandémie de Covid.
Deux fois titré en SX 250 et en MX 450 outre-Atlantique, « DF14 » est arrivé en France en milieu de semaine depuis la Californie, où il s’est installé. Il sera particulièrement attendu par ses très nombreux fans et assurera le spectacle, avec son style bien à lui, tout en hargne et en grinta.
L’Aixois Adrien Escoffier (Yamaha New Bike) sera aussi sur la grille de départ en SX1.
Vialle veut devenir le prince de la ville
Double champion du monde en MX2 (2020, 2022), le natif d’Avignon Tom Vialle est, depuis 2023, lui aussi expatrié au pays de l’oncle Sam. Le jeune (24 ans) pilote vauclusien n’a pas mis longtemps pour faire parler la poudre, puisqu’il a remporté en mai dernier le titre en SX2 sur la côte Est.
Seulement battu par le Japonais Jo Shimoda l’an passé pour sa première à Paris, Vialle voudra prendre sa revanche sur sa KTM Red Bull Factory. Et ainsi devenir le prince de Paris, le surnom donné au lauréat en SX2.
Dans une ambiance de feu et à guichets fermés, les Provençaux partiront avec un avantage « maison » : ils rouleront poussés par un public entièrement acquis à leur cause.
B.G.