« Plan Marshall » pour Marseille
Dans une récente interview à nos confrères de « La Provence », Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d’État en charge du « Plan Marseille en grand », a donné sa vision pour transformer la ville. Nommée par Emmanuel Macron, elle veut accélérer le rythme des réformes, notamment dans les secteurs du logement et des transports, ralentis ces derniers temps par des luttes politiques locales. « Je leur ai dit qu’il fallait mettre tout le monde autour de la table et signer rapidement les conventions restantes. Je siffle la fin de la récréation. » a-t-elle affirmé à nos confrères de la Provence
Accélération des réformes
Sabrina Agresti-Roubache a mis l’accent sur la nécessité d’une « méthode d’accélération ». Face à l’urgence de la situation, elle a déclaré : « Je viens annoncer une méthode d’accélération car le plan n’avance pas assez vite. Et ma priorité, c’est le logement. » Elle a souligné l’importance de la collaboration entre l’État et les collectivités locales pour faire avancer le projet. Avec 650 millions d’euros alloués à la rénovation urbaine, Agresti-Roubache vise une amélioration significative du cadre de vie dans les quartiers prioritaires tels que La Castellane, Air-Bel, La Bricarde et Corot.
Transformations urbaines
La réhabilitation des logements, particulièrement en centre-ville, est une priorité. Agresti-Roubache a évoqué la nécessité de définir avec précision les immeubles à préempter pour accélérer le processus. « Cela avance mais il fallait prendre le temps de définir les immeubles à préempter. Maintenant que cela est fait, nous voyons arriver des vagues d’immeubles achetés par la Spla-in.
Concernant les transports, autre enjeu majeur pour la ville, la secrétaire d’État prévoit de dynamiser la mise en œuvre des projets en réunissant les acteurs clés. « Je vais présider une réunion du GIP le troisième vendredi de janvier. On va mettre tout le monde autour de la table et valider les projets !«
Enfin, Agresti-Roubache a mis en jeu sa responsabilité personnelle dans la réussite du projet : « Si cela ne marche pas du côté de l’État, ce sera la faute de Sabrina Agresti-Roubache et je paierai l’addition. » Cette déclaration marque un engagement ferme envers les objectifs du plan et les attentes des Marseillais.
La rédaction