A 25 ans, ce bondissant Marseillais pur jus pratique la course à pied depuis son plus jeune âge. L’influenceur se réjouit de pouvoir être au départ dimanche 10 novembre du Marseille Outdoor Expériences sur le parcours de 21 kilomètres, dans les rues de sa ville. Et de sensibiliser à la défense de la nature.
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Giovanni Cucchietti a toujours pratiqué la course à pied. « C’est une passion depuis mon plus jeune âge. Je ne disputais pas de compétitions, mais je courais sur les sentiers avec mon père, quand j’avais six ans », sourit-il.
Aujourd’hui âgé de 25 ans, ce gamin du 7e arrondissement n’a pas quitté ses baskets et continue, plusieurs fois par semaine, de travailler son souffle et sa foulée sur son terrain de jeu favori : Marseille.
Il n’en est jamais parti et, au vrai, ne se voit pas vivre ailleurs : « Pourquoi habiter ailleurs ? », lance-t-il. Une déclaration d’amour pour la cité phocéenne que ce créateur de contenus relaie, avec succès, sur Youtube et ses réseaux sociaux (19 000 followers sur Instagram). Â
« Dans des quartiers où les gens ne vont pas courir »
Chaque fois qu’il met un pied dehors, il doit affronter des routes en perpétuelle montée ou descente. Pour son plus grand plaisir, la Corniche Kennedy, le vallon des Auffes et l’ascension vers Notre-Dame-de-la-Garde lui offrent un cadre idyllique et varié à souhait.
Alors, autant dire qu’il sera véritablement à domicile ce dimanche 10 novembre, à l’occasion de la première édition du Marseille Outdoor Expériences : un trail urbain tracé entre la plage des Catalans et l’esplanade de la Major, proposant deux distances (12 km, 380m de dénivelé positif ; 21 km, 550 m D+).
« C’est une vraie balade à la découverte de Marseille, dans des quartiers où les gens ne vont pas », remarque le jeune homme aux cheveux longs et aux yeux bleus, membre de la team Explorer de The North Face, qui pratique aussi beaucoup le vélo.
« Un engouement croissant » pour le trail urbain
Le Marseille Outdoor Expériences va en effet permettre aux plus de 2000 inscrits de visiter les ruelles du Panier, d’effectuer un passage inédit dans l’anse de Maldormé bordant la villa Petit Ourse et le Petit Nice.
Ou encore, bien sûr, de gravir les 965 marches des difficiles escaliers menant à la Bonne Mère. « Ces petites rues, j’y cours depuis que je suis gamin, confirme celui qui se fait appeler « Run Giov » sur les réseaux. Ça me fait plaisir aussi de les faire découvrir à d’autres personnes qui pratiquent la course à pied et ne connaissent pas Marseille. En réalité, je pratique le trail urbain depuis que je suis tout jeune. A l’époque, ça n’existait pas en tant que tel, puis c’est devenu à la mode. Désormais, on sent l’engouement croissant. Ce n’est que du plaisir, on y va gaiement ! »
965 – C’est nombre de marches que chaque concurrent aura à gravir pour monter à Notre-Dame-de-la-Garde, soit 1,5 fois l’ascension de la Tour Eiffel jusqu’au 2e étage.
Souriant et avec son accent chantant, Giovanni Cucchietti a préféré « la jouer tranquille » fin octobre sur Marseille-Cassis (bouclé en 1h28 tout de même) afin d’être au top de sa forme ce dimanche sur le parcours de 21 kilomètres. « Difficile de dire si je nourris des ambitions pour cette première édition, explique-t-il. Ce sera un grand événement ; faire un temps, ça peut être sympa, mais je ne sais pas comment va se jouer la gagne. »
Engagé pour la défense de la nature et l’environnement
Mais il n’est pas un sportif unidimensionnel. En 2017, il avait participé à l’Algernon (57’11 les 15 km, 32e), une épreuve luttant en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap et âgées. « C’est une cause qui me parle beaucoup. Si je peux aider le plus de personnes possible, je le fais de manière naturelle », dit-il.
Un engagement qui se traduit aussi dans son quotidien par différentes actions de défense de la nature. Dans ses images et ses vidéos, ce photographe-vidéaste de formation tient à agir et sensibiliser. « C’est ultra important, explique-t-il. Je suis de plus en plus touché par ce problème de propreté, de pollution. Je constate de mes propres yeux l’évolution au fil des années à Marseille, notamment dans les calanques où je vais souvent courir ; je vois la situation évoluer de manière assez choquante ».
En ville, « le simple fait de voir régulièrement les poubelles déborder, remplies à ras bord, on sait que tout part à la mer d’un simple coup de vent. Et au quotidien, il y a tellement de gens qui jettent des déchets par terre ou dans la mer… Je me dois d’avoir un impact, même petit, à mon échelle, pour sensibiliser le maximum de personnes. »
« Encourager tout le monde à adopter un comportement responsable »
Giovanni Cucchietti était encore récemment dans le Parc national des calanques pour participer à un ramassage des canettes abandonnées au sol. « Je ne le fais pas pour avoir des vues sur mes vidéos, précise-t-il, c’est simplement naturel et normal de ramasser les déchets. L’idée est aussi d’encourager tout le monde à adopter un comportement responsable. »
Des valeurs promues par la communauté du trail et défendues par le Marseille Outdoor Expériences, dernier-né des épreuves de pleine nature appelé à devenir grand.
Benoît GILLES
Le programme
Samedi 9 novembre 2024
9h – 19h : Ouverture du salon et retrait des dossards au Port Center (gare maritime de la Major).
Dimanche 10 novembre 2024
7h30-8h : départ du 21km (Plage des Catalans).
8h-8h30 : départ du 12km (Plage des Catalans).
Plus d’infos ici.
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