Loïc Gachon, maire de Vitrolles, s’est présenté devant le tribunal d’Aix-en-Provence pour prise illégale d’intérêts. Il a dû répondre à son implication dans l’octroi de subventions et le recrutement familial. Même si l’actuel édile reconnait les faits, il nie avoir eu une volonté délictuelle.
Accusé de deux infractions de prise illégale d’intérêts, Loïc Gachon a tenté de démontrer sa bonne foi, malgré sa reconnaissance de certains faits. L’affaire est centrée au tour de deux points : le vote d’une subvention pour la Fondation du Camp des Milles, dirigé par son épouse, et l’emploi de sa belle-mère dans la mairie. Face à cela, le procureur de la République a réclamé une peine de 18 mois avec sursis, et deux ans d’inéligibilité.
Le débat judiciaire a changé de dimension lorsque le procureur, monsieur Merlin, a évoqué l’article 432-12 du Code pénal, qui rappelle l’importance de l’intégrité dans l’exercice des fonctions publiques. Face à cette accusation, les avocats de la défense ont contesté l’exagération de la peine demandée, objectant au procureur de cette affaire que des changements récents dans la législation ont été faits.
En conclusion, Loïc Gachon, visiblement ému, réaffirme son intégrité et son engagement envers sa commune, soulignant la complexité des situations politiques et les zones grises de la législation. Le délibéré, fixé au 26 janvier, est attendu, promettant de faire jurisprudence dans les affaires de prise illégale d’intérêts au sein de la politique française.
La rédaction