Privé de Quentin Merlin et Derek Cornelius en défense, Roberto De Zerbi doit une nouvelle fois remanier son secteur défensif avant OL-OM, dimanche 22 septembre au Groupama Stadium.
Avant le déplacement de l’OM à Lyon, pour le premier gros test à l’extérieur des hommes de Roberto De Zerbi cette saison, tous les regards sont tournés vers le secteur défensif marseillais.
Avec une attaque et un milieu de terrain en pleine bourre depuis le début de saison, les divers absences dans l’arrière-garde marseillaise ne permettent pas à Roberto De Zerbi d’aligner à chaque match le même quatuor en défense.
Face à Lyon, Quentin Merlin est forfait pour cause de blessure et Derek Cornelius, suspendu après son carton rouge, très discutable, écopé contre l’OGC Nice.
Face à ses deux absences, le coach marseillais va devoir une nouvelle fois composer, notamment du côté du latéral gauche, puisque dans l’axe, Leonardo Balerdi devrait très logiquement faire son retour dans le 11 titulaires contre l’OL.
Pour Roberto De Zerbi, « il faut s’adapter »
Néanmoins, pour le coach marseillais, cette situation n’est pas dramatique, car tout est une question d’adaptation. « Tous les joueurs ne sont pas ne sont pas pareils, il faut respecter aussi les caractéristiques de chacun et puis c’est quelque chose que j’ai toujours fait. Mais ce n’est pas non plus la seule façon qu’on a de jouer. On a la possibilité d’avoir en latéral gauche Merlin, mais aussi Lirola, comme à Brest, ou Murillo contre Nice. Et puis on a d’autres variantes, il n’y a pas que cette façon-là de jouer, » explique Roberto De Zerbi.
La marge de progression de Lilian Brassier
Autre cas questionné, celui de Lilian Brassier dans l’axe de la défense olympienne. L’ancien de Brest n’a pas encore montré tout son potentiel depuis son arrivée à Marseille. Titulaire à chaque rencontre quand il était disponible, et s’il jouit de la confiance totale de son entraîneur, il n’en démontre pas moins parfois certains signes de fébrilité, en particulier à la relance.
« (Lilian) Brassier doit encore progresser. Il doit réussir à vraiment sentir cette appartenance au Vélodrome, au maillot. Il doit encore bien comprendre ce que je lui demande sur le terrain, mais s’il arrive à le faire, je pense que c’est vraiment un top joueur », défend Roberto De Zerbi lors de la conférence d’avant-match entre les deux Olympiques.
Cette marge de progression, le joueur en est également conscient, lui qui découvre une nouvelle manière de jouer sous les ordres de l’Italien. En comparaison avec la saison dernière sous la houlette d’Eric Roy comme entraîneur à Brest, Lilian Brassier touche à l’OM près de 40 ballons de plus par match. Un changement dans la manière de jouer non-négligeable pour un défenseur centrale.
« Il faut assimiler les mouvements, les placements, les schémas tactiques, c’est plus ce genre de choses, le coach est très exigeant, » livre le joueur sur les différents points au sujet desquels il doit encore progresser.
Faire redescendre un milieu ?
Capable de jouer latéral gauche, il devrait néanmoins être aligné dans l’axe de la défense marseillaise aux côtés de Leonardo Balerdi, sauf si Roberto De Zerbi choisi l’option de faire redescendre un milieu de terrain, comme il l’a évoqué en conférence de presse. « On a des milieux de terrain qui sont en mesure de jouer en défense comme Hojbjerg par exemple, comme Rongier du côté droit comme il l’a fait pendant certains matchs, comme Kondogbia aussi avec l’Atletico. Donc on a différentes solutions à disposition. »
Le renfort d’Adrien Rabiot dans l’entre-jeu, disponible potentiellement d’ici deux ou trois semaines, devrait justement permettre au coach marseillais de tester ces différentes solutions dans les semaines à venir.
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Rudy Bourianne
Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.