OM – Le 11 des pires recrues marseillaises dans son histoire

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Créé en 1899, l’Olympique de Marseille a compté bon nombre de joueurs dans ses rangs, au fil des années. Parmi eux, certaines des plus grandes légendes du football mondial mais aussi de très grosses déceptions. Voici le onze type des pires recrues que l’OM a vu passer sur la Canebière.

A noter que les joueurs présents dans le 11 ne sont pas forcément les plus mauvais que l’OM ait connu, mais plutôt ceux dont on attendait beaucoup, et pour qui les performances n’ont pas suivi.

Gardien : Gennaro Bracigliano (2011-2014) 

Arrivé libre de l’AS Nancy Lorraine, le portier a réalisé l’exploit d’encaisser 11 buts en 6 matchs disputés en 3 ans. Barré par Steve Mandanda, le portier n’a jamais eu la confiance de ses entraîneurs qui ne l’aligneront même pas lors des Coupes de la Ligue et de France.

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Sa boulette contre Quevilly en Coupe de France, en 2012, qui enfonce l’OM un peu plus dans la crise avec 7 défaites consécutives, reste encore dans toutes les mémoires.

Latéral droit : Tyrone Mears (2008-2009)

A 25 ans, il fait le grand saut et décide de quitter son pays, l’Angleterre, pour jouer à Marseille. Une décision qu’il regrettera longtemps car – arrivé en doublure de Laurent Bonnart – le Britannique ne disputera que 7 matchs et s’illustrera par ses lacunes défensives et sa faiblesse technique. Rapidement dépassé par Charles Kaboré dans la hiérarchie, Mears quitte le club 1 an plus tard pour Burnley.

Défenseur central : Aymen Abdennour (2017-2019)

Ayant la réputation d’être un roc lors de son passage à Monaco et étant un peu en perdition du côté de Valence, l’OM décide de récupérer le Tunisien avec un prêt de 2 ans, à l’été 2017. Blessé dès son premier match après une faible prestation, le joueur n’est jamais parvenu à faire son trou, disputant seulement 14 matchs en 2 saisons sous le maillot olympien.

Pire encore, l’OM a souhaité le renvoyer à Valence, sans succès, ce qui amènera le défenseur à être écarté du groupe lors de l’exercice suivant. Un flop qui a coûté la bagatelle de 8 millions d’euros à Marseille, plombant un peu plus les finances du club à l’époque.

Défenseur central : Doria (2014-2018)

Arrivée comme un futur grand de la Seleçao en charnière centrale, Doria débarque dans la cité phocéenne en 2014 en provenance de Botafogo pour 5 millions d’euros. Placardisé par Bielsa, il paye la mésentente entre l’entraîneur argentin et le président de l’époque, Vincent Labrune, qui avait recruté le joueur sans l’aval du coach.

N’ayant que très peu d’opportunités pour s’imposer, le Brésilien enchaîne les prêts avant de quitter le club pour de bon 4 ans plus tard pour Santos Laguna, au Mexique.

Latéral gauche : Paolo de Ceglie (2015-2016) 

Malgré de nombreux candidats au poste, l’Italien remporte haut la main le titre du pire latéral gauche passé par l’OM. Arrivé de la Juventus en prêt, le joueur ne dispute que 12 matchs avec les Bleus et Blancs. Lent, dépassé, et peu habile techniquement, il n’a jamais su briller sur la Canebière et a même hérité du surnom de “Paolo de Sanglier”.

Preuve en est de son passage catastrophique, le défenseur met 22 mois avant de retrouver un club : le Servette de Genève.

Milieu défensif : Kévin Strootman (2018)

Deuxième plus gros transfert de l’histoire du club avec 25 millions d’euros, le Néerlandais en est aussi l’un des plus gros flops. Pourtant le joueur avait un bon niveau et une bonne réputation et pour le convaincre, les dirigeants lui proposent un contrat qui deviendra un véritable gouffre financier : un salaire de 500 000 euros par mois sur 5 ans.

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Bilan total, 78 matchs pour 3 buts et 9 passes décisive. Le joueur ne s’est jamais imposé et a même été écarté par ses entraîneurs qui voulaient s’en séparer.

Milieu offensif : Foued Kadir (2013-2015)

Recruté à Valenciennes après une très bonne saison avec 6 buts et 4 passes décisives en 18 matchs, l’Algérien n’a jamais répondu aux attentes des supporters. Lent et très imprécis techniquement, il ne dispute que 16 rencontres avec l’OM, pour 0 but et 0 passe décisive.

Prêté 6 mois après son recrutement à Rennes, il marque 7 buts…

Milieu offensif : Abdelaziz Barrada ( 2014-2016) 

Arrivé en provenance d’Al Jazira (Emirat Arabe Unis) pour 4 millions d’euros, son recrutement en a surpris plus d’un. Formé au PSG puis à Getafe, le Marocain ne s’est jamais imposé à l’OM. Très peu influent sur le jeu malgré une belle qualité technique, il ne dispute que 45 matchs pour 3 buts et 9 passes décisives.

Le joueur part 2 ans plus tard, direction AL Nasr, à Dubaï, loin de l’exigence du football européen.

Ailier gauche : Modou Sougou (2013-2015) : 

Arraché par l’OM au club roumain de CFR Cluj, après avoir brillé en phase de poule de la Ligue des Champions en 2012, le Sénégalais n’inscrit qu’un seul but en 16 matchs disputés avec Marseille. Trop faible techniquement et inefficace devant le but, il est prêté pour 2 ans à Evian-Thonon-Gaillard, où il n’inscrit que 7 buts en 59 rencontres.

L’attaquant finit par partir libre en Championship avant de se perdre au Portugal et en Inde.

Ailier droit : Christian Gimenez (2005-2006) 

Un joueur loin d’être ridicule avant son arrivée à Marseille, qui avait l’habitude d’empiler les buts chaque saison mais qui est complètement passé à côté de son passage au club. Le remplaçant désigné de Didier Drogba ne marque finalement qu’un seul petit but en championnat lors de son premier match avant de complètement disparaître.

Il est, l’année suivante, prêté au Hertha Berlin.

Buteur : Kostas Mitroglou ( 2017-2021) 

Acheté dans les dernières heures du mercato en 2017, pour 15 millions d’euros – ce qui représentait seulement 50% de ses droits économiques – il est l’un des joueurs les plus décevants de ces dernières décennies. Arrivé après deux bonnes saisons à plus de 20 buts au Portugal, il sombre totalement sous le maillot olympien. Statique et très maladroit devant le but, il n’inscrit que 16 buts en 50 matchs.

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Petit à petit, il devient la risée des supporters et ne réussit pas à montrer le caractère nécessaire pour relever la tête. Il réalise tout de même l’exploit de posséder des pieds qui ne respectent pas les lois de la physique.

Cyriane V.