Le 16 mai, le service d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (Sdis13) et le bailleur social 13 Habitat ont signé une convention de partenariat pour renforcer la sécurité des locataires.
Sensibiliser les locataires de 13 Habitat aux risques d’incendie
L’objectif de cette convention, signée par Nora Preziosi, présidente de l’office 13 Habitat, et Richard Mallié, président du Sdis13, est donc d’agir sur trois secteurs clefs.
Le premier concerne l’alerte, via les détecteurs autonomes de fumée, obligatoires dans les logements.
Le deuxième est le respect des moyens de secours et de sécurité dans les bâtiments : blocs portes à fermeture automatique, sas entre une cave et une cage d’escalier, extincteurs, trappes de désenfumage, etc., en expliquant leur importance afin qu’ils ne soient pas détériorés.
Le troisième concerne les bons comportements à adopter, comme éviter le stockage d’objets inflammables dans l’escalier ou sur le balcon, rester à l’abri dans son appartement toutes portes fermées en cas d’incendie ou, si on le quitte, ne pas oublier de fermer la porte pour éviter toute propagation, etc.
a indiqué le colonel Jean-Luc Beccari, directeur du Sdis13,
avant d’ajouter que tous centres de secours du département, hors Marseille qui est le territoire du Bataillon des marins-pompiers (BMPM), peuvent aider 13 Habitat à monter des actions afin d’informer les habitants sur ce risque d’incendie et donc de préserver des vies, leur vie.
Responsabiliser les locataires
Pour aller plus loin dans la responsabilisation, des séances d’explication des risques d’incendie domestique vont être prochainement organisées dans certaines résidences. Les informations seront données par des sapeurs-pompiers du Sdis13.
Pour Nora Preziosi : « Faire descendre les locataires au pied des immeubles pour discuter avec les sapeurs-pompiers, c’est important pour ne pas commettre d’erreurs. A vos côtés, j’ai appris des choses que j’ignorais sur les bons gestes à adopter ». Elle envisage d’ailleurs de signer rapidement une convention identique avec les marins-pompiers de Marseille.
Richard Mallié a mis l’accent sur « les résidences qui se trouvent à proximité de forêt. Il suffirait d’un mégot jeté par la fenêtre pour qu’un feu se propage aux forêts voisines ». Il y voit un autre intérêt : « Les forces de l’ordre, les forces de sécurité ont tendance à être rejetées : caillassage des camions, embuscades, etc. Nous menons une campagne dans certaines résidences à risques pour ouvrir nos casernes pour échanger avec les jeunes de certaines résidences, de certains quartiers pour les sensibiliser, pour qu’ils sachent qui nous sommes et ce que nous pouvons leur apporter, à eux avant tout ».
Martine Debette