Le court-métrage « F**k la sororité » de Gael Barboza, formé à Kourtrajmé Marseille, est sélectionné au prestigieux Urbanworld Film Festival, de New York. Un film audacieux qui dénonce les stéréotypes raciaux dans le cinéma.
« F***k la sororité », un court-métrage choc et sans concessions, signé Gael Barboza, s’offre un billet pour New York. Sélectionné à l’Urbanworld Film Festival, ce petit bijou satirique, co-produit par l’école Kourtrajmé Marseille et African Dream, secoue le cocotier des clichés raciaux dans le cinéma.
Dans ce film satirique, Gael Barboza aborde avec ironie le dilemme auquel sont confrontées deux actrices racisées. Réduites par l’industrie cinématographique à des rôles stéréotypés, elles oscillent entre l’acceptation de ces représentations dévalorisantes et le risque de s’effacer face à un système qui les cantonne.
Le film, co-produit par Kourtrajmé Marseille et African Dream, brise les clichés et dresse un portrait féroce d’un secteur qui, sous couvert d’ouverture, continue à enfermer les talents dans des cases prédéfinies.
Au-delà de son propos, “F**k la sororité” est le fruit d’une mobilisation collective. Fondée par Ladj Ly, l’école Kourtrajmé se consacre à former une génération de cinéastes en marge des circuits traditionnels, avec un ancrage fort dans les réalités sociales.
Pour « F**k la sororité », l’école s’est mobilisée, offrant 15 jours de production, un budget modeste et une équipe composée, en grande partie, d’ancien·nes élèves. Une chaîne de solidarité en acte, prouvant que le cinéma indépendant peut percer avec des moyens limités, pourvu que la vision soit forte.
Aujourd’hui, le festival Urbanworld représente une étape clé pour Gael et son équipe. Se produire sur cette scène internationale est une chance unique de faire entendre leur voix, mais un tel voyage a un coût.
C’est pourquoi l’école lance un appel aux dons, espérant que le public marseillais et au-delà se joindra à cette aventure pour les soutenir. Chaque contribution permettra à ces jeunes talents de défendre leur vision outre-Atlantique et de faire résonner le cinéma marseillais dans l’un des plus grands festivals urbains du monde.
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