La croissance africaine a été très largement impactée par les suites de la pandémie. Le sujet de la fragilité des économies africaines a récemment été abordé ces derniers jours au sommet bruxellois entre l’Union européenne et l’Union africaine, et lors de la réunion des ministres de l’Economie du G20.
Beaucoup d’Etats africains ne peuvent pas s’appuyer sur les banques centrales, à l’inverse des pays plus riches. Le nombre de pays africains en risque de surendettement menace encore de s’accroître. Du côté du FMI, l’idée d’une suspension temporaire des créances pour les Etats ayant demandé une restructuration, est d’actualité. La France (G7) a proposé d’allouer à nouveau 100 milliards à l’Afrique. Mais la mise en œuvre est complexe et longue.