Un nouveau parking relais à l’est de Marseille pour alléger le trafic

Dans le 12e arrondissement de Marseille, un nouveau parking relais est en chantier en connexion avec la ligne 1 du tram pour offrir une alternative au trafic vers le centre-ville.

À l’est de Marseille, dans le 12e arrondissement, la Métropole Aix-Marseille-Provence a lancé la construction d’un parking relais à La Boiseraie, près de l’échangeur des Faïenciers. Conçu pour accueillir les automobilistes souhaitant stationner en périphérie et continuer leur trajet en tramway, ce parking vise à limiter l’afflux de voitures dans le centre-ville.

Le parking sera relié directement à l’avenue Pierre Chevalier et au chemin de la Parette pour faciliter l’accès. Connecté à la ligne 1 du tramway, il est stratégiquement situé pour offrir une alternative au trafic automobile, contribuant ainsi à désengorger le centre de Marseille.

Une infrastructure de 378 places pour favoriser le stationnement en périphérie

Avec ses trois étages, le parking comptera 378 places : 336 pour les voitures, 42 pour les motos et 40 pour les vélos. La gratuité pour les abonnés aux transports en commun vise à encourager l’usage de ce parking relais dans une logique de « multimodalité ». Ce projet s’inscrit dans un réseau existant de 34 parkings relais, qui comptent déjà 15 sites à Marseille.

Le bâtiment sera érigé sur pilotis, au-dessus d’un bassin de rétention d’eau de 25 000 m³, conçu pour prévenir les inondations dans ce secteur souvent exposé aux fortes pluies.

Avec 185 mètres de long et 14 mètres de haut, la structure sera visuellement imposante et risque de marquer le paysage urbain. La Métropole devra donc s’assurer de l’intégration de ce nouveau bâtiment dans le quartier, une question qui pourrait susciter des réactions variées parmi les résidents.

Le projet, dont le coût s’élève à 12 millions d’euros, bénéficie du soutien du Département des Bouches-du-Rhône, de la Région Sud et de l’État. L’achèvement des travaux est prévu pour 2026, mais le succès de cette initiative dépendra largement de l’adhésion des usagers à cette alternative de stationnement en périphérie, dans une ville où la voiture reste souvent privilégiée.