Dans un stade Vélodrome des grands soirs, l’Olympique de Marseille s’est incliné lourdement (0-3) face au PSG pour le compte de la 25ème journée de Ligue 1. Grâce à un Kylian Mbappé intenable, auteur d’un doublé, les Parisiens n’ont laissé aucune chance aux Olympiens. Au classement, Paris prend 8 points d’avance sur Marseille.
Tops :
Un Vélodrome en ébullition :
Malgré cet échec cuisant, les supporters Marseillais n’ont eux pas déçu et ont été au rendez-vous dans un stade encore une fois à guichet fermé. Les six groupes de supporters marseillais avaient prévu un magnifique tifo incorporant les virages Nord et Sud. Le 12e homme a mis la pression en première période avant de logiquement s’affaiblir devant le score (0-2). Ils ont quand même poussé en fin de rencontre et ont salué leurs joueurs malgré leur prestation.
La statistique qui montre le manque de réalisme des Olympiens :
Flops :
La défense olympienne :
Les absences de Samuel Gigot et Chancel Mbemba ont pesé lourd. Les remplaçants désignés par Igor Tudor ont souffert dans les grandes largeurs, Eric Bailly et Leonardo Balerdi en tête, ne sachant pas comment prendre Kylian Mbappé. Au-delà de la piètre prestation de l’ancien joueur de Manchester United, c’est la défense entière qui a sombré. Les erreurs ainsi que les largesses défensives ont été bien trop nombreuses.
Nuno Tavares un choix non payant :
Titularisé à droite, sur son mauvais pied à la place de Clauss, le Portugais a souffert face à son compatriote Nuno Mendes. Le joueur a laissé beaucoup trop d’espace exposant l’OM à de nombreuses reprises. Il a également manqué de lucidité offensivement en ratant deux grosses occasions (12e et 19e), qui auraient bien évidemment pu changer le scénario du match. Repositionné à gauche à la mi-temps, il a été plus entreprenant.
Les choix d’Igor Tudor :
D’habitude en réussite dans son coaching, les choix du Croate n’ont pas été payant. Son pari de mettre Nuno Tavares sur le flanc droit ainsi que son choix de remettre Valentin Rongier dans l’axe n’ont pas payé. Le milieu de terrain a souvent semblé perdu. Tudor a également attendu l’heure de jeu pour effectuer des changements, une réaction beaucoup trop tardive.