Les conséquences sont, sans surprise, déjà visibles, mais menacent de prendre une toute autre ampleur cette semaine : depuis quelques jours déjà (jeudi), des agents de la Métropole chargés de collecter les déchets ont commencé un mouvement de grève.
La CGT avait déposé un préavis de grève le 1er septembre, et le syndicat FO a à son tour prévenu d’une entrée en grève à partir de lundi soir.
Le bras de fer promet d’être particulièrement dur. A l’origine, la Métropole veut mettre en application la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 : elle requiert un total annuel de 1 607 heures travaillées ; aujourd’hui, les agents métropolitains en sont à environ 1486 heures par an. La Métropole, prenant en compte la pénibilité, a proposé un total annuel de 1530 heures.
Alors que les syndicats affichent des divergences de propositions, la Métropole a décidé de rencontrer les responsables dès ce lundi. Par crainte de débordements… de poubelles. D’autant plus que les syndicats prévoient une extension potentielle de la grève à toute la Métropole.
R.P