Les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie par l’Union européenne et les Etats-Unis depuis le conflit avec l’Ukraine sont d’ores et déjà actées. Les entreprises françaises, notamment des grands groupes comme Auchan (très présent à l’Est), le fabriquant Renault etc. mais surtout les groupes du secteur de l’énergie (TotalEnergies, Engie) s’interrogent sur leur avenir en Russie. Ces entreprises risquent de connaître des difficultés d’approvisionnement si les sanctions se font plus précises.
L’usine Renault de Moscou a elle fermé ses portes en raison de l’impossibilité d’acheminer le matériel. Si un groupe comme Airbus a essayé de diversifier ses sources d’approvisionnement, il est encore en nette dépendance vis-à-vis de la Russie, qui lui livre 50% de son titane. Pour le moment, il n’est pas question de faire cesser les contrats avec le géant russe. Mais les entreprises françaises doivent de toute urgence réfléchir à s’approvisionner et à exporter sur d’autres marchés.