La situation au sein de l’équipe réserve de l’OM est de plus en plus tendue. Entre Jean-Pierre Papin et Ali Zarrak, responsable du groupe Pro 2, rien ne va plus. L’ancienne gloire de l’OM est même prête à quitter ses fonctions.
En introduction de la conférence de presse d’avant-match, Roberto De Zerbi a tenu à clarifier ses relations avec Jean-Pierre Papin et les informations sorties dans la presse à ce sujet et qu’il considère comme « complément fausses ».
« Ce sont des propos qui sont inventés et j’ai toujours eu une très bonne relation avec Papin que je respecte pour son âge, son histoire, et son ancienneté au club. (…) Quand j’ai lu ça, je suis tombé des nues. Je trouve que je n’ai rien fait pour me retrouver au coeur de polémiques pareilles donc si c’est pour critiquer mon travail, il n’y a aucun problème. Mais j’exige qu’il y ait du respect envers moi », a déclaré le coach olympien.
JPP n’en peut plus
Mercredi soir, l’ancienne gloire de l’OM dans les années 1990 a tenu a faire le point, après les révélations de tension entre lui et le club, mercredi dernier dans l’Equipe.
D’après le quotidien national, rien n’irait plus entre Jean-Pierre Papin et l’OM. L’ancien entraîneur se verrait reprocher certains de ces comportements comme d’arriver à l’entraînement avec ses chiens ou des maillots d’autres équipes. Cette polémique prend racine plus réellement sur les tensions entre l’ambassadeur du club et Ali Zarrak, responsable du groupe Pro 2.
D’après lui, la situation ne concerne pas Roberto De Zerbi ni la direction, confirmant les propos du coach italien. C’est bien avec le responsable de la Pro 2 que la situation est devenue « insupportable ».
Une enquête interne pour harcèlement moral
D’après le quotidien national, JPP a même demandé une enquête interne pour des faits qu’il considère comme du harcèlement moral.
« Moi, j’ai un problème avec une certaine personne et je ne m’en cache pas (Ali Zarrak, ndlr). Je suis coach et je ne peux pas accepter que cette personne-là choisisse mes cinq remplaçants. C’est inacceptable », a livré Jean-Pierre Papin à nos confrères de La Provence.
Dans ses propos, l’ex-numéro 9 du club n’exclut pas qu’un choix doit être fait entre lui et Ali Zarrak. Suggérant ainsi qu’il puisse quitter ses fonctions s’il le fallait.
Le Ballon d’or 1991 avec l’OM est même, selon lui, obligé de vivre actuellement avec « trois voitures de sécurité devant chez lui », après que des personnes l’aient intimidé aux abords de son domicile, sans affirmer, toutefois, que ces menaces aient un lien avec les tensions mises en lumière.
En interne, la discrétion est de mise sur le sujet alors que Jean-Pierre Papin est de retour auprès de son groupe depuis mercredi, en vue du match à venir face à Corte, après cinq jours d’arrêt.
Rudy Bourianne