A l’OM, Pierre-Emile Højbjerg “heureux que la pression soit élevée”

Crédit photo : Rudy Bourianne

Fort de son expérience au plus haut niveau, Pierre-Emile Højbjerg est prêt à se mettre au service de l’Olympique de Marseille. Le Danois est revenu sur sa motivation et sa passion du football lors de sa première conférence de presse avec l’OM.

Il a été l’une des grosses surprises du mercato olympien tant personne n’avait vu venir le recrutement Pierre-Emile Højbjerg en provenance Tottenham.

Ce lundi 12 août, l’international danois a livré ses premiers mots devant la presse à moins d’une semaine de la reprise du championnat. Volubile, il a déjà montré une certaine maturité dans ses propos et une réelle motivation à porter les couleurs de l’OM.

« M’engager dans un projet au sein d’un club historique et ambitieux« 

Joueur d’expérience, Pierre-Emile Højbjerg apporte avec lui sa grande motivation et sa passion pour le football, des points communs qu’il a trouvé avec la direction olympienne et le staff au moment s’engager avec l’OM.

« Quand j’ai parlé aux personnes autour de moi, et aux gens ici à Marseille, le choix a été très facile. Je voulais m’engager dans un projet au sein d’un club historique et ambitieux. Lorsque j’ai vu comment les gens travaillent et s’impliquent chaque jour pour réussir à Marseille, il était difficile de dire non », a-t-il déclaré sur son ambition à signer avec le club phocéen.

Un passionné de football

Après huit années passées en Angleterre, l’international danois retrouve une ville et un club de passionnés de football. « Avec le président, le coach, le staff, et toutes les personnes autour, je ressens vraiment la passion pour le football. Cela me fait sourire, car moi aussi, j’aime le football et j’y pense 24 heures sur 24. Pour avoir de grandes ambitions, il faut non seulement travailler dur, mais aussi être constamment focalisé sur le football. »

Une ville mais aussi un coach. Lui aussi pense, respire et mange football. Les deux hommes, qui se sont rencontrés en Premier League, sourient lors des séances d’entraînement, de leur face-à-face en Angleterre.

Ce jour-là, les deux entraîneurs avaient été expulsés de la rencontre. Depuis près de trois semaines maintenant, les anciens adversaires travaillent ensemble. Pour l’ancien joueur de Tottenham, ce n’est que le début de leur nouvelle relation.

Le collectif et le travail avant tout

« C’est un entraîneur qui, d’abord, se met lui-même beaucoup de pression, mais pas une pression négative, plutôt une pression constructive pour améliorer les choses et faire en sorte que le groupe progresse au mieux. Je ressens aussi que c’est un entraîneur avec un grand cœur. Nous en sommes encore au début, et nous sommes en train d’apprendre. Pour ma part, j’apprends beaucoup chaque jour et j’ai encore beaucoup à apprendre. Dans quelques années, nous pourrons faire le bilan et voir où nous en sommes », s’est-il exprimé sur ses premières semaines auprès de Roberto De Zerbi.

Fort de son expérience, le joueur de 29 ans a tout pour s’imposer comme l’un des leaders de l’effectif cette saison. Même si pour lui, le collectif passe avant ses performances individuelles. « Je ne veux rien accomplir seul ; c’est en groupe que nous pourrons réaliser des choses importantes. La pression dans le football au plus haut niveau est toujours présente, et je suis très heureux que la pression à Marseille soit élevée, car cela montre l’importance du club et le potentiel d’un avenir prometteur, » a-t-il répondu sur son rôle au sein l’équipe.

De bourreau à héros du Vélodrome ?

Interrogé sur son coup de massue, un soir de Ligue des Champions au stade Vélodrome face à l’OM devant 67 000 personnes, le Danois a ironisé, expliquant grand sourire qu’il était prêt à s’excuser s’il le fallait.

Il a ensuite souligné plus sérieusement et martelé sa motivation à jouer sous la pression d’une telle ferveur. « J’ai déjà eu l’occasion de vivre l’expérience du stade une fois. C’est un stade magnifique, comme je l’ai dit précédemment. Je suis très passionné. Cela fait trois ou quatre semaines que je suis ici, et je ressens vraiment l’importance du maillot pour la ville, le stade, et les supporters. Comme je l’ai mentionné auparavant, la pression me plaît, car elle signifie qu’en tant que joueur, tu évolues dans un endroit important avec un maillot significatif, et cela me rend heureux.« 

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Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.