Ismaël Koné prêt à saisir sa chance avec l’OM

Crédit photo : Rudy Bourianne

Présenté ce lundi 12 août en conférence de presse, Ismaël Koné s’est exprimé sur ses motivations de venir à l’OM, son parcours et son impatience à découvrir le public marseillais.

Détendu, Ismaël Koné a été le premier à prendre la parole, ce lundi 12 août, en conférence de presse au Centre Robert Louis-Dreyfus.

Le garçon de 22 ans s’est affiché grand sourire, la parole facile et légère devant le parterre habituel de journalistes venus pour le découvrir. « Je préfère qu’on parle de mon but », a-t-il lancé pour rire, alors qu’il était interrogé sur son premier match face à Sunderland (2-2), il y a quelques jours, mais également sur l’état de sa cheville, qui l’a empêché de jouer contre Augsburg (1-3), ce week-end.

« Je suis une personne sincère »

L’international canadien est revenu sur les motivations qui l’ont poussé à signer à l’OM. De la parole franche des dirigeants au projet de jeu porté par Roberto De Zerbi. « Franchement, je suis une personne sincère, et quand tu parles avec des personnes honnêtes qui te parlent de choses sérieuses, il est plus facile de faire un choix. J’ai parlé avec beaucoup de clubs, mais les discussions que j’ai eues avec les personnes ici ont rendu le choix évident, » s’est-il confié au sujet de sa relation avec la direction olympienne.

Un profil De Zerbi compatible

Milieu au talent prometteur, Ismaël Koné sait qu’en intégrant un effectif conduit par le nouveau coach italien de l’OM, il est au coeur d’un projet qui devrait lui permettre d’exprimer encore un peu plus son talent, dans un style de jeu à même de le faire briller. « C’est un coach qui pratique un football que j’apprécie beaucoup, avec une approche offensive visant à créer des espaces pour certains joueurs. C’est quelque chose qui me correspondait parfaitement. J’avais déjà vu ce qu’il avait accompli en Premier League, donc c’était assez facile, » a-t-il déclaré à propos de Roberto De Zerbi.

Désormais Olympien, Ismaël Koné a les clés pour s’imposer dans le profil de jeu de son coach, grâce à une polyvalence très apprécié par son entraîneur. Interrogé sur son poste privilégié, il explique pouvoir jouer de diverses manières au milieu de terrain : « Aujourd’hui, je suis milieu de terrain, alors qu’il y a quatre ans, j’étais ailier gauche, voire même avant-centre. Donc, il m’arrive d’avoir des réflexes d’ailier, mais je suis milieu de terrain. Je n’ai pas de position fixe en 10, 8 ou même 6. Pour moi, il n’y a pas de problème, je pense que je peux jouer dans ces trois rôles.» 

Un parcours singulier

Tout n’a pas été évident néanmoins dans la carrière du jeune joueur canadien. Encore en amateur à 17 ans à Montréal, il débarque en Belgique pour parfaire sa formation avant de revenir en professionnel au Canada. « C’est quelque chose que j’avais dans mon cœur, donc je n’ai jamais abandonné, même s’il y a eu des moments de doute. Je pense à mon année en 17 à Montréal avec mon club amateur, où beaucoup de gens me disaient que j’étais bon et que je pourrais aller au niveau supérieur, mais il n’y avait pas d’opportunités« .

De son aller-retour en Europe, le natif d’Abidjan acquiert de l’expérience à la fois « tactiquement, techniquement et mentalement. » Lui, qui se dit heureux d’avoir commencé son parcours pro à Montréal, s’envole ensuite très rapidement pour l’Angleterre et le club de Watford avec lequel il se fait remarquer la saison dernière.

Désormais, à quelques jours de la reprise du championnat, et comme beaucoup avant lui, Ismaël Koné ne cache pas sa « hâte de découvrir l’ambiance du Vélodrome en personne.» 

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Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.