« Viva la libertad carajo », comprenez, « Vive la liberté bor*** ». C’est avec ces mots que Javier Milei a conclu son discours de victoire. Le libertarien est devenu hier soir le nouveau président de la République argentine en battant largement son adversaire à la mandature argentine, Sergio Massa. En promettant de garantir la liberté et de mettre fin à l’inflation qui sévit en Argentine.
Les instituts de sondage annonçaient une élection extrêmement serrée entre l’ultra-libéral Javier Milei et l’ancien ministre de l’économie péroniste Sergio Massa. Pourtant, le nouveau président a été élu avec une large avance, obtenant 55,7% des voix. Cette élection reflète deux choses : le rejet du « clan des K » (Nestor et Cristina Kirchner), les péronistes qui ont gouverné ces dernières décennies, et un ras-le-bol de la lente agonie de l’économie argentine, qui connaît une inflation de 143% en 2023.
Afin de garantir la liberté et de relancer l’économie du pays, le nouveau président Milei a promis de réduire considérablement la taille de l’État argentin et de « dollariser » l’économie nationale.
Dans sa tradition libérale, la rédaction du Méridional portera une attention exigeante au mandat du nouveau président argentin.
La rédaction