Roberto De Zerbi va faire son entrée sur la scène de la Ligue 1, ce samedi, à Brest. Le nouveau maître à penser olympien demande courage et humilité à ses joueurs pour cette première lever de rideau.
C’est la première demain pour Roberto De Zerbi en Ligue 1. Le nouveau coach de l’Olympique de Marseille travaille en profondeur depuis un peu plus d’un mois maintenant avec son effectif. Face à Brest, ce samedi 17 août, à 17 heures, il doit composer avec un groupe réduit et toujours en cours de casting jusqu’à la fin du mercato dans quinze jours.
« Je pense qu’il faut faire les choses dans l’ordre, et la première chose, c’est de réussir à finir de construire l’équipe, de construire une idée de jeu, une identité, une âme, le cœur de l’équipe et ce n’est pas quelque chose qui se fait en deux trois jours ou même deux trois semaines« , a-t-il déclaré à la veille de faire son entrée sous les projecteurs du stade Francis Le Blé.
Face aux Brestois, Roberto De Zerbi va être privé de Lilian Brassier et Geoffrey Kondogbia, suspendus, mais aussi d’Ismaël Koné et Valentin Carboni, blessés légèrement. Mais pour le nouveau coach olympien, il n’y a pas, ici, d’excuse à aller chercher. Pour lui, « l’équipe est suffisamment forte pour pouvoir faire un gros match et pour pouvoir obtenir un résultat demain (aujourd’hui). »
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De Zerbi demande courage et humilité à ses joueurs
Sans entrer plus précisément dans la tactique qui sera adoptée, De Zerbi voit les clés de la rencontre dans la mentalité que vont afficher ses joueurs sur le terrain, mettant en garde contre tout excès d’orgueil. L’Italien n’a pas hésité à rappeler les positions respectives des deux équipes au classement final du championnat l’an dernier, Brest, 3e et l’OM, 8e.
« Il va falloir qu’on joue avec courage, être acteur du match, mais aussi avoir beaucoup d’humilité. Parce que c’est vrai qu’on est l’OM, l’OM reste l’OM, mais il ne faut pas oublier que l’an dernier, on en est arrivé huitième et ils se sont qualifiés pour la Ligue des Champions, » a t-il souligné sur les ingrédients à mettre pour réussir la partition.
Et d’ajouter sur ses attentes envers ses joueurs : « Jouer avec notre philosophie, notre idée de jeu, avec du caractère, c’est ce que je veux voir de mes joueurs, je veux un peu tout honnêtement. Je l’ai dit, il y a aussi l’orgueil, la mentalité et le jeu évidemment, parce que la tête et le jeu ne peuvent pas aller l’un sans l’autre. »
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« Je veux une équipe passionnelle »
Réputé pour la manière de faire jouer ses équipes, l’ancien coach de Brighton a évoqué l’importance pour lui d’avoir choisi l’OM et sa ferveur particulière dans le monde du football.
« Je suis quelqu’un de passionnel, qui vit tout à 100%. Je ressens évidemment toutes les émotions, je vis d’émotions. Forcément, débuter dans un autre pays, dans un autre championnat avec l’OM, c’est quelque chose de très important pour moi. Mais là, j’essaie de ne pas me concentrer que sur ces émotions. C’est aussi un nouveau défi. C’est quelque chose de difficile, mais aussi de séduisant. J’ai choisi de venir ici parce que c’est un club qui est différent de ce qu’on peut trouver ailleurs aussi. »
Roberto De Zerbi est en train d’imposer sa vision à Marseille. Son exigence dans le travail, sa passion, sa folie disent certains. Ce vendredi matin, son ultime répétition à l’entraînement, avant de partir à 16 heures pour Brest, s’est étiré en longueur, mordant sur le timing prévue avec la conférence de presse. « Je ne veux pas avoir une équipe froide, mais une équipe vraiment passionnelle, qui me ressemble et qui soit toujours dans l’attente de jouer, dans l’attente et l’envie de pouvoir aussi offrir des résultats au public. »
À Marseille, les supporters sont, en tout cas, bel et bien dans l’attente de découvrir, comme il est devenu coutume d’appeler chez certains observateurs à propos du style de jeu du technicien italien, le De Zerbi Ball. Avec un espoir : voir du spectacle.
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Rudy Bourianne
Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.