Ce n’est pas la seule histoire qui illustre une différence notable de traitements entre les établissements publics et les établissements privés. Mathis est en classe de Première au lycée privé hors contrat Diagonale. Cette école permet à des élèves artistes ou sportifs de haut niveau de combiner un parcours scolaire normale avec un entraînement intensif. Par le biais d’un système de rattrapages, ces jeunes peuvent participer à des compétitions sans être pénalisés dans leur scolarité.
Le jeune Mathis, champion de taekwondo, a un parcours sportif impressionnant : il a participé à de multiples compétitions internationales ; il est champion de France cadet, puis junior, depuis 2018 ; le jeune homme s’est également classé 6ème mondial dans la catégorie des -48 kg.
Pour une grande compétition (la « Gymnasiade ») Mathis est choisi par la Fédération française de taekwondo. Jusque-là, pas de problème. Mais l’affaire se complique quand l’Union nationale du sport (UNSS), parmi les documents sollicités, demande une affiliation à l’UNSS : étant élève d’un lycée privé hors-contrat, Mathis ne peut tout simplement pas obtenir cette affiliation, et le rectorat de Lyon refuse d’aplanir les choses.
Le jeune homme demande à être traité comme n’importe quel sportif qui veut faire rayonner la France, et a fait appel à Emmanuel Macron.